Sujet: Artificiels faut bien toucher le ciel ϟ MILLA Sam 24 Nov 2012 - 21:33
Dans le feu la passion avec toi Tu verras de la poussière noire
Dans tes yeux Y'a la flamme
Ta démarche délicate et flottante est élégante et cependant dynamique. Tu avances à grande enjambées cadencées par les mouvements latéraux de ton bassin, les pokeball tapant tes cuisses dans un mouvement saccadés, que ta taille de guêpe mettait encore davantage en valeur. Les cheveux au vent, et sans pour autant que ce soit volontaire. Ce ne fut qu’après un bon quart d’heure de marche dynamique que la jeune demoiselle arriva à la plage. La douce odeur de sel qui englobait la plage toute entière emplissait ses narines et ses poumons à chaque bouffée d’air frais que tu prends et cela lui procurait un sentiment de joie qui grandissait en toi et gonfle ta poitrine. Tes deux prunelles aux couleurs de l’océan se délectent quant à eux non sans joie de la faune et la flore environnante qui l'émerveillent par leurs couleurs et leurs formes fantasques. Tu prends un petit plaisir non dissimulé à admirer ce spectacle naturel s’offrant à toi sans aucune retenue ni aucune pudeur.
Tes fantasmes sont devenus ton univers, et l'univers des autres, il n'y a que toi dans ton monde, les planètes tournent autour de Mary Jane Cohen, la gravité, les femmes, les hommes, les dieux, tout ces artifices sont là pour toi. Tu es la Reine, et tu le sais. Tes anecdotes tu les romances, pour faire croire à tous que t'es plus ou moins pur, et plus ou moins incroyable. T'es merveilleuse, les lumières bougent autour de toi, tournent, encore et encore, jusqu'à ce que tu tombes par terre, d'ivresse. Tes histoires, tu sais même plus si elles sont vraies ou pas, tu te souviens plus de ton passé, y'a plus que ce que tu as inventé. Et tu y crois dur comme fer. C'est ce qui t'intéresse, faire rêver les gens, qu'ils te regardent avec admiration, qu'ils ne puissent plus se passer de toi, qu'ils te vénèrent et t'aiment. Pourtant, bien au delà de ça, il y avait les autres.
▬ Toujours aussi lent... Quelle idée de se donner rendez-vous ici. Franchement. Ca fait trois heures que je t'attends.
Elle exagérait à peine. T'es accessible comme fille, charmante, captivante, amusante. Tu sais exactement ce que les gens recherchent et tu en profites. T'es intelligente, t'es assez mignonne, t'es plutôt riche en plus, t'es une une putain de fille surfaite, parfaite, tu fais croire que t'as pas de défaut alors qu'en fait t'en es bourrée. Déjà tu mens, et t'es lâche. Jamais t'affronte la réalité en face, tu préfères extrapoler et trouver des solutions. Tu ne la vois pas, tu ne veux pas la voir. Ton monde est tellement plus beau...
▬ Il faut vraiment que l'on discute d'une chose.
Petit sourire en coin, sarcastique. Mary. La salope. Comprenez-vous maintenant ? Notre charmante furie va provoquer assez de colère et de dispute pour que le peuple d'Alcea comprenne le fléau qu’elle représente. Une peste. La Peste. Simple et efficace. Peu de finesse, mais toujours d’une redoutable efficacité. Il faut bien quelqu’un pour rappeler à tous ces crétins leur idiotie perpétuelle. Et Mary s’est tout naturellement désignée pour accomplir cette lourde tache. Que voulez-vous, sa gentillesse la perdra.