Se remettre sur ses patins
feat. Miss Eva McDowell

J'entamai cette journée-là de très bonne humeur. J'ignore quelle mouche m'avait piquée, mais je me sentais léger, heureux, taquin. Aussitôt réveillé que je me redressais bien droit dans mon lit, sans aucun signe de fatigue. En fait, je sentais mon énergie vitale courir de long de mes veines, le long de mes muscles et de mes tendons. J'avais envie de pousser de la fonte, aller en promenade avec Potcho, mon Ponchien, aller courir dehors, lire des milliers de livres sur les Pokémon eau... Je voulais tout faire. Je rejetai tout de suite l'idée de m'asseoir pour me plonger dans une énième lecture. Cette journée-là je me sentais finalement comme moi-même. Pas question de rester assis tout la matinée. Je me sentais explorateur. Je me levai donc en balançant mes vêtements partout dans la pièce, en faisant un vacarme pas possible. Mon colocataire de chambre, Nikklaus Finnegan, se retourna dans son lit avec un grognement. Je ne lui portai pas attention. Je n'avais pas l'intention de me faire saper ma mauvaise humeur par qui que ce soit. Je m'habillai donc en prenant bien soin de l'agencement du tout et passai une quinzaine de minutes dans la salle de bain à faire ma toilette. Coquet? Absolument. Il le faut bien pour toujours paraître maître de son art. Mais cette fois, je dois avouer que je me dépêche un peu. Je me sens tout aussi excité pour cette journée. D'ailleurs, en peignant mes cheveux, une idée géniale m'avait frappée de plein fouet: je devais aller patiner! Je ne m'y étais pas risqué souvent depuis mon arrivé à Alcea, il y avait un an et demi. Alors qu'à Volucité, ma ville natale, j'adorais chausser mes patins des après-midis complets l'hiver.

Je mangeai pour trois au déjeuner. Je ne me souciais jamais des calories. Je savais bien que j'allais tout brûler dans la journée-même. Après ma matinée à la patinoire, je sortirais peut-être faire un tour dans la forêt ou explorer le campus. Peu importe, je dépenserais cette énergie! Je décidai de passer la journée en compagnie de mon Galifeu, nommé Elias. Sitôt sorti, le Pokémon feu me fixa de ses intenses prunelles orangées avec un sourire. Il semblait de tout aussi bonne humeur que moi. Je lui proposai donc mon plan tout frais, tout chaud. Il sembla un peu surpris de ma proposition. Il n'avait vécu, de toute sa vie, que dans un volcan non loin du campus. Il ne connaissait rien du tout à la glace. Je le rassurai en lui promettant qu'avec ses bonnes griffes, il n'aurait aucun mal à se mouvoir sur cette étendue glacée. D'ailleurs, cela lui ferait une pratique intéressante dans le cas où nous rencontrerions Nate, le Champion de type Glace de la Team Astria. Après sa déconfiture contre le Galifeu de Clive, je doutais cependant qu'il accepte un combat contre ce même Pokémon. Une étincelle de défi perça dans le regard du grand oiseau et il accepta sans demander son reste. Je n'avais jamais vu un Pokémon aussi acharné dans son entraînement. Un atout considérable dans mon équipe. Je l'adorais, tout simplement.

