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 Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés.

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MessageSujet: Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés.   Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés. Icon_minitimeJeu 1 Nov 2012 - 4:10



D’un noir uni, le ciel couvrait l’horizon de son linceul opaque, elle offrait une étrange perspective de sérénité, et ce en dépit des festivités nocturnes. Les bruits musicaux résonnaient au loin, rythmées et bien sonore jusqu’aux recoins des enceintes de l’école.
Le corps engourdit par les rafales de vents glacées, Lansfeld considéra le couvre-feu. Était-il bien raisonnable de parcourir les sentiers externes de nuit par un tel temps sans la moindre source de chaleur ? Son manteau certes épais le maintenait à une température acceptable, mais ne parvenait pas à chasser les fourmillements continus de part et d’autre de son être, hurlant son intolérance au froid. Abandonnant l’idée de chasser ses tremblements frénétiques, il considéra de rentrer. Très sincèrement, pourquoi faire ? Retrouver qui ? De ses amis, il s‘y était soustrait sans trop de raisons apparente. Une envie, simple envie de paix et de solitude durant l’heure des effusions sociales. Retraçant son parcours, il se remémora ses quartiers Narci, en plein essor d’activité et de divertissement éphémères. La grande salle de théâtre, bondée d’artifices et mouvements.. Nul ne pouvait échapper à cette frénésie festive, engendrant des déplacements populaires considérables, pour quelques déguisements souvent de mauvais goût.
Trainant des pieds, il s’adossa contre une paroi vitrée, reprenant son souffle fatigué par son combat contre le vent. Et sans trop comprendre, au contact du verre, son dos se laissa envahir d’une chaleur agréable, inattendue.
Se retournant aussitôt, il compris. La serre, continuellement chauffée pour ne pas affecter les différentes plantes s’y trouvant. Maintenus à température ambiante, la salle devait être bien agréable.. Considérant la chose, il s’élança à l’intérieur, inexplicablement déverrouillée. Y avait-il déjà quelqu’un à l’intérieur ? Qu’importe, le lieu était suffisamment grand pour une centaine d’étudiants, le tout étant qu’ils modèrent leurs décibels.
Une nuit sans étoiles, c’est aussi l’obscurité dans sa forme la plus complète. Les lumières sont éteintes, et pourtant le chauffage fonctionne. Le courant a du être fermé pour le couvre feu, rien d’étonnant. C’est pourquoi, il va falloir avancer à l’aveugle. Risqué, mais il a souvenir d’avoir vu des locaux plus ou moins potables un peu plus loin, peu qu’il traverse ces champs de verdure, en proie à des ennemis particulièrement dangereux. Car dans le noir, il n’avais pas l’avantage.
Levant sa pokeball, son choix se porta sur Kraknoix. Tous en sa possession étaient sensibles à la plante, mais selon lui prendre le plus agressif aiderait à dissuader toute hostilité. S’enfonçant dans l’épaisse touffe d’herbe, leur bouts lui caressait le visage à mesure qu’il avançait. Ses pieds avançaient à tâtons, priant pour ne pas écraser une créature inopportune. Stop. Un mur, bien. Avec le temps, il commença à situer les lieux avec beaucoup d’imprécision, mais à en reconnaitre des morceaux. Et c’est à ce moment qu’en levant la main pour atteindre ce qu’il prenait pour une porte que sa main disparue dans la nuit, enveloppée par des ronces. Elles pénétrèrent au plus profond de son épiderme, causant de larges entailles. Des corps se déplaçaient autour, agitant des ronces similaire. Et lorsqu’il voulu lancer Kraknoix, seul un faible cri s’échappa d’une masse de lianes ondulant. Acculé, Lansfeld plongea de sa main libre dans sa veste pour y prendre une deuxième pokeball. Hypotrempe. Apparaissant au milieu de cet enfer, le dragon de mer envoya des jets d’eau désespérés en toute directions, bien que l’efficacité soit douteuse. Pourtant, il n’en suffit pas davantage pour libérer sa main et tant qu’Hypotrempe se faisait étrangler, le rappela prestement. S’agenouillant, il déracina quelques lianes avant de reconnaitre la couleur rouge ocre de son Kraknoix, et le rappela immédiatement.
Paniqué, il s’élança en ligne droite durant plusieurs mètres, griffé, frappé moqué au passage avant de finalement s’écrouler à terre, hors de portée des plantes. Sa main lui faisait atrocement mal, et en plus de cela, ses équipiers avaient subit de sérieux dommages. Exténué, il s’adossa contre le mur, assis et se laissa s’assoupir.




