Taille : 1m60
Poids : 50 kg
Couleur des yeux : Gris, presque noirs.
Couleur des cheveux : Noirs.
Signe distinctif : Elle porte souvent de grosses écharpes en laine, et des lunettes quand ses lentilles lui font mal aux yeux.

Qualités : Franche, sûre d’elle, énergique, passionnée.
Défauts : Pleine de préjugés, bornée, grande gueule, lunatique.
Signe distinctif : C'est une battante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle laisse très rarement de deuxième chance, il suffit qu'elle vous voit faire une connerie et vous êtes fichés à vie.

Rozenn, elle est née un jour de pluie, dans une petite famille installée à Frimapic depuis plus de cinq générations. Elle a grandi dans le froid de cette petite bourgade gelée, mais son cœur est resté chaud grâce au cocon d'amour tissé par ses parents. Même si, de loin, elle peut paraître dure comme un roc, au fond c'est une passionnée qui est toujours prête à défendre son univers et ceux qu'elle aime.

Dès que les jours d'hiver se rapprochaient, elle partait jouer dans la neige avec les pokémons de ses parents, enfin surtout avec le Dimoret de son père car le Lamantine de sa mère ne pouvait pas sortir du lac. De temps en temps, elle faisait des glissades sur sa surface gelée, et elle riait en voyant la silhouette du Lamantine la suivre sous la glace.

Et un jour, ce qui devait arriver arriva. Elle devait avoir sept ans. Elle s'amusait, comme toujours, seulement le printemps approchait, faisant lentement mais sûrement fondre la glace sous ses petites bottes fourrées. Son éclat de rire lui resta coincé au travers de la gorge lorsqu'elle entendit un craquement sourd et qu'elle se retrouva brutalement plongée dans l'eau glaciale. Ses poumons se vidèrent d'un seul coup, elle avait l'impression qu'on lui enfonçait des centaines d'aiguilles dans la peau. Puis elle sentit quelque chose qui la poussait vers la surface et elle émergea du lac juste avant que la glace ne se reforme, crachotant et tremblant de tous ses membres. Tout était arrivé si vite, elle ne comprenait même pas qu'elle aurait pût en mourir. Alertés par Dimoret, ses parents arrivèrent, complètement paniqués et elle se retrouva à la maison devant la cheminée en moins de deux.

Elle garde de ce matin d'hiver une légère cicatrice au niveau de la nuque qui la picote parfois, généralement juste avant qu'il ne se mette à neiger. En revanche, cet épisode de sa vie ne l'a pas traumatisée, bien qu'elle soit devenue plus prudente, regardant toujours où elle met les pieds. Elle a également des réflexes très développés, il suffit que quelque chose commence à tomber pour qu'elle se précipite et le rattrape d'un mouvement vif, sans presque se rendre compte de ce qu'elle fait. Comme si elle était en stress permanent.

Son premier pokémon, elle l'a eu vers ses quinze ans, soit assez tard. Cependant il lui était déjà arrivé de faire des combats pokémon en faisant équipe avec les pokémons de ses parents, généralement contre des camarades de classe ou des voyageurs de passage. Elle perdait assez souvent, il y avait quelque chose qui la dérangeait chez ces pokémon. Peut-être était-ce sa cicatrice qui se mettait à la tirailler dès qu'elle leur demandait d'utiliser une attaque glace ? Un jour, un petit garçon s’installa à Frimapic, elle devait avoir douze ans. Il possédait un Caninos et elle perdait sans cesse contre lui, le feu et la glace ne faisant vraiment pas bon ménage. Sa défaite resta complète, car il partit un an plus tard. En tout cas, ses parents se rendirent bien vite compte que ce type de pokémon ne lui correspondait pas. Ils décidèrent donc de briser la tradition familiale et de lui offrir un pokémon de type feu. Un ponyta femelle qui courait déjà aussi vite que sa mère et dont la crinière ardente crépitait doucement. Depuis le jour où elle l’a vue lancer ses premières flammèches, elle reste persuadée que les pokémons de type feu sont les meilleurs de tous.

Ses grand-parents n'étaient pas vraiment d'accord, mais ils finirent par s'y faire, bien que la présence d'un pokémon feu dans leur famille polaire leur fit toujours crisser des dents. Rozenn, elle, était la plus heureuse des adolescentes. Surtout que ses parents lui avaient promis de l'inscrire à Alcea Rosea si elle devenait assez forte ! Tous les matins, qu'il neige ou qu'il vente, elle partait courir avec Ponyta, lui promettant qu'un jour elles seraient les plus fortes de l'univers. Et effectivement, quelques mois plus tard elle entra dans cette école dont la renommée était si grande qu'on en parlait dans toutes les régions.

C’est là qu’elle retrouva le petit garçon de son village. Enfin, il avait bien grandit en seulement deux ans, et elle ne reconnut pas tout de suite. Dès le premier jour, ils commencèrent à se disputer, lui soupirant devant son caractère enflammé, elle hurlant devant ce manque total de respect. Malgré tout, ils passaient tout leur temps ensemble, et devinrent amis sans même s’en rendre compte.

On aurait pût croire qu'elle se serait automatiquement placée dans le camp de Mirage, se battant corps et âme pour la liberté de l'académie, mais... Il a suffit de quelques belles paroles de la part des chefs d'Astria, d'un évènement perturbant l'académie (en l'occurrence une salle de classe qui explose), et le dossier était bouclé : Astria gentils, Mirage délinquants. Peut-être qu'un jour elle se rendra compte qu'elle se trompe, mais en attendant elle est persuadée de cela et reste hermétique à toute idée différente de la sienne à ce sujet.

C'est ainsi qu'elle est devenue préfète de la maison Spiraea, luttant contre toute personne enfreignant le règlement. Les élèves ont souvent peur d'elle et prennent garde à ne pas l'énerver. On est jamais à l’abri d'un coup de sabot...

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