Nous fûmes à la patinoire en deux temps trois mouvements, prêts à dépenser notre plein d'énergie. Je louai une paire de patins, ne les ayant pas emporté dans mes bagages pour Alcea. Je sautai sur la piste, plutôt bondée. Dommage, j'aurais souhaité sprinté un peu, et peut-être même jouer au hockey. Impossible avec tous ses gens. Je pris donc le rythme et dépassai les gens trops lents. Je fis plusieurs tours, me sentant exalté par mon souffle qui s'accélérait le sang qui pompait jusqu'à mes extrémités. Je me laissais entraîner par mes pieds. Elias me suivait avec un talent qui me rendit un peu jaloux. Le Galifeu s'en sortait très bien. Trop bien! Il contournait avec agilité les gens. En fait, il se pavanait. Le foutu poulet! Parlant de poulet, bientôt une musique entraînante envahit la patinoire, provoquant des rires. L'animateur doit avoir aperçu mon Galifeu et à présent, il le remettait à sa place avec la chanson du poulet. Je m'écroulai littéralement de rire. Elias revint vers moi, tout aussi hilare. Au moins il acceptait sans peine qu'on se moque un peu de lui. J'avais craint que, depuis son évolution, il ne prenne la grosse tête. Je vis que je me suis trompé. Nous continuons donc tous deux ensemble en chantonnant la chanson. Au bout d'un moment, je remarque une fille dans les gradins. De belles jambes fermes, de longs cheveux soyeux presque noirs et un regard mignon bleu... tirant vers le violet? De cette distance, je ne saurais dire. J'accélérai alors afin de me retrouver à ma hauteur. Pas de doute, elle était canon. Je devais lui parler. Un regard de sa part lancé dans ma direction me donna le feu vert. Je sautai donc hors de la patinoire, Elias sur les talons. Je réalisai que nous avions passé plus d'une heure à patiner. Je me sentais toujours aussi en forme, mais j'avais un peu soif. Je me dirigeai vers la jolie fille. Je ne l'avais jamais vu nulle part, ce qui était surprenant pour un grand sympathique comme moi.

«Salut! Elle est bien l'animation aujourd'hui, tu ne trouves pas?»

Anodin, certes, mais efficace. Je serais fixé ainsi si cette fille est nouvelle ou pas. Et j'avais l'occasion de rire encore un peu de mon Galifeu qui me lança un regard amusé à cet instant.

Se remettre sur ses patins
feat. Miss Eva McDowell

Je la vis hésiter puis se redresser vivement. Je comprenais son hésitation. Elle devait peser les pours et les contres de parler à un inconnu qui, visiblement, cherchait à attirer son attention. J'avais l'habitude de cette réaction. J'aimais beaucoup aller de l'avant pour rencontrer de nouvelles personnes, surtout les plus étranges qui soient. Prenez par exemple ma bonne amie Camille. Au début, je n'arrivais même pas à distinguer son sexe. Son visage masculin et ses vêtements d'hommes m'avaient fait grandement hésité, mais ses yeux étaient définitivement ceux d'une fille. Avec son habillement originale et l'épée qu'elle portait à sa ceinture, je me suis aussitôt intéressée à elle et ai voulu aussitôt lui parler. J'ai réussi à percer son épaisse carapace et, aujourd'hui, elle était ma plus grande complice, ici à Alcea, comme une petite soeur que je n'avais jamais eu. J'adorais discuter avec des gens qui sortaient de l'ordinaire car ils me fascinaient totalement. Ce n'était pas ce qui m'avait attiré chez cette jeune fille, évidemment. C'était plutôt son doux visage et ses yeux bleus expressifs. Je me dis qu'elle devait être très mignonne une fois fâchée. Si tout se passait bien aujourd'hui et qu'elle en venait à des conclusions heureuses à mon sujet, alors peut-être tenterais-je le coup de l'agacer un peu. Je devais d'abord apprendre à mieux la connaître. Je trouvai sa réaction précipitée totalement adorable et empreinte de timidité. Elle confirma mes doutes en me confiant qu'elle venait à la patinoire pour la toute première fois. J'avais donc raison. Elle venait tout juste d'arriver à l'école pour le début d'année de janvier et devait explorer le campus. Je pourrais peut-être lui faire une tournée des environs? En passant, bien sûr, par les dortoirs des Narcissus... Noah focus... FOCUS.