Dernière édition par Arazer Lansfeld le Jeu 1 Nov 2012 - 21:07, édité 1 fois
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Menthae
Tamara N. Cohen
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MessageSujet: Re: Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés.   Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés. Icon_minitimeJeu 1 Nov 2012 - 16:23

i can't let you like this

Cette soirée n’était pas pour elle. Non, elle n’aimait pas du tout Halloween. Cette fête où tous s’affublaient de costumes grotesques et ridicules, parfois même vulgaires. Où il était devenu commun pour les demoiselles de revêtir des tenues indécentes, et qu’on les félicite pour ce fait. Vraiment, cela n’avait aucun sens, et elle ne prenait aucun plaisir à cette mascarade. De plus, célébrer les monstres et autres créatures étranges n’était pas pour elle, qui quotidiennement, avait parfois l’impression d’en être un. Et dernier point, non des moindres, elle était bien trop timide et effacée pour imaginer faire la fête parmi les autres. Car même les Menthae, habituellement tranquilles et très studieux, semblaient enclins à se déchaîner un peu ce soir. Craignant de ne pas être seule et tranquille en cette soirée, partageant sa chambre avec d’autres, elle s’était mise en quête d’un lieu plus tranquille, accompagnée de ses deux Pokémons, bien sagement blottie dans ses bras pour une, l’autre la suivant, silhouette tout aussi fantomatique que sa maîtresse, d’ailleurs.

Ses pas lents résonnaient à peine dans le couloir, le bruit de ses bottes étouffé par le moelleux tapis. Sa tenue était à l’image de sa personne. Pâle, figure éthérée, légère. Vraiment, elle affectionnait beaucoup le blanc, qui pourtant, accentuait la pâleur de sa personne. Mais d’une façon bien plus flatteuse et délicate qu’un vêtement sombre le ferait. Ainsi, sa tenue de la soirée était un pantalon gris perle soulignant la finesse et la longueur charmante de ses jambes, assortit à un chemisier blanc décoré de dentelles tout aussi blanches, fines et très féminines, sur les manches, le col et une partie du buste. Partie d’ailleurs bien enserrée par le tissu de coton blanc, le tout ne faisant au final que mettre ses courbes plus en valeur encore. Toujours aussi frileuse, elle portait également un manteau bien épais et long, affleurant ses genoux. Pour l’heure, ses deux compagnes étaient toujours hors de leur Pokéballs, suivant la jeune femme à la trace, visiblement soucieuse de ne pas la perde de vue.

Elle croisait de temps en temps des gens, les saluant lorsque ces derniers faisaient le premier pas, préférant cependant ne pas se faire remarquer. Se maudissant intérieurement de ne pas être capable de montrer autant d’entrain et d’amusement qu’eux; incapable d’aller plus souvent vers les autres. Prendre du bon temps en leur compagnie. Être un véritable animal social et agréable. Non, elle préférait se cantonner dans sa position et situation de demoiselle passant inaperçue, un spectre diaphane et effacé. Pourtant, elle en souffrait. Malheureusement incapable de trouver la force d’avancer réellement à grand pas, préférant les pas lents et prudents, hésitants. Le regard souvent bas et gêné, anxieux. Si frêle et fragile. Si seulement. Si seulement quelque chose ou quelqu’un pouvait lui donner un peu plus de confiance en elle. De quoi relever la tête et la sortir hors de ses ennuis. Pour respirer, pour de vrai.

