Alcea Rosea ♣
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 Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette]

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MessageSujet: Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette]   Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012 - 20:59

Des jours, des semaines. Je te contemple quand ton regard se disperse ailleurs. Ou bien c'est le mien qui dérive ailleurs lorsque tes prunelles inquisitrices cherchent à capter mon attention. Et c'est ainsi depuis que cette dispute a eu lieu. Je me souviens de la première fois que nos paroles se sont croisées. Tout allait bien au début. Je ne cherchai pas forcément à t'envoyer chier sans condition, pour une fois, j'étais plutôt curieux de ta personne. Honnêtement, au début, ça semblait vraiment cool. C'est déjà pas commun de voir une fille avec les tifs qui r'ssemblent à du gazon, mais t'es l'genre de personne tranquille a qui on peut parler en toute simplicité. Malheureusement tu as voulu aller bien trop loin dans ce qui se présente comme mon jardin secret. J'vais pas dire que vouloir en savoir davantage sur une personne c'est mal en soi, seulement, comme je dis toujours, la curiosité n'est pas répréhensible, seulement à exercer avec prudence.

Ce n'est pas ce qu'il c'est passé. J'ai commencé à me sentir à l'aise, twa aussi sans doute. Je t'ai surement laissé trop de mou, tu as voulu en profiter. J'me suis emporté, vivement, vraiment beaucoup. J't'ai envoyé baladé, en te faisant plus ou moins comprendre que tu m'cassais les couilles à vouloir foutre ton nez de niaise dans ce qui ME concerne. C'est vrai, j'ai manqué de tact. Comme toujours, je n'arrive pas à incendier une personne calmement. Dès que je pars, pour m'arrêter, c'est presque mission impossible. J'm'enflamme, je ne vois plus rien si ce n'est une occasion de t'en mettre plein la gueule pasque tu m'as soulé. Et depuis cet accro? C'est toujours la même chose. Nos iris préfèrent s'ignorer, nos mots se taisent, même nos gestes sont à présent étrangers. C'est inconfortant comme situation. Non pas par mes ressentis, mais par fierté. Uniquement mon égo qui se manifeste à ce moment.

Je ne peux pas continuer à m'écraser de cette manière. J'ai l'impression d'être soumis à une force que je ne contrôle pas. Or, je refuse de m'y plier. C'est rageant, frustrant. Et je ne tiens pas à baiser les yeux chaque fois que j'te croise. No way! C'est vrai, chuis un chieur, un bon connard, j'ai un sale caractère, je suis l'orgueil et la colère incarnés, j'ai tellement de défauts que j'les compte même plus. T'façon, j'm'en tape totalement. Soit tu m'acceptes comme je suis, soit tu dégages, c'est clair, net et précis. Chuis pas là pour te plaire, chuis pas là pour changer et me transformer en Leuphorie. Bref, je supporte plus ce qu'il se passe entre nous. Cette situation m'étouffe, j'en deviens dingue. Putain, pourquoi il a fallut que t'aies dix huit piges et que tu t'retrouves dans la même section que mwa? La cloche sonne la fin des cours. Sans un mot, ni un regard, je remballes mes affaires en deux speed, je trace pour sortir de la salle.

Une fois dehors, j'expire. Je soupire, je prends un peu de distance par rapport à l'entrée de la pièce, je m'adosse au mur du couloir. Je t'attends. Nan, ça n'peux plus durer. Je patiente, tu sors enfin de la classe. Le temps que tu te sépares de la masse d'abrutis qui viennent te parler, tu prends enfin le chemin pour rejoindre ton pavillon je suppose. Mais nous sommes encore dans les couloirs. J'observe ton profil, ton bras ballant que je chope au passage. Je t'oblige à m'affronter. Tes sourcils arqués sous la surprise, je te vois ouvrir la bouche d'étonnement. Avant que tu ne balances quoique ce soit, je m'exprime.

Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] 46058237233524
  • Kimi ▬: "- Hey euh... Violette, t'as une minute?"
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MessageSujet: Re: Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette]   Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 1:28



" Une place où la Lumière et l'Obscure sont en équilibre. "

La colère est un péché capital. Elle entraîne les discordent, les blessures, les larmes et les cris. De mon point de vue, la colère est le plus grave des péchés. La Mère de tous les autres. La luxure ou l'envie, par exemple, ne peuvent blesser qu'une ou deux personnes. Les péchés comme la gourmandise ne font de mal qu'au pécheur. Mais la colère, la colère peut emporter un nombre incalculable de personnes avec vous. Elle peut réussir à engloutir à elle seule une totalité de gens différents. Elle est dangereuse. Vicieuse. Et destructrice. Elle m'insupporte. Et je l'enferme, à double-tour, dans la cage qu'est mon coeur. Je ne me permets aucune once d'agressivité. Aucun soupçon de courroux. Rien de nuisible à mon entourage. Alors, je souris et je me contente de détourner le regard. Je baisse la tête et poursuis ma route. Depuis quand ai-je pris l'habitude de ne regarder que mes pieds ? Depuis combien de temps n'ai-je pas contemplé le ciel ? La peur qui me hante, la crainte qui me dévore, celle de croiser son regard. L'effroyable idée de lever les yeux et de ne voir que lui. Cette idée, elle me tue. Elle me brûle de l'intérieur. Celui qui a fait de moi la petite fille effrayée que je suis aujourd'hui. J'ai dix-huit ans, maintenant. Je ne devrais pas être aussi touchée par cet imposteur. Cet homme déguisé, revêtant l'habit de la colère elle-même. Il est un carnaval à lui tout seul. Des masques, des plumes, des capes. Ils portent tellement de costumes différents. J'étais intriguée par cette mascarade. Que cherchait-il à cacher ? Que ne devait-il pas dévoiler au grand jour ? Il prétend qu'il n'utilise aucun subterfuge. Il assure qu'il se présente à nu, sans aucun artifice. Il est l'incarnation de l'idée qu'il s'était faite d'être un homme monstrueux. Je le sais. Je le sais, mais je ne peux agir. Il ne me laissera pas lui ôter son voile. Au fond, tout au fond de lui. Il y a cette personne, un peu moins troublante. Un peu plus passive. Un petit être dépourvu de masque. Je le sais. Il le sait. J'ai voulu lui tendre la main. Je lui ai donné quelque partie de moi. Et il les a brisés.

Et dans la salle de classe, près de la fenêtre, je contemplais l'horizon. En me demandant, un peu rêveuse, ce qu'il pouvait bien penser. S'en voulait-il réellement ? Viendra-t-il s'excuser ? L'odeur de la craie sur le tableau noir. Les chuchotements dans la salle. J'essayais de faire abstraction. De faire le vide. Il était là, deux rangs derrière moi. Et je ne pouvais cesser de penser à lui. La peur au ventre de me retourner. Me regardait-il ? Les minutes semblaient des heures et les secondes restaient figées. Je fixais maintenant le cadran de l'horloge, accrochée au mur peint de vert. Je gribouillais quelques dessins. Je jouais nerveusement avec mes cheveux. Je ne pouvais plus me concentrer. Et il fallait que ça cesse. Cette insupportable pression qui exerce sur moi un poids phénoménale. Je ne pouvais plus lui faire face. Elle m'écrasait, de toutes ses forces, jusqu'à n'en plus pouvoir. Que pouvais-je bien faire ? Si je venais à essayer de lui adresser quelques mots, il n'hésiterait à me faire comprendre une nouvelle fois qu'il ne voulait pas de moi dans sa vie. C'était inconcevable pour lui de me laisser entrer ce lieu qu'est son intimité. Et je ne pouvais pas l'en forcer. Les portes de son jardin resteraient closes jusqu'au jour où il comprendra qu'il existe certaines personnes qui tiennent à lui. Et ça fait mal, de le voir faire semblant. Cette comédie, elle a assez durée. Le rideau doit tomber. La scène doit s'effondrer. Accepte-moi. Accepte d'être un peu plus qu'un idiot borné. Ces mots je voudrais tellement les lui dire. Mais.. M'écouterait-il ?