Elle me fit alors une proposition qui me surprit agréablement. De patiner avec elle. Je n'allais certainement pas dire non à une telle suggestion. J'avais totalement oublié la raison de ma sortie de la glace, mais je me sentais de nouveau prêt à l'affronter, après l'avoir quitté quelques secondes auparavant. N'ai-je pas dit que je débordais d'énergie ce jour là? La jeune fille me tendait même la main. J'adorais son petit côté fonceur. J'étais aussi ravi de voir que je lui plaisais bien, sinon elle se serait contenté de répondre avant de ne plus faire attention à moi. Elle ne m'aurait certainement pas proposé de prendre sa main en tout cas. À moins qu'elle aille les doigts glacés? Peu m'importait. Avec un petit sourire en coin, je vais pour l'attraper, mais je me retournai d'abord vers Elias. Le pauvre va tenir la chandelle... Il me fit signe de ne pas m'en faire d'un vague mouvement de griffe. Il sauta sur la patinoire et continua son exercice, sous mes yeux reconnaissants. Quel bon Pokémon ce Galifeu! Je me dis que, si l'occasion se présentait -avec Flamme, le Galifeu de Camille, peut-être?- je lui donnerais aussi le coup de main qu'il méritait. Je jetai donc un regard sympathique en direction de la jolie jeune fille avant d'attraper sa main. Elle me paru un peu froide mais très douce. J'appréciais énormément ce contact. Cela faisait combien de temps? Je n'avais pas dragué qui que ce soit depuis des lunes. Je sortais d'une relation de six mois avec une jeune Spirae nommée Jade. Celle-ci avait cru que je l'avais trompée, et m'avait laissé sans demander son reste. J'en avais beaucoup souffert. Beaucoup. Je me comptais pratiquement guéri à présent, autant qu'on peut guérir de son premier amour. Remis, au moins, de cela je pouvais en être certain.

J'entraînai la belle étudiante sur la glace et adoptai un petit train tranquille qui permettait la conversation. Je n'avais pas envie de dialoguer entre deux respirations.

«Alors, tu es donc nouvelle? Ou tu tentes la patinoire pour la première fois?»

Comme ça, j'en aurais le coeur net. Je lui lance un nouveau regard accompagné d'un sourire en coin.

«Au fait, moi c'est Noah. Je suis Narcissus.»

J'espérai que la mention de ma maison ne la rebute pas trop. Si elle tenait à me connaître, elle comprendrait rapidement que je me dissociais dramatiquement de la plupart des Narcissus et que j'avais un caractère qui correspondait beaucoup plus aux Lychnis. Une douce musique se faisait maintenant entendre, contrastant avec la chanson du Poulet de tout à l'heure.

Se remettre sur ses patins
feat. Miss Eva McDowell

J'avais bel et bien raison. La jolie jeune fille venait d'arriver à Alcea Rosea. En lui adressant un petit sourire, je remarquai qu'elle me paraissait familière. Pourtant, elle venait tout juste de me confier qu'elle était nouvelle ici, sur le campus. Peut-être me faisait-elle penser à quelqu'un de ma connaissance? J'eus beau me creuser les méninges, je ne voyais pas trop. Je décidai donc de laisser filer et de simplement profiter de ce temps, un peu étrange. Nous nous connaissions à peine et pourtant, nous nous tenions déjà la main comme deux oiseaux amoureux. Je n'y voyais pas d'inconvénient. Je trouvais que pour patiner à deux ainsi, il valait mieux se tenir proche l'un de l'autre. Il faut dire que mon jugement n'était peut-être pas très objectif sur le sujet. Les beaux yeux de la brunette avaient un drôle d'effet sur mon cerveau. Ah ces jolies filles! Je les adorais tous. Mais celle-ci avait un petit quelque chose de particulier. Elle se présenta à son tour et j'appris ainsi qu'elle appartenait à la maison Spirae. Je regrettai un peu de lui avoir confié que je me trouvais chez les Narcissus, compte tenu de l'intense compétition entre nos maisons, mais elle me confia qu'elle ne connaissait pas grand chose encore de ce système. Je pouvais donc dormir sur mes deux oreilles. Personne ne lui avait encore monté la tête contre les gens... pour le moins originaux de mon équipe. Cela viendrait assurément, mais entre temps, elle aurait le temps de me dissocier des élèves les moins populaires de l'école après les fameux Astria.

