Quelle sale journée. [Pv Sayuri] - FINI -

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Ici ou là-bas, on ira loin.

KOICHI ▬ Tu pourrais AU MOINS faire un effort !

Quatorze heures trente sept et toujours coincé dans ce rayon d'accessoires pour pokémon. C'était prévu depuis le début qu'il devait acheter un truc pour son caninos, mais le fait que ce dernier soit amèrement difficile concernant le choix de foulard pour canin n'était pas vraiment pris en compte.

KOICHI ▬ Si tu veux pas de ça je te prendrais des colliers, tu as le choix hein.

On pourrait le prendre pour un fou à s'adresser de la sorte à sa bestiole, mais autant ignorer les gens aux alentours, ils allaient pas comprendre à quel point ce caninos - qui répond au nom d’Élias - était plus qu'un simple pokémon et plus qu'un ami. À force de grandir avec, Koichi le voyait comme un frère.

KOICHI ▬ Et t'es mignon, mais Koko aussi a besoin que je lui achète un truc.

Koko n'était autre que son Korillon qui s'agitait sur son épaule. Bien que sa relation avec elle n'était pas aussi importante qu'avec Élias, Koichi n'allait certainement pas la mettre de côté pour autant.

Il attendit alors, fixant le canin qui regardait soit les colliers, soit les foulards. Bras croisés et ayant l'air légèrement agacé, le jeune homme n'a jamais été connu pour avoir une grande réservoir de patience. Il peut l'être, mais à des degrés bien différent pour bien des choses différentes. Malheureusement, faire les emplettes n'a jamais était une joie.

KOICHI ▬ Eliiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaas...

L'impatience monte à grand pas, mais le Caninos semble vouloir pousser son dresseur à bout. Pour pas changer.

KOICHI ▬ Bon là j'en ai ras le c- REVIENS ICI TOUT DE SUITE !

À peine a-t-il tourné le dos cinq secondes que le pokémon en profita pour courir en direction de la sortie du magasin. Il ne voulait pas avoir un quelconque objet autour du cou, visiblement, mais depuis quelques temps, Koichi s'est dit qu'il devrait fixer les limites maître/pokémon entre lui et les siens. Bien qu'il n'avait aucune autorité et bien qu'il soit à présent trop tard, notamment pour Élias qui n'a plus l'habitude d'être considéré comme un simple animal de dressage.

KOICHI ▬ ELIAS AU PIED ! COUCHER ! PAS BOUGER !

Koko était toujours sur son épaule quand il s'est mis à le poursuivre. La course-poursuite dura quelques minutes. Jusqu'à ce qu'Elias décide de tourner à gauche, de se cacher derrière une jeune fille et que c'est juste face à cette jeune fille que son dresseur allait se heurter.

Un impact plutôt lourd, surtout quand on s'y attend pas. Cependant, pas assez pour que le jeune homme se retrouve sur le sol, va savoir pour l'étrangère qu'il venait de percuter.

KOICHI ▬ P-Pardon je courais après cett-... Oh.

En fait, la jeune fille n'était pas si étrangère que ça. Maintenant qu'il a prit le temps de bien regarder, c'était une agréable surprise de tomber sur elle. Cette fille à qui il prenait plaisir d'embêter avec toutes sortes d'insinuations salaces qui lui passe par la tête. Allez savoir si c'est sincère ou non. Bon, dans un endroit public, mais quand même.

KOICHI ▬ Je m'excuse et l'autre aussi, s'excuse.

Elias était juste derrière, assis et fixant ailleurs pour mimer un semblant d'indifférence à tout ceci. Du genre Moi j'ai rien à voir dans cette histoire.
Saleté va.

KOICHI ▬ Il manque un peu - beaucoup - de discipline, mais c'est un brave ch- AÏE !

Le mot tabou qui est déconseillé de prononcer ; Chien. Ce caninos ne supportait pas qu'on l'appelle comme ça et pire encore, de la part de Koi'. Résultat des courses, il se fit mordre le mollet, se retenant grandement de hurler de douleur..

KOICHI ▬ I-Il manque vraiment de discipline...

Sa voix semblait s'étouffée sous la douleur et faire preuve d'abstinence pour entrer en guerre avec lui sous les yeux de la jeune Menthae était de mise.
Quelle sale journée.