Perdue dans les tréfonds de mes pensées, l'heure de quitter le cours était déjà arrivée. J'avais pris la décision de laisser mes incertitudes de côté. Je voulais cesser de me poser des questions en manquent de réponses. Je voulais respirer. Sentir le vent sur ma peau et faire une pause. Arrêter de me torturer l'esprit. Il n'a peut-être pas besoin d'aide, après tout. J'étais prête à accepter l'idée qu'il soit réellement celui qu'il prétend être. Je m'étais préparée à abandonner toute tentatives d'approche à son égard. J'avais presque réussi à faire de lui une personne sans importance. Un camarade de classe. Assis au fond de la salle, seul la tête dans le creux de ses bras. Je ne voulais plus m'inquiéter pour lui. Sereine et déterminée, je rangeais soigneusement mes affaires. M'engageant dans l'allée centrale, je regardais une dernière fois derrière moi si je n'avais rien oublié. Passant la porte, quelques amis et quelques paroles. Je m'apprêtais à poursuivre ma route quand je senti mon bras captif. Je manque de trébucher puis me retourne pour voir le détenteur de cette main si froide qui m'oppressait. Et avant même de constater ce qu'il m'arrivait, les yeux rivés sur lui, la bouche ouverte sans aucun son. Aucun mot. Aucun geste. Le souffle de sa voix résonna dans le couloir vide du bâtiment.

- " Hey euh... Violette, t'as une minute? "

Et l'espace d'un instant, toutes les convictions que j'avais pu prendre, tous les objectifs le concernant que je m'étais fixé, furent réduit en poussière. Les yeux écarquillés, quelques larmes sur mes joues. De la colère ? Non. De la peur ? Non, plus. Ce que je ressentais était encore floue. Brouillée par l'eau de mes petits yeux, ma vue réussie tout de même à apparenter la silhouette qui se dressait devant moi. C'était bien lui. Le sujet de toutes mes craintes et de toutes mes envies. Et dans un élan opportun, une sensation anodine. Je répondis d'une voix frêle mais sûre :

- " Il était temps que tu oses enfin prendre les devants. Quel que soit les mots que tu utilises pour exprimer ton ressenti, je ne t'en voudrais pas. Le fait est que tu te tiens devant moi, disposé et prêt à m'adresser ses mots que je redoutais tant. Essayons de clarifier les choses, une bonne fois pour toute. Le doute est bien plus usant que la vérité. "

Ma main encore étreinte par la sienne, je le traina sous l'escalier, à l'abri des regards. Ce que l'on s'apprêtait à dire ne regardait personne d'autre que nous.
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MessageSujet: Re: Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette]   Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 20:13

La proximité pointe le bout de son nez. Tout préjugé, tout passé s'effacent. Juste twa et mwa, mes rubis au creux de tes émeraudes assortis à ta tignasse. Tout s'est envolé. Je n'ai plus besoin de calmer ma fureur, ou de modérer mes propos. Hésitant au premier abord, je soupire, de devoir me comporter en personne bien élevée. 'Fin, j'dis ça, j'sais pas si te capturer d'la sorte c'est se conduire en gentleman, mais j'm'en tape. Si j'me suis barré d'chez mes vieux, c'est aussi pour échapper à cette mentalité noble qui prône la bienséance à chaque moment de la journée. C'est bon, j'en ai ma claque. Je ne suis plus contraint à appliquer quoi que ce soit. J'ai acquis ma liberté, foutez mwa la paix et laissez mwa en profiter. Les secondes filent, inlassablement. Tu te remets de ta surprise. Je me sens plutôt apaisé en réalité. Ce n'était pas si difficile de te choper en passant à la fin des cours. Du moins, en théorie c'est facile. C'est la suite qui me laisse méfiant.

