J'étais partit il y a quatres petits jours à la recherche de pokémons de types dragons. Le ciel était d'un bleu pur, que les nuages n'osaient souiller. Un léger vent assez chaud arrivait du Sud-ouest et agitait les arbres de doux murmures qui semblaient être la voix de la mère nature. Mes pokémons étaient comme à leur habitude en dehors de leur pokéball, Arès toujours à mon côté dans cette forêt où sa tête dépassait péniblement des fougères qu'il tentait de ne pas enflammer avec sa queue, pour lui chaque nouveau pas était un découverte dans le sens où c'était la première fois qu'il voyait autre chose qu'une ville et dans le sens littérale car sa visibilité était réduite à la prochaine fougère; Hadès quant à lui ne se voyait que parcequ'il applatissait les fougères sur son passage et se repérait car comme à son habitude il créait un brouhaha qui ne cessait que rarement.

Le soleil était à son appogé, et c'est ce qui me décida à sortir les casses-croutes, un splendide sandwich au pain de mie/jambon/cornichon/buerre/pain de mie et quelques baies pour mes deux compagnons. Nous nous trouvions alors au bas d'une petite ravine qu'il faudrait sans doute escalader pour arriver plus haut. Le plateau sur lequel je me trouvais et où une végétation arrivait à pousser était à environs un tier de la montagne en partant du bas.
Hadès poussa alors un son plus strident et levait la tête, suivant son regard j'observais la chute d'un bloc de rochers qui venait de voler en éclat, dans un ultime reflexe je m'élançais en arrière. Trop lent. Le rocher m'arracha mon sandwich des mains, le broyant contre le sol. Bouche bé je me laissais tomber à genoux pour observer les reste de mon seul repas jusqu'au coucher du soleil. Les petits frère de l'énorme éclat me tombèrent un à un sur la tête, ne faisant qu'amplifier mon désir d'égorger le crétin profond qui s'amusait à casser de rochers au dessus d'un ravin.

« Y’a quelqu’un ? Tout va bien en bas ?

- Nan ça va pas bien ! T'es complètement tarré ma parole ! Ca te prend souvent d'écraser le déjeuner des gens comme ça ? J'ai plus rien à bouffer jusqu'à ce soir ! »

Et c'est dans un concert de grognement et de jurons que je m'élançais à l'assaut de la paroie, mon Kraknoix accroché sur mon dos et mon Salamèche qui pendouillait au bout d'une ficelle. Une fois en haut, trempé jusqu'au os par ma propre sueur je détachais mes compagnons avant de me tourner vers celui qui m'avait contrain au jeun. Mais lorsque je m'apprétais à réprimander plus que sévèrement ce vil personnage, un bruit dans les broussailles attira mon attention.

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'Montagnes - A' :

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