A table ! [PV Eiji Bee Chrome]

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Les cours du matin venaient de cesser. La sonnerie stridente avait sonné comme un cri de délivrance pour la grande majorité des étudiants de l’Académie. Les portes s’étaient ouvertes presque toutes en même temps, déversant un flot d’humains dans le couloir, bien pressé de s’éloigner le plus rapidement possible de ces lieux de torture qu’étaient les salles de classe. Une grande partie s’orienta vers le réfectoire, guidés par la faim qui leur tenaillait le ventre depuis plusieurs minutes (voire heures pour certains).
Dorian, lui, n’imita pas la foule des élèves. Il avait à peu près deux heures avant de reprendre les cours. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi tout le monde se précipitait à la cantine dès que la cloche annonçait la pause du midi. Après tout, dans ces cas-là, tout le monde se poussait, était pressé les uns contre les autres afin d’obtenir sa pitance. Or, elle ne s’obtiendrait pas plus vite en agissant ainsi. Non, vraiment, le jeune garçon préférait largement patienter une heure, le temps que la marée humaine se disperse. Et puis, il mangeait rapidement. Une heure était bien suffisant.
Le Spiraea mit en marche l’alarme de sa montre, pour qu’elle sonne une heure plus tard. Il avait l’habitude de faire une sieste avant de prendre son repas. Ainsi, il complétait ses heures de sommeil déjà peu nombreuses, et se retrouverait en pleine forme pour parcourir l’univers familier et fascinant de la nuit. Le jeune Wilde croisa les bras sur son bureau et enfouit son visage, empêchant ainsi la lumière crue du jour de le réveiller. En moins de deux minutes, il avait déjà gagné le royaume des songes, pour un sommeil réparateur.

Le cri strident de sa montre le réveilla en sursaut. Il s’empressa de la faire taire, craignant déranger quelqu’un. Enfin, il était seul dans la classe, ce qui n’était pas très grave. Il se frotta les yeux puis s’étira. Son ventre choisit ce moment-là pour se manifester. Cette fois-ci, il avait vraiment faim. Il n’attendit pas plus et se dirigea vers le réfectoire.

Comme d’habitude à cette heure, la queue était très largement réduite. Il n’eut qu’à patienter quelques minutes, tranquillement, sans être bousculé. En revanche, la salle était comble. Il n’y avait que peu de places libres, la plupart des étudiants flânant et discutant à leur table, malgré leur repas déjà pris. Et comme il s’agissait de groupes qui se connaissaient depuis longtemps, Dorian ne voulait surtout pas prendre le risque de s’incruster, d’essuyer leurs regards agacés de voir un inconnu les déranger dans leur conversation ô combien privée ! De toutes façons, peu importait : le jeune garçon avait l’habitude de la solitude. Elle lui convenait parfaitement. Au moins, personne ne lui trouvait alors quelque chose à redire…
Une table se libéra finalement, dans un coin de la salle. Le Spiraea s’y installa. Chance, il était près de la fenêtre. Il avait donc tout le loisir d’observer le ciel plutôt dégagé, tout en profitant d’un bon repas. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas qu’un inconnu s’était approché.

♣ une RENCONTRE au RÉFECTOIRE ♣

Car le monde ne changera pas par de belles paroles ♬
D'un pas lent, je marche, une main dans ma poche, de l'autre côté, je tient entre mes doigts un petit carnet noir d'environ dix centimètres de long n'ayant aucun titre. Mon regard fixé sur ces petites pages, je regarde qu'a moitié ou je vais. De toute façon, les gens ici regardent ou ils vont, généralement. Je ne sais pas vraiment quelle heure il est, mais je commence à avoir faim. Les cours étaient finis depuis environ une heure, un cours assez endormant qui ne valait pas la peine d'avoir été suivis, comme la majorité des leçons qu'on apprend ici d'ailleurs. Depuis la fin de ce cours, j'erre dans les couloirs, profondément aspiré dans ma petite lecture. Et puis, un petit gamin me bouscule, il courait les yeux fermé. Je suis poussé contre le mur et j'échappe mon bouquin sur le sol. Le petit garçon qui est désormais à quatre pattes au sol me regarde, je lui jette un regard froid, je garde le silence. J'avance d'un pas, toujours avec mon regard malsain. Le petit gamin s'empresse de ramasser mon livre et de me le remettre avant de déguerpir sans demander son reste. Un petit sourire en coin, je ferme mon livre et regarde par la fenêtre sur laquelle j'ai été poussé. Des gens discutent, sourient, rient, ils sont naïfs... Je range mon livre dans une poche de mon pantalon et je me dirige vers le réfectoire.