Abstiens-toi de tout commentaire…

Ou comment risquer l’intoxication alimentaire et faire comme si de rien n’était.

Elle prend le verre remplit d’un liquide douteux et le porte à ses lèvres. L’onde jaunâtre se glisse sur sa langue et se répand lentement dans son œsophage, seules quelques gouttes glissent le long de son menton, presque au ralentit, et lui tire une grimace dégouté.

« Et nous avons une gagnante ! »

L’animateur s’agite derrière le comptoir de la crêperie, comme heureux d’avoir –enfin- trouvé une personne capable de jouer au « Mélange mystère d’Ichimae » sans vomir tripe et boyaux.
Mais le liquide retourne en un mouvement brusque et convulsif dans le verre. Sayuri vient de recracher, son geste à certes, été involontaire, mais son estomac n’a pas put supporter l’immondice. Comme si elle aurait put avaler un truc aussi vomitif, qu’elle avait l’habitude de participer à ce genre de défi stupide et machiste. Ses yeux se sont fait légèrement brillant, cette chose reviendrait hantée son sommeil, ça c’était certain, et son regard luisait de larme de dégoût retenus. Mais ça Gelk n’en a que faire, il fallait que sa dresseuse avale une mixture non identifié pour gagner ce stupide défi ? Rien de plus facile. La fière elekid ne connaitrait pas le mot défaite pour une action aussi simpliste. Alors, elle ignore le regard dégouté –traumatisé !- de la Menthae et pousse un nouveau breuvage dans sa direction, provocatrice.
Le regard de l’ex ranger se fait exaspéré, pouvait-on lui rappeler comment elle en était arrivé là déjà? Quoique non, elle n’avait vraiment pas envie de savoir. Sa situation était assez pathétique sans qu’on en rajoute.
Résignée, Sayuri saisit le gobelet, et avale le liquide d’une traite.

« Et bien ça alors… Vous êtes bien la première à retenter votre chance aussi vite… »

Sans déconner…

Etait-ce de l’admiration ou du dégoût qui suintait de son regard ? Peut être un mélange des deux. Ou de la fascination morbide. Difficile à dire.

« Pourrions-nous éviter de parler de ce que je viens de faire ? Donnez-moi juste mon verre gratuit s’il vous plait.
_ Bien sûr, mademoiselle. (Son regard se fit ouvertement compatissant… Doux Jésus.) Tenez, voici votre milk-shake.»

Après avoir saisi son gobelet, l’étudiante hésite un instant. Ses sens et son estomac la pousse à se diriger vers les sanitaires les plus proches, mais son instinct lui souffle de ne pas bouger d’un iota, de simplement attendre que sa nausée grandissante s’apaise. Et puis, tant qu’elle ignorait ce qui se trouvait dans son verre (parce que oui, la réaction du vendeur n’était pas pour la rassurer), elle pouvait toujours imaginer qu’il ne s’agissait que d’un remède quelconque, enfin, si elle conservait ses incisives fermement plantés dans sa lèvre inférieure. Et quelle évite tout juste geste bru…

« P-Pardon je courais après cett-... Oh. »

Quelle évite tout geste brusque.
Relevant lentement le regard et contemplant désormais le nouvel arrivant, la demoiselle essaie calmement d’ignorer la douleur qui se diffuse insidieusement dans son postérieur. Et celle plus explicite qui agite son estomac.

« Il manque un peu - beaucoup - de discipline, mais c'est un brave ch- AÏE ! I-Il manque vraiment de discipline... »

En théorie, c’est le moment où elle saute sur ses pieds, l’agonise d’injure en tout genre et à l’aide de son regard, l’écrase sous le poids de son mépris. Mais pour cela il aurait fallu que Sayuri soit une de ces pimbêches superficielle qui hurle à chaque fois qu’un protagoniste à le malheur de les percutés, autrement une dit une pétasse froufroutante et arrogante. Tout ce que la jeune fille déteste en somme, et puis, restons « positif ». Au moins elle avait réussi à préserver sa boisson… Et quelques mètres plus loin, Meerin et Gelk se fendaient royalement la poire en se roulant par terre. Traitresses…

« Tel maître, tel caninos, éluda-t-elle d’un ton didactique. »

L’iwasuru sauta sur ses pieds et épousseta distraitement sa jupe, non sans esquisser une grimace des plus explicites. Son derrière lui, était toujours aussi douloureux.