Son idée première était de rejoindre la douce tranquillité du planétarium. Son ambiance tamisée et sereine, ce plafond brodé d’étoiles scintillantes et pourtant factices. Mais en arrivant devant la porte de ce dernier, elle s’était rappelé que ce genre d’ambiance était aussi très appréciée des couples, ce qui lui fit renoncer à s’isoler là-bas. Quelle gêne ce serait de se retrouver face à deux amoureux en train de se bécoter ! Non pas qu’elle soit prude ou facilement intimidée par ce genre de choses (cependant pas non plus très à l’aise), simplement, ce serait très malvenu de sa part de les déranger. Et elle ne saurait plus où se mettre.

Ainsi, à nouveau en quête d’un lieu où trouver calme et tranquillité, elle avait décidé de sortir des quartiers de Menthae, pour une destination qu’elle affectionnait grandement. La Bibliothèque centrale, mais surtout, les serres. Elle s’y rendait souvent, malgré sa légère allergie au pollen. Qu’étaient donc quelques éternuements et un nez qui coule un peu, face à de magnifiques fleurs odorantes et colorées ? Non, elle ne regrettait jamais ses escapades là-bas. Par contre, elle déplorait le froid environnant, qui la força d’ailleurs à faire rentrer ses deux Pokémons dans leurs pokéballs respectives, pour ne pas qu’elles tombent malade. Toujours très soucieuse de leur santé et bien-être. Et, tout en serrant le tissu molletonné et épais de son manteau contre sa gorge, elle longea le petit sentier, pour finalement apercevoir le bâtiment devenu la possession de la nature environnante. L’effet n’était pas déplaisant.

Pas de lumière dans les serres. C’était surement vide, et elle en était ravie. Connaissant les lieux, elle n’eut pas trop de mal à entrer en évitant les plantes parfois un peu trop vivaces et autres dangers, pour atteindre l’interrupteur. Par contre, quelque chose était étrange. N’ayant personne dans son champ de vision, il lui semblait pourtant entendre un souffle, quelqu’un ou quelque chose respirant. Quelque peu trouillarde, on ne se refaisait pas, elle fit sortir Tinuviel, la plus vaillante des trois demoiselles, et s’avança. Pour tomber sur un jeune homme assoupit. Encore, si ce n’était que cela…

Elle le reconnaissait, et un frisson désagréable s’empara d’elle, une envie de fuir. Arazer Lansfeld. Ce garçon avait le don, pas si exceptionnel que ça, de la terroriser. Et puis, il était si vilain avec ses pokémons, les poussant à bout, sans tendresse ni considération. Quelque chose qui la révoltait. Cependant, quelque chose de plus grave que cela attira les prunelles carmin de l’albinos. Il était blessé ! Mais que lui était-il donc arrivé ? Ne se posant pas plus de question, elle récupéra une trousse de soin dans une petite armoire, les habitués du coin se blessant parfois avec les ronces ou autre. Revenue à sa hauteur, ses deux Pokémons profitant à présent de la chaleur bienfaisante des lieux, elle s’agenouilla près de lui, tant pis pour la saleté se retrouvant sur son pantalon.

Et doucement, elle se mit à soigner comme le pouvait sa main, nettoyant les griffures parfois profondes, pour ensuite panser sa main. Elle avait préféré ne pas le réveiller. Histoire de le mettre devant le fait accomplie plutôt que devoir supporter son regard tout du long. Car malgré tout, Tamara était gentille, et s’inquiétait pour les autres. Oui, même ce garçon qui la faisait se sentir si mal et qui l’intimidait tant. Et puis bon. Le désinfectant, ça piquait. Il se réveillerait, pour sûr.

N’y pensant pourtant pas, ses mains froides mais douces, un peu hésitantes, tenaient la sienne, en prenant soin au mieux, malgré sa maladresse. Soigner les Pokémons étaient sa passion, et les humains n’étaient parfois pas si différents.


