Alcea Rosea ♣
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 La Colère S'Assume

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Narcissus
Hestia Elwing
Hestia Elwing
Narcissus

Féminin
Messages : 1115
Age : 29

Âge du personnage : 17 ans
Nombre de Badges : Badge Normal

La Colère S'Assume Empty
MessageSujet: La Colère S'Assume   La Colère S'Assume Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 12:28



La Colère S'Assume

AVEC : Noah S. Astaran & Alejandro K. Leone

Cela fait deux jours que Hestia est rentrée de sa dernière escapade en forêt et sa main la fait toujours terriblement souffrir. Elle finit par aller à l'infirmerie et le verdict tombe : fracture du poignet.

Ses Pokémons :La Colère S'Assume Miniat_3_r_228La Colère S'Assume Miniat_3_r_224La Colère S'Assume Miniat_5_n_552




Hestia était en ce moment d'une humeur massacrante. Toujours pas de Pokémon Plante à sa ceinture, un temps maussade, froid et gris qui la désespérait et un geste qu'elle commençait amèrement à regretter. Finalement, peut-être que frapper contre ce tronc d'arbre pour passer ses nerfs n'était pas une bonne idée... Depuis deux jours, sa main gauche avait enflé et lui faisait terriblement mal. Mais qu'elle idée d'avoir un orgueil aussi poussé que le sien. Cette fierté qui l'empêchait d'aller chercher de l'aide. Cette volonté d'assumer elle-même ses conneries, sans broncher. Comme si tout l'honneur des Narcissus reposait sur sa main.

Elle se trouvait parfois juste, parfois stupide. Juste quand sur un bureau elle parvenait à trouver un angle qui soulageait la douleur. Voilà, elle avait raison d'en chier là, elle s'en tirait toute seule. Stupide quand un mauvais geste la rappelait à l'ordre par une souffrance qui la faisait grimacer. Pendant deux jours, elle se maudit et se félicita à la fois, entremêlant dans sa tête ces deux sentiments totalement contradictoires qui lui faisaient de temps à autres perdre complètement ses moyens.

Comme un animal en souffrance, Hestia cherchait le plus possible la solitude. Elle fuyait sa chambre, haïssait le réfectoire, préférant la vieille bibliothèque ou un coin reculé de la plage. Elle dormait mal, très mal...

Cette dernière nuit avait été la pire de toute. Hestia, en plein hiver, suait comme si elle était en effort surhumain. Le sommeil semblait loin, si loin d'elle, à la narguer. Il la guettait du plafond, un sourire mesquin aux lèvres, alors qu'elle restait dans ses couvertures, l'esprit obnubilé par la vision de sa main gonflée. Aucune position ne parvenait à soulager son poignet. Il brûlait, comme s'il était en feu. Hestia serrait son drap dans son autre main, comme s'il cela pouvait atténuer la douleur. Mais rien n'y faisait. Ses draps étaient trempés, ses longs cheveux collaient sur son front... Elle était épuisée, à deux doigts de pleurer de rage tellement cette situation l'harassait...

Peu à peu, après une nuit qui parut une éternité, une lumière rosée commençait à se frayer un chemin entre les rideaux mal fermés. Hestia regarda autour d'elle. Yuki et Natsu étaient toujours endormies, leurs respirations lentes et régulières. L'espace d'une seconde, elle ne put s'empêcher de les envier. Elle tentait de rester le plus immobile possible pour ne pas faire bouger son bras gauche. Mais dans sa tête, elle aurait voulu être assez vaillante pour pouvoir retourner toute la chambre et se calmer en entendant le bruit froid des bibelots se brisant sur le parquet.

Elle sentait l'air ambiant se réchauffer sous les premiers rayons du soleil. Mais elle était loin d'être capable de se satisfaire avec un réconfort aussi insignifiant que celui-ci.

D'un mouvement lent, elle retira la couverture humide d'elle et se mit en position assise. Nouvelle morsure. Elle grimaça, se forçant à ne rien dire pour ne pas faire de bruit. Le moindre mouvement devenait insupportable. Elle n'avait plus eu faim depuis longtemps, trop occupée à se

battre contre la douleur que lui infligeait sa main.

Elle resta immobile un moment sur le bord du matelas, bloquée car elle ne savait pas où aller et avait peur de bouger à nouveau son bras. Mais elle était restée trop longtemps dans cette chambre, à attendre. Il fallait qu'elle quitte cette pièce. Réveillé par des mouvements suspects du lit, le Malosse se rapprocha doucement d'elle. Ne voyant aucune réaction de sa part, il se risqua à poser sa truffe sur le bras de sa dresseuse et continua par une lèche délicate. Mais Hestia faisait comme s'il n'existait pas. Le chiot était stressé, il se doutait bien que quelque chose n'allait pas. Elle d'habitude si affectueuse avec ses compagnons était devenue triste et renfermée même avec eux.

Hestia tremblait. Mais pas de froid. De rage, de peur... Le chiot émit un grondement sourd. Hestia lui offrit un regard épuisé avant de se tourner à nouveau vers le parquet.

Alors, doucement, elle se hissa sur ses jambes. Son visage crispé criait à lui seul la douleur que cela engendrait. Astian sauta du lit et se frotta sur sa jambe comme pour l'encourager. Hestia se traîna jusqu'à ses sandales et son long manteau. Ses chaussures ouvertes étaient les seules qu'elle parvenait à enfiler sans que cela ne nécessite de se baisser.

Doucement, elle sortit de la chambre. Son chiot la suivait de près, l'inquiétude se lisant dans ses yeux. Elle quitta le château, les yeux regardant droit devant elle. Son objectif était clair : l'infirmerie.

Elle ne pouvait plus assumer ça toute seule. Elle avait besoin de dormir, elle avait besoin de se concentrer sur autre chose... Elle avait besoin d'aide, aussi douloureux que cela pouvait être de l'admettre.

Elle était seule dans les rues désertes du campus. A une heure pareille, tous les élèves étaient encore endormis ou commençaient seulement à se réveiller pour les plus matinaux. L'infirmerie lui parut beaucoup plus loin que dans ses souvenirs et chaque pas lui faisait mal. Elle serrait les dents. Bientôt, ce calvaire serait fini.

Alors, l'infirmerie se dressa enfin devant elle. La Narci poussa la porte sans ménagement, sans frapper. Elle paraissait vide jusqu'à ce qu'un pas lourd résonne dans un des couloirs. Soudain, un corps immense, imposant, sortit de la pénombre. Il n'y avait aucun doute possible, il s'agissait bien de l'infirmier.

Le visage perlé de gouttes de sueur, le regard vide, le corps tremblant, Hestia se rapprocha de lui encore un peu. Elle montra d'un signe de tête l'avant bras qu'elle tenait de son autre main.

- Je crois que j'ai besoin de vous... souffla-t-elle à bout de force.

Pas de bonjour, pas de s'il-vous-plaît. Hestia souffrait trop pour se lancer dans des efforts de bienséance. A coté d'elle, le Malosse regardait l'infirmier avec des yeux profonds, comme s'il avait déjà compris qui il était.


(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
 

La Colère S'Assume

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Alcea Rosea ♣ :: Campus d'Alcea Rosea :: Administration :: Infirmerie-