En entrant dans la salle, une énorme quantité de bruit parvient a mes oreilles, tout le monde parlent et crient, tout ce brouhaha me casse les oreilles et me fait perdre mon sourire. Je passe prendre quelque chose à manger, quelle chance, il reste de la pizza. Quand je me tourne vers les tables, mon plateau en mains, je soupire en constatant qu'il ne reste plus grand place ici. C'est alors que je vois un garçon assis seul près de la fenêtre. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres quand j'approche de cette jeune personne. Je m'assois en face, il ne semble pas m'avoir remarqué, quel culot, ou plutôt, quelle inconscience... Il a l'air très pensif, ses yeux sont d'une couleur verte ... Ou brune ? Quelque chose dans le genre, peut importe. Il ne sourit pas, il a l'air assez déprimant. Je tasse mon plateau sur le côté et j'accote mes coudes sur la table, mon menton sur mon poing fermé. Un petit sourire courtois aux lèvres.

- Et bien et bien, la journée est belle n’est-ce pas ? C’est dommage d’être en dedans, profiter du soleil serait profitable pourtant. Laisse moi me présenter, Eiji, Eiji Bee Chrome. Mais appelle moi juste Bee si cela te conviens. Dit, je me demandais, si ce n'est pas trop indiscret, pourquoi reste tu seul a table avec cet air rêveur ?

Je le regarde, avec un visage courtois et gentil, cachant mes intentions, sa cicatrice me laisse perplexe... Je veux savoir son histoire, son passé, en lui parlant je pourrais faire un portrait général de son caractère. Si jamais il remplit les normes dont j'ai besoin, je pourrais le mettre de mon côté, le manipuler et en faire ce que je veux, un pion de plus est toujours la bienvenue. Quoi que je doute encore de son utilité, il n'a pas l'air très costaud, mais je lui trouverais surement une utilité si jamais il devient mien. Et si jamais il ne sert vraiment a rien, je pourrais le persuader de me donner ses Pokémon, ça sera au moins ça de gagner après tout.

Never-Utopia

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Dorian fut tellement surpris par les paroles qui lui étaient adressées qu’il manqua de s’étrangler avec ce qu’il était en train de manger. Pas à cause de leur teneur, mais plus parce qu’il n’avait absolument pas remarqué l’arrivée du nouveau-venu. Il toussa fortement pour se dégager la gorge, mais finit par avaler ce qui la lui avait obstruée.
Il tourna la tête vers celui qui se prénommait Eiji. Ce dernier l’observait de ses grands yeux à la couleur plutôt inhabituelle. Son visage avait l’air plutôt amical… Pourtant, intérieurement, il le mit mal à l’aise.

« Je m’appelle Dorian Wilde… » Murmura-t-il.

Il ne répondit pas de suite aux autres questions de son interlocuteur. Il était un peu pris de court par cette conversation soudaine, avec quelqu’un qu’il ne connaissait absolument pas, même de vue. Le jeune garçon détourna le regard, un peu gêné. Instinctivement, il se recroquevilla légèrement, comme s’il était sur la défensive. Un réflexe. Ce n’était pas vraiment contre lui, juste une vieille habitude.

« Je… Je n’aime pas vraiment le soleil… Je préfère la nuit. »

Il allait certainement le trouver bizarre, anormal, mais c’était la vérité. Dorian ne savait pas mentir, ou du moins très mal.
Soudain, il se rendit compte qu’Eiji avait posé ses yeux sur la brûlure de son bras, qui dépassait légèrement de sa manche longue. Aussitôt, il retira son bras et le dissimula sous la table.

« D… Désolé. Je n’aime pas vraiment être avec les autres… »

Ce n’était pas forcément vrai, mais pas forcément faux non plus. Il avait développé une certaine méfiance vis-à-vis de ses semblables, suite à ce qui lui était arrivé chez lui.

♣ un MENSONGE a un GAMIN ♣

Car le monde ne changera pas par de belles paroles ♬
Je le regarde, toujours avec un air gentil et courtois. Je cache mes intentions malsaines à la perfection. Une fois avoir parlé, le jeune garçon s'étouffe. IL a fait un saut. Il n'a vraiment pas remarqué que je m'étais assis devant lui avant que je parle... C'était assez décevant, vraiment, quel manque d'attention. Il finit par avaler ce avec quoi il avait faillit s'étouffer. Puis il tourne la tête vers moi, enfin, il semble très mal a l'aise. Décidément, ce n'étais pas un leader, loin de la.

« Je m’appelle Dorian Wilde… »

Après un court silence, il détourne son regard et se repli sur lui-même au fond de son banc, je ne savais pas quoi penser, il était vraiment timide et renfermer de Dorain Wildes... Il était lunatique, timide, renfermé, insoucieux... Est-ce que je pourrais vraiment m'en servir ? Je vais continuer un peu, ne sait-on jamais ce que je pourrais apprendre...

