Le ciel bleu était parsemé de nuages grisatre qui s'amusaient à cacher de temps à autre le soleil, créant de douces zones d'ombres. Une légère brise agitaient l'herbe rase et dansait dans mes cheveux, soulevant parfois mon chapeau de paille que je remettais tranquillement en place. Je flanais comme à mon habitude, la tête dans les nuages, laissant le destin choisir de ma direction, ou plutôt laissant mes pokémons la choisir pour moi. Arès marchait à mon côté, sautant de temps en temps d'une marche à l'autre, Hadès quant à lui se trouvait quelques mètres plus loin dans les gradins, s'amusant avec l'écho que créait sa voix si... particulière.

Je rebalançais ma tête en arrière après un rapide coup d'oeil pour les surveiller, laissant mon esprit se promener librement et laissais mon immagination à sa merci. Un léger frisson me parcourut lorsqu'une gigantesque ombre rafarichit l'atmosphère, s'ensuivit une légère rafale qui arracha mon couvre chef de son emplacement logique, sautant de tout ma hauteur je le rattrapais du bout des doigts avant de le remettre en souriant légèrement, je remarquais alors Arès qui tirait sur le bas de mon bermuda avec l'une de ses pattes et pointait de l'autre Hadès sur la piste d'athlétisme. Ce dernier se trouvait derière la ligne de départ et, de sa voix qui Ô combien portait loin, signalait son impatience de ne pas me voire à ces côté. L'idée d'une petite course n'était pas déplaisante et semblait râvir mon salamèche qui souriait à pleine dent et tirait de toute ses force sur l'habit.

C'est donc avec le sourire au lèvres que je me plaçais sur la ligne de départ, sachant pertinnament que je ne me trouvais pas à côté de coureurs de haut-niveau il serait gentil de ma part de les laisser gagner.

- Bon les p'tits gars, je vous rappel les rè...

Tous deux s'élancèrent aussi vite que leur courtes pattes leur permettaient, un spectacle assez comique à voire il fallait l'avouer, les voire se dandiner ainsi était quelque chose à ne pas rater. Là où ça devint moins drôle c'est qu'allant à la même vitesse, il décidèrent de se départager autrement, mon Kraknoix commença à creuser un tunnel ce qui ne serait sûrement pas au gout du gardien et mon Salamèche tentait de lui griller les fesses, enflammant au passage une partie de la pelouse.

*Naooooooooon...* Criais-je interieurement.

S'ensuivit pour ma part un léger déséquilibre avant qui se termina par un écrasement de mon visage dans la terre fraichement retournée, par reflexe je me retournais en direction de ce qui avait été mon obstacle, mes deux gignols ayant arrêter de faire les imbéciles et s'étant regroupé autour de moi pour fixer un Evoli qui semblait tout aussi retourné que moi.

- Mais qu'est ce que tu fais là toi ? Dis-je en replançant mon chapeau sur ma tête et en restant allongé.

L'evoli semblait complètement déboussolé et son regard semblait vouloir dire "Excusez moi mais je peux savoir pourquoi vous êtes ici ?". Le pokémon se releva comme si rien ne s'était passé, Hadès dans toute sa spiritualité pouça un long : Kraaaaaaaaaa... mettant ainsi un terme au silence d'or qui s'étaient installé avant de foncer pour jouer avec cet intru. Un poichigeon se posa alors à côté et au même moment une voix féminine se prononce dans mon dos, tournant la tête j'observe une jeune femme qui devait à peu près avoir mon âge, de longs cheveux roses tombaient en cascade sur ses épaules et on pouvait distinguer un mélange de colère et d'inquiétude sur son visage.
Sans prendre la peine de me saluer elle se dirigea vers ce qui semblait être son evoli, une dénnomée Eve apparament. Cette dernière la regarde d'un air appeuré et faussement désolé ce qui eu pour effet immédiat de calmer sa dresseuse qui en profita pour remttre sa coiffure en place.

"Désolé qu'elle vous ai importuné, elle est un peu tête en l'air et ne fait pas trop attention à ce qui l'entoure. Dis-t-elle.

*Sans blague...* Pensais-je.

- Ba ça arrive..." Lui répondis-je.

Elle s'inclina respectueusement, pendant ce temps j'en profitais pour m'épousseter et ramasser mon chapeau de paille que je gardais à la main; le tenant par la partie arrondis et non par les bords.

"Ils ont l'air de s'amuser, on a qu'à s'assoir un peu."

Sans attendre sa réponse je me dirigeais vers les gradins et m'asseyait contre ceux-ci, les fesses dans l'herbe. Arès qui m'avaient suivis et préférait se reposer sous les rayons du soleil plutôt que s'épuiser s'assit à ma gauche.

"Alors, comment t'appels-tu ?"