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Ici ou là-bas, on ira loin.

Quelle charmante jeune fille.
Non vraiment, elle possédait un caractère digne d'une vraie lady, on peut vraiment prendre du bon temps en entendant ces charmantes paroles venant de la part d'une fille aussi casse-couille. Parfois, Cael se retenait réellement d'être vulgaire, mais à quoi bon, ça servait à rien. Comme on lui a souvent rabaché depuis qu'il est tout petit. Enfin, c'est ce que sa maîtresse d'école primaire lui disait et non ses parents. Rien de bien nouveau, si on pouvait dire la chose ainsi.

Pour cette fois, Élias décida de lâcher son maître de lui-même, fixant ensuite la jeune fille d'un air curieux, puisqu'il ne l'a jamais vu auparavant - ou alors il n'y a pas fait attention. Peu importe, ce pokémon n'appréciait pas trop la présence de l'Elekid et sa dresseuse puait cette odeur à des kilomètres. Vieille rancœur envers les pokémons électriques, que voulez-vous.

KOICHI ▬ Et encore, il est super imprévisible.

Cael sorti une pokéball pour mettre Koko à l'intérieur. La pauvre, elle était facilement intimidante. Actuellement, le seul qui soit suffisamment assez courageux pour tenir tête aux autres, c'était son caninos. Ce qui est tout à fait normal lorsqu'on est un chien de garde.

KOICHI ▬ On peut pas dire que tu es autoritaire avec tes bestioles.

Facile de remarquer un pingouin et une pile électrique non loin, sachant en plus de ça de quoi est composée la team de cette fille.

Cependant, un détail attira son attention. Le teint pâle et la légère sensation d'être en face d'une malade qui avait bien du mal a rester sur place. C'était vraiment pas encourageant de la savoir comme ça.

KOICHI ▬ ... Tu te sens bien ?

Son caninos s'approchait d'elle, s'autorisant alors à la renifler pour détecter quoi ce soit. Les pokémons de type chien sont connus pour flairer une émotion mauvaise, une sorte de sixième sens comme la peur ou la peine. Bref, des vrais détecteurs de mal-être. Comme les vrais chiens.

KOICHI ▬ Y a les toilettes, juste là... Enfin sauf si t'es malade.

Lui aussi, était sans gêne, il oublia bien vite sa douleur au mollet et posa sa main sur le front de Sayuri, juste pour vérifier si elle n'avait pas de fièvres. Comparant alors sa température à la sienne, procédure normal pour détecter une quelconque trace de fièvre.

KOICHI ▬ T'es légèrement chaude, mais sans plus.

L'air de rien, comme d'habitude.

Spoiler:

Indescriptible

Ou comment ignorer ce qui devrait pourtant être évident

« On peut pas dire que tu es autoritaire avec tes bestioles... Tu te sens bien ? »

Celle la, on ne lui avait encore jamais faite.
Il y a un temps de flottement tandis qu’il observe son visage pâle, un reflet d’amusement traverse le regard de l’Iwasuru. Puis elle le fixe en retour, milk-shake à la main, comme si elle n’avait pas été sur le point de rendre son petit déjeuner il y a moins d’une minute.

« Je ne suis pas en pleine forme, mais ça ira. »

Toute la question est là : Tiendrait-elle vraiment le coup ?
Posez-la au pauvre appendice malmené, sa réponse serait sans équivoque : Non, la demoiselle colorera votre jolie chemise d’une seconde à l’autre. Et pendant un temps c’est bien ce qui semble s’annoncer. Le visage blême, la commissure des lèvres qui tressaute, et cette sorte de tension qui semble contracter ses abdos à intervalle régulière, qui sert ses doigts autour du gobelet en plastique. Cette fois elle le ne regarde pas le caninos, mais bien le dresseur. Droit dans les yeux.

« T'es légèrement chaude, mais sans plus. »

Son regard se relève dans une veine tentative de voir la main étrangère posée sur son front tandis que ses lèvres se referment sur la paille colorée. La nausée s’atténue, sans pour autant disparaitre. Pour plusieurs raisons. Par ce que le gout immonde s’attarde sur sa langue, déjà. Par ce que quoi qu’elle fasse, ce liquide là, serait à tout jamais incrusté dans ses papilles gustatives. Et enfin par ce qu’elle mourrait de faim et qu’elle ne dirait pas non à un bon déjeuner.
Et puis qu’est ce que Cael faisait là ? A part se faire mâchonner par son caninos, évidemment.