Dernière édition par Tamara N. Cohen le Dim 25 Nov 2012 - 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés.   Les liens sont comme des ronces, il déchirent la peau une fois délogés. Icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 0:00




Uni par ce noir complet, Lansfeld ne pouvait dire depuis combien de temps ses tremblements s’étaient atténués, ni son état de semi-conscience était bien réel, où s’il s’imaginait simplement d’imaginer rêver… Les bruits extérieurs résonnaient avec une intensité variables, désordonnés, et tandis que sa tête s’alourdissait, le reste de son corps lui semblait flotter, hermétique à la moindre sensation…
La douleur bientôt ne fit plus effet, et seule une impression de chaleur envahissante persista.

Avant de brutalement revenir en arrière. Sa main droite vivement agressée le laissa plein d’effroi, inspirant bruyamment. Le cœur complètement déboussolé, sa gorge coinçait les sons au fond de lui jusqu’à en bloquer sa respiration. Et les vives douleurs sur sa main ne l’aidaient pas à stabiliser sa peur…
La tête encore très vaporeuse, il s’élance sur le coté gauche en emportant la main et son corps plus ou moins insensible à toute nouvelle douleur, se trainant loin de ce qu’il prenait pour d’autres ronces..
Finalement, il parvient à cracher de l’air et inspire profondément. Sa gorge est rauque et sa voix en devient déphasée…


- M….er…de…. Mmm…..eeerde… 

Les mots s’échappent, hachés et rocailleux. Ils clignent et descendent avec un gout aigre et acide. Sa gorge est sèche à en avoir la nausée tant ses repères sont devenus flous…
Se trainant misérablement à même le sol, sa main droite râpe le mur et lorsqu’il la replie vers son torse, le filet rougeâtre finit de lui arracher un second cri d’incompréhension. Noyé dans sa cécité, il se sent mis à nu, terriblement vulnérable, fragile et humilié au point d’en ressentir le besoin de s’engouffrer dans un trou loin des hommes. Fuir pour ne plus jamais se regarder en face…

Finalement, il s’étend par terre.
Inspirant d’un rythme bien sonore, sa poussée de panique s’atténue progressivement. De grosses sueurs s’échappent de son front, et les tremblements reviennent. Il ne fait pas froid pourtant, mais les élan de frayeur hérissent le poil, et cette odeur de verdure commence à vraiment lui donner le tournis. Une horreur sans nom…
Mais il y a dans l’air autre chose, comme un parfum plus délicat, plus sucré qui n’a rien de végétal.

Mu par cette senteur, il se redresse, assis en sa direction. La vision est encore un peu trouble, mais la présence blafarde illustre ses yeux pixellisés. Quelqu’un…
Le cœur tombant à même le sol, il ne s’entend même plus respirer. Ses lunettes grisées brouillent quelque peu l’apparence du témoin. Blanche comme les flocons à l’extérieur, quitte à avoir quelqu’un, il aurait souhaité que ce soit Yuna. Mais son tempérament laissait peu de chance à sa présence en ermite ici. Et à bien y regarder, il semblait effectivement connaître cette personne. Tamara Cohen, une étudiante en soins très renfermée, et d’apparence quelque peu morbide… Mais au physique très doux et agréable… Quoi ? Qu’est-ce que Cohen vient faire dans l’histoire ? Pourquoi est-elle ici, en sa présence et surtout pourquoi est-ce qu’il a agit aussi minablement devant ses yeux ???
Le cycle cardiaque a repris son cours, et une indignation personnelle ressurgit.
Encore à moitié affalé, il ne pris pas la peine de se relever.


- …pardon. Avec l’étrange douleur au réveil, j’ai bien cru qu’une plante carnivore me dévorerait… Ou quelque chose du genre.   

Hésitant à continuer, il préféra ne pas avancer la conversation. Trop de questions lui bouffaient la boîte crânienne pour en poser, et il n’était pas certain de converser avec la dite Cohen.
Et pour tout dire, cela ressemblait à une énorme blague.



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