Eva me plaisait bien pour son côté actif. Je pouvais voir qu'elle patinait avec classe. Ses belles jambes ne me semblaient pas bien fermes pour rien! J'adorais les filles qui bougeait, car pour me suivre, il faut pas mal d'énergie. Je me mis à lui parler des quelques caractéristiques des maisons. Les Spirae, les fortes têtes, les Lychnis, les sociaux/fêtards, les Menthae, les studieux, et finalement, les Narcissus, les ambitieux. Je me dis qu'en sachant exactement à qui elle avait affaire, elle serait mieux préparée à affronter la vie à Alcea.

«Pour ma part, je crois que les maisons... c'est un truc plutôt aléatoire. Je ne me fonde pas une opinion sur les gens par rapport à leur maison.»

Sa gêne par rapport à son ignorance me séduit totalement. Si je pouvais l'aider en plus, alors je m'en sentais bien heureux. J'ouvris la bouche pour lui poser quelques questions sur son équipe Pokémon, mais je me ravisai. Ce n'est pas ainsi qu'on s'attire les bonnes opinions d'une fille.

«Alors... pourquoi Alcea? Il n'y a pas une âme ici qui n'a pas sa raison particulière d'étudier dans cette prestigieuse école qu'est Alcea Rosea.»

J'avais prononcé ces dernières paroles avec humour. Je me sentais d'humeur légère et détendue.

Se remettre sur ses patins
feat. Miss Eva McDowell

Je dois avouer que je ressentis une petite pointe d'inquiétude lorsque Eva mentionna une personne toute spéciale qu'elle venait retrouver ici, au campus d'Alcea, surtout lorsque j'entendis le mot «lui». Allais-je vraiment devoir me battre avec un petit copain jaloux? Écarter la compétition, je savais le faire. Mais briser des couples, j'avais un peu de mal avec l'idée, même si la jeune fille en valait totalement la peine. Je me sentis me refroidir un peu, un effet qui n'avait absolument aucun rapport avec la fraîcheur qui régnait sur la patinoire. Dire que je m'étais attendu à ce qu'elle réponde un truc tout mignon du genre: «J'ai toujours rêvé de faire partie de cette école d'élite» ou encore «Mon rêve est de devenir la meilleure dresseuse qui soit, je comptes donc profiter des cours ici comme tremplin!». Mais non. Mon Ponchien était mort, on aurait dit. Je ne me sentais pas la force de me battre pour une fille, surtout après avoir passé des semaines à courir derrière Jade. Je la vis qui soudain, s'arrêta de parler et réfléchit. Je lui laisse tout son temps pour développer son idée. Puis soudain, la nouvelle me frappa. Miss McDowell ici présente était en fait la cousine de l'un de mes meilleurs potes. Oh merde. Abasourdi, j'acceptai de me laisser accompagner jusqu'au centre de la glace. La jeune fille nous faisait tournoyer. L'exercice me plaisait, mais je n'arrivais pas à me concentrer sur ce que nous faisions.

Non. Mon cerveau tentait d'assimiler l'information qu'il venait de recevoir. Cousine de Clive. Clive Evans, une des personnes sur le campus que j'appréciais le plus. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui me ressemble autant et avec qui il était si agréable de parler. Et voilà que je draguais sa cousine! Il m'en avait déjà parlé, bien sûr. Il la portait en grande estime. Ce qui ajoutait à sa valeur. Ce qui la rendait totalement inaccessible. Je ne pourrais jamais mater la famille d'un pote. Non. Ce serait... Inhumain. Et puis il me tuerait. Je lâchai vivement les mains de la jeune fille avant de m'être assuré que nous ne tournions plus très rapidement.

«Pourquoi? Pourquoi il fallait que tu sois sa COUSINE!» je m'écriai un peu abruptement.