« Non Cael, je ne suis pas malade. Je meurs de faim en revanche. »

Ce n’est pas dans ses habitudes, d’être aussi « ouverte ». Pas qu’elle soit une totale introvertie, mais la solitude était devenue sa plus fidèle compagne au fil du temps. A croire que cette académie avait une « bonne influence » sur son mauvais caractère… mouais, on y croit.

Elle aspire dans le vide. C’est fou comme elle n’était pas douée pour la communication. Ses paroles restent malhabile, un peu sec, parfois, lorsqu’elle n’y prête pas grande attention. Elle avait prit l’habitude de se servir de ces mots pour blesser son prochain, les lapidés à coup de mots dur comme un roc pour obtenir cette paix que la guerre intergroupe lui interdisait. Aimable, douce, attentionnée… elle pouvait l’être aussi, avec ceux qui avaient retenu son attention, s’étaient approprié son affection. Ils étaient peu nombreux. Cael n’en faisait pas parti, pas vraiment. L’Iwasuru ne savait pas comment le considéré. Ni ami, ni ennemi. Alors quoi ? Immobile une seconde, elle sonde de son regard où la perplexité perce à travers quelque chose qui ressemble à une esquisse de sympathie.

« Tu peu déjeuner avec moi, si le cœur t’en dit. »

Elle a un sourire un biais, et une nouvelle lueur dans le regard.

« Si tu as fini de te faire disputer par ton pokémon, évidemment. »

Spoiler:

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Ici ou là-bas, on ira loin.

Mouais bon.
Bien qu'elle disait le contraire, ça se voyait bien qu'elle luttait contre quelque chose. Mais le simple fait de la voir ainsi ne donnait pas envie d'en savoir d'avantage. Si elle disait qu'elle allait bien, alors très bien, il n'ira pas plus loin que ça. Néanmoins, peut-être que le fait d'aller manger n'était pas une bonne idée. Rien que l'image d'elle en train de dégueuler ce que son œsophage contenait...

Mademoiselle a faim, dans ce cas, autant l'inviter quelque part où la nourriture n'était pas réellement lourde et ainsi, éviter une quelconque possibilité de la voir dans un état aussi désastreux. Il avait vraiment pas besoin d'un tel spectacle sous ses yeux. Vraiment pas.

KOICHI ▬ Ah ah ... Il me mord seulement pour me montrer son mécontentement.

Oui, on peut dire que c'était étrange, mais si seulement les pokémons pouvaient parler, alors Elias serait surement cataloguer parmi les plus râleurs qu'on pourrait croiser dans cette académie. Peu importe, peu importe. Il se trouvait en face d'une jeune fille qui semble avoir faim, va savoir ce qu'il pourrait lui proposer, à présent. Ses pas se dirigeaient vers une direction quelconque, regardant les alentours tout en poussant un léger soupir, tandis que sa main fouillait sa poche à la recherche de sa cigarette, s'apprêtant bien à la fumer et tant pis si c'est interdit.

KOICHI ▬ Si t'as faim et vu ta jolie tronche, autant prendre quelque chose de léger.

Elias boitait légèrement, puisque ses blessures n'ont pas encore étaient guéris, d'où les pas lents, pour ne pas presser le canin. Ca l'emmerdait bien, de le voir comme ça. Surtout que si il avait eu un minimum de prévoyance, un entrainement régulier aurait été fait depuis longtemps, mais bon. N'ayant pas calculé le fait qu'un jour un abruti grande gueule vienne le défier pour des conneries, c'est tout de même arrivé.

KOICHI ▬ Puis, je vais pas tarder. Je suis juste là pour prendre quelques trucs.

Ouais, il n'était vraiment pas son assiette, aujourd'hui, mais vraiment pas. Même pas la force de la taquiner ou de la mettre mal à l'aise, rien de tout ça, il avait trop l'esprit ailleurs et qui plus est, Elias ne pouvait pas marcher pendant des heures, malheureusement.