« Je… Je n’aime pas vraiment le soleil… Je préfère la nuit. »

La nuit? Donc, il aime se promener la nuit... Il n'est peut-être pas si peureux que ça tout compte fait. Agir quand il fait sombre est une bonne chose, enfin un point positif dans tout ça, je commençais a m'inquiéter vraiment. Sa brûlure sur son bras m'intrigue vraiment, ce petit garçon a surement du vécu, quand il voit que je regarde sa blessure, il retire son bras de ma vue aussitôt et le cache sous la table, cela me laisse encore plus perplexe.

« D… Désolé. Je n’aime pas vraiment être avec les autres… »

Cela, je l'avais remarqué, il n'avait pas besoin de me le préciser... Maintenant, que faire ? Je garde mon air jovial et gentil, il ne doit pas soupçonner mes mauvaises pensées ou tout ça tombera a l'eau. Je dois trouver un moyen d'en apprendre sur sa blessure, je veux savoir, et je vais savoir.

- Et bien, si tu veux savoir, je suis ici car, j'ai remarqué une anomalie sur ton bras, enfin, une blessure, un genre de brûlure est-ce que j'ai raison ? Mon père est médecin et il m'a conseillé de toujours aider ceux qui souffres, si tu me dis d'ou provient ta blessure et comment tu te l'as faite, je pourrais surement t'aider a faire guérir tout cela et même a la rendre invisible!

La menterie que je viens de dire a du sens, il devrait croire en ''ma bonne volonté'' d'aider, mes phrases ont sorti naturellement comme si j'aurai dit n'importe quoi d'autre, il ne peut pas avoir détecté de mensonges. Maintenant, il reste à voir s'il accepte ou pas, s'il refuse je devrai trouver autre chose en très peu de temps.

Never-Utopia

**Invité** Invité

A l’évocation de sa brûlure au bras, les yeux de Dorian s’agrandirent de panique. Il fixa son regard sur le Menthae, complètement paralysé. Certes, cela n’allait certainement faire qu’accentuer encore la curiosité de son interlocuteur à ce propos, il refermait lui-même le piège dans lequel il était tombé. Mais c’était plus fort que lui. A chaque fois, de douloureux souvenirs lui revenaient en mémoire. Qui, finalement, n’étaient pas si éloignés que cela.
Les battements de son cœur accélérèrent d’un cran. Pour tenter de se calmer, il baissa la tête et mit ses paumes sur ses tempes.

« Ce… Ca ne servira à rien… On a déjà essayé de soigner ça mais y’a rien à faire, ça ne s’en va pas… Ca restera toujours, alors que je n’y suis pour rien… Je n’ai rien fait… Ce n’est pas ma faute… »

Il secoua fortement la tête et s’obligea à respirer longuement. Cela dû bien lui prendre plusieurs minutes, mais il put enfin afficher un air plus serein. Enfin, si on pouvait dire. Eiji n’avait cessé de le considérer. Il devait probablement le prendre pour un fou.

« D… Désolé. Ces derniers temps, j’ai parfois des crises de panique. »

Le jeune garçon se redressa légèrement mais n’osait toujours pas soutenir le regard perplexe de son compagnon de déjeuner.

« Tu dois certainement me trouver bizarre. Pourtant… »

Il hésita un moment et posa ses yeux olive sur son bras meurtri. Parfois, sa chair le lançait fortement, au point qu’il était presque plié en deux par la douleur. Ca ne durait jamais très longtemps, rarement une minute, mais c’était tellement intense… En même temps, ce mal qui le rongeait avait quelque chose de sournois. Ce n’était pas une douleur vive, comme celle lorsqu’on se coupe un peu. Non. Une douleur sourde, de sorte qu’elle n’était pas suffisamment déclarée pour qu’un cri ne le délivre quelque peu de ce mal, et pourtant bien présente.

« … Est-ce que tu penses que quelqu’un qui n’agis pas comme les autres est forcément anormal ? »

Cette question était posée de façon faussement naïve. Pour Dorian, la réponse était claire. Mais, il n’avait pas envie de tomber sur quelqu’un qui était complètement fermé d’esprit. Bah, de toute façon, ce n’était qu’une personne avec qui il discutait, n’est-ce pas ? Vu son âge et la taille de l’Académie, il n’aurait probablement pas l’occasion de le recroiser. N’est-ce pas… ?