Je pense vraiment trop vite. Dire que j'étais persuadé que ça s'passerait bien cette fois-ci. Putain mais twa et ta connerie vous me faites relativement chier! J'ose prendre les devants? Tu t'fous d'mwa pov' tâche?! Évidemment que j'fais l'premier pas abrutie! C'est sur que c'est pas ta personne qui va bouger son gros cul pour mettre un terme à notre situation merdique! Pis qu'est-ce que tu redoutes? Tsss... Sérieux, cette... ce foutoir... Bordel, ça m'rappelle bien des souvenirs dont j'me passerai bien. Ce style de procédé, ça fini toujours pas un baiser de réconciliation. Mon regard s'attarde sur tes lèvres suites à ces idées que je chasse en fermant momentanément les paupières avant de les rouvrir en fronçant les sourcils. Réaction cultivée par ma colère qui encourage mes traits à se durcir. Je m'apprête à te balancer dans la gueule que si ça t'emmerde tu peux clairement aller t'faire foutre, mais y'a un truc qui m'agace présentement.

Ce sont tous les connards de curieux qui prennent leur fucking time et squatte le couloir en nous matant avec intérêt en se demandant c'que j'vais faire. Je détourne mes iris des tiens, observe, l'air hautain, toute cette bande de pignoufs. Le visage défiguré par une intensité furieuse, je claque mes mots dans l'air comme une attaque queue de fer.

Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] 48196937233472
  • Kimi ▬: "- Allez voir ailleurs si j'y suis bande de nazes au lieu de faire les carpettes!"


J'éclate. Tu le sens. Quant à eux, ils n'ont pas vraiment l'air heureux de se faire insulter. Si ils veulent que j'leur foute une branlée, c'est pas un souci, qu'ils s'amènent ces crétins! Cependant, tu me devances. Ma main fini dans la tienne, tu me tires. Je m'échappe, sans broncher, alors que j'aimerai cracher à leur tronche de gland. Et à la tienne aussi... Toutefois, ton geste, s'éloigner des autres, ton contact... ça me calme. Je reprends un rythme cardiaque normal lorsque nous arrivons à nous isoler dans un coin bien, très bien moins fréquenté. C'est simple, y'a plus personne, si ce n'est nous deux. Je souffle, longuement, je ramène mes pupilles rougeoyantes sur tes joyaux. Ma paume reste accolée à la tienne. Je hais ça autant que j'aime me sentir ainsi. Résister et laisser passer une occasion, ou bien me plonger au sein de cette sombre proximité qui sape ma détermination. Je baisse légèrement la tête, dévie un coup d’œil ailleurs tandis que je prends la parole.

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  • Kimi ▬: "- Violette t'es... Je..."

Ma main libre se cale sur mon cou. Je tripote nerveusement le bijou qui l'orne, je soupire. Une fois, deux fois, je viens affronter tes prunelles à nouveau. Je redescends mon bras, kidnappe tes doigts que j'entremêle aux miens, et là, avec franchise et mon tact légendaire, je vide mon sac.
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  • Kimi ▬: "- T'es vraiment trop conne quand tu t'y mets! Chais pas quoi faire avec twa! J'ai pas envie d'passer mon temps à t'éviter, j'aime bien être avec twa, mais putain tu m'fais flipper pasque j'veux pas m'attacher sauf que bah... tu m'plais et... "

Et les gestes valent mieux qu'un long discours. Te voler un baiser? C'était prévu dans l'scénar' nan? J'savais bien que ça s'finirai comme ça. Ou du moins, que la fin débuterai ainsi, car j'imagine qu'après ça tu vas te tirer où me lâcher les conneries habituelles concernant l'amitié. Rien à foutre. J'avance d'un pas, j'appose mes ourlets de chair sur les tiens. Je savoure leur goût le temps d'une seconde, trop rapide. Puis dans un souffle, tandis que je suis encore collé à ton faciès, je lâche ce que tu souhaites entendre depuis des semaines.

Forgive me to be myself? No way! [Pv Violette] 15939737233488
  • Kimi ▬: "- Je suis désolé, pour c'qui c'est passé la dernière fois..."
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