Étais-ce trop demander que de pouvoir au moins mettre un unique pied passé le battant de la porte avant d'entendre ce genre de phrase? Il était vrais que la température invitait à ce genre de pratique, mais j'en avais marre de voir des pokémons à chaque tournant d... Un forte vague de chaleur interrompit mes pensées, le salamèche avait visiblement fini par comprendre l'ordre stupide de son jeune dresseur, qui y aurait cru et puis ce nom *Flargh*. Même à cette distance j'arrivais à voir le stress du jeune, son ton de voix, son poing serré et sa mâchoire crispée ne mentaient pas à ce sujet. Demi-tour, l'envie de sortir prendre un peu d'air seul totalement envolée, de toute manière la population dense de la zone limitait les endroits silencieux. Un soupir, un ultime coup d’œil vers le pokémon flamboyant et je disparu à l'intérieur avec une nouvelle vague de chaleur.

Mains dans les poches de mon long manteau, j'aurais pu errer longtemps sans me lasser. L'école était si grande que croiser deux fois le même couloir sans revenir sur ses pas était devenu un défi personnel. Au début c'était un plaisir de croiser autant de bestioles, mais la fatigue et l'incompréhension s'était vite installée. Ces êtres, bien que supérieur à biens des humains, devait à rester enfermé en public. Pour quelle autre raison avions-nous inventer les pokéball sinon? Mes propres petites sphères rouge et blanc en mains, je relevais la tête pour observer ou mes pas m'avaient mené.

Sortant l'argent de la poche contraire à celle de mes pokémons, la caissière du réfectoire la reçu avec son large, mais surtout faux sourire de bon employer. Le miens suivit, plus discret ainsi qu'un "merci" presque inaudible. Une soupe aux légumes, quelques biscuits secs et deux poffins, sorte de pain pour mes insectes apparemment, constituait l'entier de mon cabaret. Mes pas me menèrent finalement à un coin plus reculé de l'immense cafétéria. Aucun coin n'était tranquille évidemment, mais une petite place libre attira mon attention à côté d'un jeune homme aux cheveux bleu. Je m'approchais lentement de l'endroit quand un gros bleuet carotté apparut sur la table.

« SI TU ÔSES TOUCHER NE SERAIT-CE QU’UNE PARTICULE DE MON PLAT, JE TE… JE TE… JE NE SAIS PAS ENCORE CE QUE J’VAIS TE FAIRE, MAIS ÇA VA ÊTRE TERRBILE. »

Le cris capta l'attention de tout les occupants du réfectoire, y compris la mienne. Je ne savais pas quoi faire exactement, rire? C'est ce que quelques personnes firent, après un léger rire ils reprirent leurs discutions comme si de riens n'était et d'autres fixèrent un peu plus longtemps sans riens faire. Ma réaction ne fut pas immédiate, mais suffisamment rapide pour protéger la, oh si précieuse nourriture du jeune homme bleu de son petit bleuet mauve. J'avais tirer mes deux poffins en direction de l'estomac sur patte au cas ou celui-ci n'aurait pas écouter les avertissements de son maître. Mieux vaut prévenir que guérir et la petite créature semblait du genre molasse et facile à écraser.



Je pu finalement m'asseoir à l'endroit prévu en lâchant un léger soupir, je ne m'étais pas attendu à un tel accueil, mais les choses devenaient enfin intéressantes aujourd'hui. Une bouchée plus tard, j'hochais une fois la tête en direction de mon voisin et me présentais.



Je souriais légèrement, si j'aurais pu le provoquer légèrement pour en voir plus ça aurais fait mon bonheur.

Oh, alors j'avais eu raison, mais plus que je n'aurais osé le croire. J'étais probablement tout simplement tomber sur le plus gros glouton que cette école comptait. Ou du moins, c'était difficile de ne pas arriver à cette conclusion avec l'expression qu'il avait eu face à la situation. je portais ma cuillère à ma bouche et l'adolescent bleu fit de même. Pas trop gros le mec pour son appétit.

« Ne me vouvoies pas, ça en vaut pas la peine. »

Je me retournais vers lui, un peu surpris, c'était nouveau, je n'avais jamais eu droit à cette raison encore. "ça n'en vaut pas la peine." D'habitude on me disait tout simplement que ça vieillissait ou plus simple, qu'il préférait être tutoyer. Et puis Leonel était tellement absorber par son plat que ses signes corporels étaient entièrement tourner vers cette occupation, pas moyen d'en déduire quoi que ce soit, sauf si j'aurais voulu savoir qu'il avait faim...



Je prenais une nouvelle bouchée quand je vis le drôle de bleuet s'aplatir. La surprise m'empêcha de bouger, je m'était attendu à tout sauf à ce que la bête vienne s'écraser sur ma tête. Je pouvais presque sentir son estomac digérer les deux poffins que je lui avais donné plus tôt se faire digérer au travers son épiderme.

« On dirait qu’il t’aime. »

Je n’eus pas vraiment le temps de secouer la tête pour faire tomber la bête comme je l'aurais voulu. À la place, Nincada apparu sur la table et au moment ou j'allais sortir ma pokéball pour le rappeler en vitesse il sauta vers ma tête pour en déloger le fruit. L'insecte, beaucoup plus gros que l'autre, n'eut aucune misère à l'éjecter et celui-ci s'écrasa lamentablement au sol. Souriant légèrement je me pencha alors vers mon propre pokémon pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. L'insecte hocha de la tête ( sss ) en émettant un petit son. Celui-ci partit aussitôt vers le plateau de Leonel pour prendre une partie de la bagatelle entre les genres de mandibules qui lui servait de bouche.

Rapidement je sortit me pokéball, rappela mon émissaire et dit sans conviction apparente :
Je me penchais maintenant pour prendre la bête de Léonel, en lui adressant un sourire d'excuse je le remis sur la table puis, poursuivit mon repas.