KOICHI ▬Donc, je t'accompagne, histoire de lui prendre un truc et te payer quelque chose - en bon gentleman - , mais je pourrais pas rester longtemps.

Excuse-le, Sayuri.

Have a good lunch!

Comment ça y'a plus de tarte aux pommes?

«Si t'as faim et vu ta jolie tronche, autant prendre quelque chose de léger.
_ Ahah, je suis pliée en deux.»

Le brouhaha engendrer par la foule couvre par moment la voix du Menthae, mais pas assez longtemps pour que ses propos restent incompréhensible, cependant. Surtout pour quelqu’un qui avait apprit à faire abstraction à ce genre de fond sonore parasitaire. Elle aimait le calme, l’Iwasuru, et ne s’en était jamais caché.

« Puis, je vais pas tarder. Je suis juste là pour prendre quelques trucs.Donc, je t'accompagne, histoire de lui prendre un truc et te payer quelque chose - en bon gentleman - , mais je pourrais pas rester longtemps.
_ Comme tu voudras.
_ ‘Plouf !»

C’est finalement le pépiement de Meerin qui lui fait baisser les yeux et fixer son regard sur ses pokémons. L’elekid scrute la façade d’un restaurant, le regard brillant d’excitation, une Meerin sautillante à sa droite. Oh. Ca, ça voulait dire que son porte monnaie allait encore trinquer. Elle considère ses protégées avec une petite grimace sur le visage, et un reflet de quelque chose comme de l’exaspération. De toute évidence, elle ne remettrait pas les pieds dans un centre commercial avant une bonne décennie.

Il lui faut quelque seconde pour détacher son regard des deux insouciantes pour le poser sur le pokémon d’Itsuki. L’exaspération s’estompe, remplacée par une touche de curiosité. Elle le scrute avec une attention aussi prolongé que celle qu’elle a consacrée aux pokémons qu’elle sauvait dans le passé. Un regard quelque peu dérangeant, fixe et impudique.

« Hum… tu devrais l’emmener voir un médecin pokémon.»

Une phrase. Qui veut tout et rien dire à la fois. Elle s’étire, retint un bâillement, et rentre dans le restaurant, Gelk et Meerin sur ses talons. Elle avait envie d’une tartiflette tiens…

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Ici ou là-bas, on ira loin.

Ca, c'était le bouquet.
Soit elle se sentait réellement obligée de l'enfoncer comme ça, soit elle ne l'a pas fait exprès, dans tous les cas. Ca n'allait réellement pas. Elias faisait des efforts pour montrer qu'il n'avait pas mal, mais la remarque de la jeune fille n'était pas des plus discrets et bien entendu, ce n'était pas la chose à préciser, que son caninos avait besoin d'un médecin. Il savait qu'il était un abruti, mais quand bien même, pas à ce point.

Pendant qu'elle avançait pour son estomac, Koi' lui, fixa son compagnon dont la patte semblait mal en point. Avait-il lui aussi pitié de son dresseur ? À un tel point qu'il se força de ne pas geindre de douleur à chaque pas effectué jusqu'à présent ? Si seulement il pouvait, il lui demanderait et ce dernier lui répondrait que oui, il souffre. Enfin, si seulement les pokémons pouvaient parler, bien entendu.

KOICHI ▬ ... Changement de programme, j'y vais maintenant. À la prochaine.

C'était rapidement dit et vite décidé, mais c'était certainement la chose à faire, vu à quel point la patte du caninos semblait vraiment pas en état d'aller plus loin qu'entre l'école et le centre commercial. C'est donc, sans attendre, qu'il tourna le dos à la jeune Sayuri. Bien sûr, ce n'était pas dans ses habitudes de laisser les gens comme ça, mais honnêtement, l'esprit n'y était pas et il ne pouvait pas s'empêcher de penser à autre chose. Lui en vouloir ? Il ne pouvait pas lui en vouloir, puisqu'elle ne doit pas savoir à quoi il pense exactement pour un changement soudain d'attitude.

Tenant fermement son sac et ordonnant à son canin de le suivre sans pour autant presser le pas. Sa direction fut celui de la sortie et c'est tout. Il se fera pardonner un jour - qui sait - si jamais elle lui donne l'occasion de se racheter, bien entendu.

Spoiler:

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