Je fixai le sol un moment, conscient du drôle d'effet que je devais produire. Avec un soupir, je tentai de m'expliquer d'avantage:

«C'est que je te trouve bien de mon goût moi. Mais puisque Clive est l'un de mes meilleurs amis... Tu es en terrain interdit.»

Je fis une moue déçue. Peut-être que si j'étais discret, je pourrais tout de même la voir en secret? Par Arceus, je ne connaissais rien d'elle, mais je souhaitais la découvrir et voilà que cela m'était interdit. Peut-être que Clive comprendrait? J'en doutais.

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feat. Miss Eva McDowell

Une étoile au creux de son oeil me donna un peu d'espoir. Elle semblait heureuse de ma franchise, assez directe. Je ne prenais pas des milliers de détours avec une fille qui me plaisait. Depuis ma relation avec Jade, je considérais aussi les filles sous un angle différent. Je me voyais avoir des relations plus longues et plus sérieuses avec elle. Pour ce qui était d'Eva, je ne connaissais rien d'elle. Rien du tout. Cinq minutes, quinze tout au plus était tout ce que j'avais eu avec elle avec que la lame ne s'abatte et ne vienne trancher sec toute mon inspiration du moment. Je ressentais, au creux de mon ventre, la graine de la culpabilité s'implanter. Je savais que si je continuais plus loin, celle-ci ne ferait que pousser et accroître mon malaise. Pouvais-je vraiment continuer à penser à elle? Je sentais que je trahissais mon ami, et pourtant, peut-être qu'il n'en serait rien. Le Lychnis comprendrait peut-être très bien que j'aille envie de connaître d'avantage cette magnifique personne qu'était sa cousine. Mais avec tout ce que j'avais pu lui dire sur les filles et sur l'effet qu'elles produisaient sur moi... J'en doutais. Peut-être ne méritais-je pas sa confiance non plus. Je pouvais très bien briser le coeur de la jeune fille si je ne faisais pas attention. Je l'avais déjà fait par le passé. D'ailleurs, ma réaction prompte l'avait un peu secouée, je pouvais parier là-dessus. Après s'être un peu excusée, elle se retira dans un coin de la glace, me laissant en plan, pour réfléchir. Je me passai une main dans les cheveux avec un soupir. Je pouvais vraiment être un connard parfois. Je devais faire plus attention aux petites choses délicates, mais j'avais beaucoup de difficulté. Je ne faisais pas très attention à où je posais les pattes... un vrai Ponchien.

Avec regret, j'observai le dos de la jeune fille qui s'éloignait, me disant qu'il faudrait quand même que je la revoie. Je ne pouvais pas la laisser partir ainsi sans découvrir un peu de qui se cachait sous ce joli petit minois. Je ne connaissais rien de plus que son nom et sa maison. Dans quelle filière étudiait-elle? Elle avait quelle âge? Si elle avait parlé de Clive comme son «petit cousin» elle avait assurément plus de dix-sept ans. Pris dans mes pensées, je sursautai en voyant Eva tendre quelque chose à Elias qui vint aussitôt vers moi. Je lus rapidement ces quelques lignes. Ma vie changea alors en un film. Pourquoi autant de précautions? Je l'ignorais. Mais j'avais maintenant la certitude de revoir la belle Spiraea, donc je me contentais de ce dramatisme féminin. J'avais arrêté ma pensée sur un phrase par contre. L'idée de se retrouver dans la peau du terrain interdit l'avait un peu refroidi. Animé par cette parole, je me fis une mission de raviver sa flamme, et ce, bien avant notre rencontre à la plage. On oubliait pas Noah Astaran aussi facilement, oh non. Je me retournai vers mon Galifeu avec un sourire.

«Viens mon gros, on va à la cueillette de fleurs cet après-midi»

Sur ce, j'emmenai mon Pokémon hors de la glace, encore plus énergique face à ce défi qui se dressait devant moi.

FIN