♣ ANORMALITÉ et INSTABILITÉ♣

Car le monde ne changera pas par de belles paroles ♬
Une fois mon dialogue terminé, ses yeux grossirent, il me fixe, on l’aurait dit paralysé, puis il baisse sa tête et main ses mains sur ses tempes, je jette un léger regard autour, personne ne semble porter attention a nous, heureusement. Il me dit d’une voie troublée que d’essayer de le guérir ne servirais a rien, puisqu’il n’as rien fait, que ce n’est pas de sa faute. Cela me rend encore plus perplexe, que c’était-il passé ? Je veux le savoir, mais je dois trouver un autre moyen. Puis il secoue la tête et essaye de régulariser son respire. Après quelques minutes, où j’ai gardé la même expression faciale, essayant de trouver un nouveau moyen. Un air un peu plus calme apparait sur son visage. Il me dit qu’il a des crises de paniques ces derniers temps, décidément, c’est quelqu’un de … Spécial, et très instable apparemment. Il redresse légèrement son corps, heureusement, car hors contexte, on pourrait croire que je l’intimide, c’est vrai. Un menthae de 17 ans, qui parle a un petit gamin d’a peine 12 ans peut être, et ce gamin tremble, est tout recroquevillé, cela donne vraiment cette impression, même si ce n’est guère le cas, je ne souhaite pas que quelqu’un vienne s’en mêler, je ne veux pas mal paraitre ou attirer l’attention. Je me demande si cela vaux vraiment la peine, mais ma curiosité prend le dessus et je décide de rester assis la et de continuer de le cuisiner.

Il me dit que je dois le trouver bizarre, et c’est le cas, vraiment ce gamin n’est pas normal… C’est quelqu’un d’étrange. Puis il regarde de nouveau son bras meurtrit et me pose une question a laquelle je ne m’attendais pas, mais vraiment pas, il me demande si quelqu’un qui n’agis pas comme les autres est forcément anormal. Je garde le silence encore quelques secondes. Je réfléchis. Je dois trouver un moyen d’en savoir plus, je regarde ma montre, je dois faire vite, avant que les cours ne recommencent. Je prends une pointe de pizza et j’en prends une bouché, je dois manger tout de même, cela attirera moins l’attention. Et aussi, je n’ai pas payé cette pizza pour la laisser refroidir et puis après la jeter.

Tu devrais manger également, tu as besoin de manger, comme tout le monde… Et pour répondre a ta question, chaque personne est différent, tout le monde ne rentre pas dans le gabarit que la société à créer pour nous, tu n’es pas anormal car tu n’agis pas ou ne pense pas comme la société le souhaite, tout le monde au fond de lui, pense différemment Dorian. Il est vrai que tu a l’air plutôt spécial, j’aime bien ça. Tu es quelqu’un d’intéressant. Et j’aimerais en apprendre plus a ton sujet, de quel groupe fais-tu partis au juste ? Et si tu te sens assez a l'aise, j'aimerais en apprendre plus sur cette blessure qui recouvre ton bras, je m'inquiète a ton sujet tu sais ?

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**Invité** Invité

[Navrée pour le retard ^^"]

Tout le monde est différent, et il est donc normal que personne n’agisse de manière identique ? Etait-ce… Véritablement sa réponse ? Eiji acceptait donc la différence, sans jugement préalable ?
Dorian ne se serait jamais attendu à ce que quelqu’un lui réponde ainsi. Après tout, auparavant, on lui avait presque toujours servi le même discours. Certes, ses parents n’avaient pas trop insisté là-dessus lorsqu’ils avaient vu que leur enfant agissait malgré leurs menaces. Néanmoins, ils lui avaient bien souvent demandé de se montrer davantage discret dans ses escapades nocturnes, et surtout de ne pas trop se montrer avec Oscar. Il faisait peur aux gens du village, et ça risquait de lui tomber dessus. Malheureusement, le jeune garçon ne voyait pas les choses ainsi. Que ses parents lui tiennent de tels propos, cela ne voulait dire qu’une seule chose : ils voulaient lui interdire progressivement de sortir la nuit et de voir son ami de la montagne ! Et ça, c’était hors de question.

En revanche… Ce que dit le Menthae par la suite l’étonna. Ou plutôt, le mit mal à l’aise. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Après tout, il n’était pas la première personne à qui il parlait. Certes, c’était la première à voir sa brûlure… Peut-être était-ce à cause de cela ? En tout cas, Dorian préféra demeurer légèrement distant avec cet individu. Surtout qu’il ne pouvait pas compter sur la Voix de la Montagne, endormie quelque part dans le campus… Et encore moins sur Lupin qui, au contraire, aurait été enchanté de mettre son dresseur davantage dans l’embarras !
Mais bon, au moins pouvait-il répondre à la première interrogation de son compagnon de repas.

« On m’a mis dans le groupe des Spiraea. Mais, franchement, j’ai pas vraiment l’impression d’avoir leur vision des choses… »

Il garda le silence un instant puis ajouta, un air désolé sur le visage :

« Je suis désolé euh… Bee… ? Je préfèrerais ne pas trop m’étendre sur ce sujet-là. Même moi j’ai encore du mal à comprendre ce que j’ai fait pour en arriver là. Peut-être… Une autre fois… ? »

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