Une saine obsession dans l'intense recherche
... de soi ou de l'autre

Un autre fabuleux Tranche de Nuki mit la Psykokwak par terre. Elle se redressa péniblement, les bras tremblants, un oeil fermé sous l'effet de l'intense effort. Pas de toute, elle avait donné durant ce combat et elle allait encore en distribuer, car elle répliqua avec un nouveau Choc Mental qui déstabilisa totalement le petit dragon. Il se mit à se frapper sur les rochers et à faire n'importe quoi. L'effet que pouvait créer une attaque psychique comme celle-là. Lorsque l'on joue avec l'esprit d'un autre, normal que celui-ci en ressente certains effets pervers. Je grinçai des dents en voyant mon pauvre allié se faire du mal. J'eus beau tenter de le raisonner, rien n'y fit. Notre adversaire semblait satisfaite d'elle-même, même si un seul coup l'aurait rapidement mise au tapis. Elle s'était bien défendue, bien que nous avions mené le match, un match durant lequel nous avions ménagé nos forces dans le but de ne pas la faire fuir. Nous touchions à la toute fin de cette aventure. Je le sentais. Je décrochai une Poké Ball bien reluisante de ma ceinture et lui donnai un baiser rapide. Je savais que je pouvais compter sur cette machine faite par la compagnie de mon grand-père. Mon tir la manqua de peu dans ma nervosité. Pourtant, elle l'atteint tout de même, juste sur le côté de la tête. Dans un vif éclair rouge, elle disparu dans la balle. Je restai tendu, fébrile, à attendre le fameux déclic. Il ne se fit pas attendre bien longtemps. Je soupirai de contentement. J'avais réussi une nouvelle capture, moins hasardeuse que la première où je m'étais risquée au volcan. Haya! Je rappelai Nuki à sa Poké Ball avant qu'il ne s'inflige plus de mal encore. J'étais très fier de lui et de Potcho. Nous avions tous très bien travaillé.

J'observai la Poké Ball en ressentant une nouvelle bouffée de fierté. J'avais capturé la première femelle de mon équipe depuis... depuis le départ de Janyss. J'avais trouvé le nom parfait pour elle.

«Tu vas t'appeler Maybelle, ma chère.»

Comme cette grande femme noire qui chante dans le film «Hairspray», un truc atroce que ma soeur aimait regarder. Ce nom lui correspondait très bien... sauf la partie sur la voix, je vous l'assure. Nous allions travaillé sur ce côté. Sinon, je trouverais bien une façon d'en faire une arme contre mes adversaires! Avec un petit rire, je fais signe à mon Ponchien de me suivre. Tous ensemble, nous rentrons à Alcea. Avec une alliée de plus.

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