Quel ennui ... Jouons !

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• Escapade paisible ... non, pas tant. •

Dans le Lac. Il est huit heure.

Je ne veux pas être dérangée. Voilà la première pensée qui me vient à l'esprit en cette matinée. Faisons nos affaires ! Je prends mon sac, ma trousse de secours, de quoi manger, mes pokéballs, ma carte de la région.

"Ah, j'oubliais. Je dois terminer cette petite affaire ...", dis-je intelligiblement.

Le papier du bout des doigts, je saisis de l'autre main de quoi écrire : "Quiconque me cherche, je suis au Lac des Rochers !" Hmm ... Est-ce vraiment nécessaire de ranger les lieux ? En y pensant, je fais et défais sans fin ! Une autre fois. L'heure est au repos.

Le campus est vide, c'est un jour de repos, tous se repose. Ah ... Vite, un peu de nature ! Je n'en peux plus, j'ai l'impression que ma tête va exploser à tout moment. Cette pression, ces projets sur le feu me rendent à fleur de peau. Je pourrais sentir ma vie se consumer en moi. J'exècre cette vision qui s'aligne face à moi. Cette état de vieillesse illusoire, une existence redondante ... Ce qui m'entoure me parait si frais, lorsque l’intérieur se flétrit. Il faut qu'un peu de lumière pénétrante me fasse renaître de mes cendres.

Je sais ce qu'il faut que je fasse, aussi je m'empresse à essayer de les exécuter. De murs en murs, de déception en déception. Je finis par me réveiller, et me dire : "Un peu de patience."

Assez pour me retrouver enfin au Lac ... Je peux enfin m'allonger, et apprécier. Je n'ai envie de rien, je n'ai besoin de rien. Le temps qui passe adoucit mes mœurs. L'herbe qui m'amortit me réchauffe le cœur. Et, cette brise qui passe avec assurance requinque le peu de volonté qui subsistait. J'entends le doux chant des animaux alentours ... Si harmonieux. Ce bien-être me manquait.

Rien ne vaut ces instants de paix.

Si.

Les instants de bonheur partagés ... Qui arrivent souvent en autant de temps qu'il en faut pour le dire ... Et, c'est peu dire ! En effet, à peine eus-je le temps de le penser que j'aperçois une silhouette humanoïde au loin. La main posée sur le front en sa direction, je me demande qui me rejoint ?

Une malice se glisse sans supplice en moi ... Amusons-nous un peu ! Je décide de me cacher du mieux que je peux entre les rochers de ce Lac, prenant soin à ne pas être débusquer.

- "Hmm ... C'est peu original.", me dis-je.
- "Plongeons !", ne laissant dépasser que ma tête.

Je me sens à présent l'âme d'un prédateur, et porte un œil sur ma proie ... Huhu. Les canines sorties, l'oreille à l'affut, et l'instinct en éveil. Tempo !

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• Fais ce que je pense, pas ce que je dis ! •

feat. Koizumi Shoïjô.

Dans le Lac. Il est neuf heure.

- "KOIIIIZUUUMIIII !", criais-je.

Il fallait que je tombe sur ma proie favorite ! La belle aubaine. Je vais me déchainer, m'enrager, me libérer. Et, le terrasser. C'était une occasion rêvée à toute espièglerie !

- "Ça te dit un petit duel ?" dis-je, un sourire diabolique aux lèvres.

Je sentais la malice se glisser aux creux de mes oreilles. L’œil droit, et le cœur franc, j'envisageais un plan d'attaque. Il fallait qu'il me laisse cependant un peu de temps. De ce que j'en savais, il n'était pas du genre patient ... Pas pour les échanges de ce genre. Impérativement, je devais trouver un moyen de temporiser. Il fallait que je rassemble mes esprits, et mes idées pour arriver au coup qui ferait toute la différence, l'échec et mat. "Je sais ! Mettre de la distance ... Oui, être d'abord hors d'atteinte." pensais-je. Aucune place à l'erreur, et un champs de vision assez large pour se permettre des spontanéités.

- "Allez, j'te laisse choisir ! Un combat de pokémons, ou entre dresseurs ?!" avec enthousiasme, je lui demandais.

J'espérais, évidemment, la seconde réponse. L'ennuie s'emparait de mon corps ...

- "Hmm. J'opte pour la première proposition."

Et, mince ! C'en est agaçant !

- "Ah. Je vois. Alors, suis-moi on va aller plus loin !"

Héhé. Il n'allait pas s'en sortir sans un peu d'efforts physiques ! A cet instant, je bondis sur le premier rocher.

- "Suis-moi ! Fais bien attention à ne pas me perdre !", j'ajoutais.

J'en descends aussitôt pour courir à toute vitesse entre les rochers. Ces petites éclaboussures, ces légers coups des cailloux sur mon trajet. Un sentiment d'unicité m'envahissait. En me retournant, j’aperçois Koizumi qui s'essaye à me rejoindre. "Ahaha, si j'allais le narguer ! Il est incapable de tenir ma cadence, son organisme est trop faible." pensais-je. J'exécute, alors, mon retour vers lui.

- "Tu t'en sors ?"

Il semblait tenir le choc ... ce qui me fit sentir un semblant de fraternité avec celui que je déteste sans contrôle. "C'est un homme fort, alors ?" me dis-je. Je crois alors ressentir un simulacre de respect en sa faveur ... Assez pour me prouver une valeur à donner. C'est étrange. Très étrange. Et, bien. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus comment agir. C'est perdue dans mes pensées qu'il me surprend :

- "C'est ici qu'on s'arrête ?"

Je ne savais même plus où l'on était. Alors, je dis :

- "Hmm. Oe ! OU VEUX-TU QUE CE SOIT, AUTREMENT ?! Tseuh."

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Quel ennui ... Jouons !

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