I Still Love You! [Pv Margot]

Sujet: I Still Love You! [Pv Margot] Mar 16 Oct 2012 - 10:51

Clive a plutôt l'habitude de faire le mur. Ou de sécher les cours, au choix. A ce moment précis, ce sont les cours qui en prennent pour leur grade. Bah, la dernière fois c'était pendant la nuit que, son sac sur l'épaule, en compagnie d'Anda il s'était faufilé dans les couloirs et les quartiers Lychnis. Pourtant, aujourd'hui, c'est un sale temps qui s'annonce. Et ce qu'il va lui être annoncé n'a rien de plaisant également. Le jeune homme arbore son air enfantin, glissant sur les rampes, il se dirige vers le domaine des Narcissus. Tâchant de passer sans trop se faire remarquer, bien que les souvenirs de c' qu'il c'est récemment passé soient plutôt altérés, Clive monte les marches jusqu'aux dortoirs, direction, la chambre de la belle blonde à qui il souhaite faire une agréable surprise. Le garçon toque à la porte, trois petits coups puis attend devant celle-ci.

Clive patiente, mais rien ne se passe. Il retente. Même effet. L'adolescent abaisse la clanche, sans que le bois ne bouge. Cela l'inquiète, d'ordinaire à cette heure ci de la journée, en fin d'après-midi, et surtout par les temps qui courent, Margot passe le plus clair de son temps dans sa chambre. Peut-être est-elle sortie? Clive chope le pokématos dans sa poche, tape un texto rapide et attend à nouveau. Pas de réponse. Cinq, dix minutes toujours rien jusqu'à ce que l'un des membres du domaine passe devant le Lychnis et le surprenne d'une explication. Le nouveau venu lui balance que si il cherche la miss, il devrait aller faire un tour à l'infirmerie car celle-ci a eu un petit souci suite à une attaque par un pokémon sauvage. Clive perd toute malice, que ce soit dans le regard ou bien dans l'expression de son visage. Il a même du mal à remercier son interlocuteur tellement la nouvelle l'ébahit.

Clive ne perd pas une seconde et file droit à au lieu-dit. Il court comme un damné, poussez moi excusez vous, voilà ce qu'il lâche à tout va tout en se frayant un chemin. Il lui faut plusieurs bonnes minutes pour rejoindre l'endroit cité. Mais il y parvient, tant bien que mal, complètement essoufflé. Il s'arrête, reprend son souffle tant bien que mal avant d'entrer dans la pièce aux allures d'hôpital. Ce qu'il déteste ça, cette vision de murs blancs, l'odeur qui ne lui rappelle que les mauvais souvenirs. Et là encore, ça recommence. Chaque fois, les personnes qui lui sont chères en souffrent, quant à lui, il est immaculé. Clive s'avance, pas très rassuré. L'infirmier jette un coup d'oeil à l'arrivant et lui demande ce qu'il souhaite. Une visite, voilà la raison de sa venue. Le médecin scolaire fronce les sourcils puis soupir en lui indiquant le lit au creux duquel la demoiselle qu'il cherche frénétiquement réside.

Clive s'y précipite. Il est au chevet de Marot à présent. Son visage, ses jambes, son corps, sa chevelure. Son agresseur ne l'a pas loupé. L'adolescent n'est pas à l'aise du tout. Pourtant il place ses prunelles d'onyx au creux des iris de sa princesse et lui sourit. L'une de ses mains vient caresser ses joues, une à une.

Clive ▬: « Hey ma linotte, c'est pas bien de disparaitre comme ça. Tu m'as manqué.»

Clive lui susurre ses mots doux en agrémentant d'un baiser sur les lèvres de sa compagne.

**Invité** Invité

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CHARACTERS
MARGOT A.J. MAXWELL

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CLIVE E. EVANS

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RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Agressée par Kean, Margot a été envoyée en urgence à l'infirmerie pour y obtenir des soins.

Il faisait beau cette après-midi là. Dans les jardins et les cours, les étudiants se réjouissaient, plaisantaient de tout et de rien ne se souciant que peu du malheur, de la souffrance et de la colère de certains. Une main posée faiblement sur la vitre glacée, une plainte, la fatigue et la revoilà étalée de nouveau sur le lit, tout comme le reste du corps d'ailleurs. Cette même main n'avait plus la force. Faible main que tu es. N'est-il pas dans ta nature de pouvoir ressentir le toucher ? D'apaiser certaines douleurs par des caresses ? D'attraper et d'emprisonner par une étreinte les être que tu aimes ? Faible main. Faible main que tu es. Il n'est plus possible de compter sur toi. Il n'est plus envisageable pour quiconque de te respecter. Tu es si faible. Pauvre petite main malheureuse. Ne pouvais-tu pas te défendre ? Non. Tu es restée là inerte. Ce n'est pas celui qui t'a fait cela le coupable. Mais toi. Uniquement toi. Tu était si faible. Un bruit. La petite tête blonde se tourna vers l'origine de ce dernier. Ce n'était rien. Juste l'infirmière qui, par mégarde, avait fait tomber l'un de ses instruments. Et pourtant, ses poils continuaient à s’iriser, son cœur, battre à toute allure, et ses yeux, exprimer la crainte d'une possible rencontre. Elle suffoqua. Elle s'asphyxiait. Plus d'air, il n'y avait plus d'air. La fenêtre. Elle ne s'ouvrait pas. Non. C'était encore cette maudite main qui ne lui répondait pas. L'infirmière lui vint en aide. D'un geste brusque mais rapide, elle ouvrit la fenêtre laissant l'air chaleureux du dehors lui caresser les poumons. Encore une crise d'angoisse. C'était la cinquième depuis son arrivée dans l'établissement de soin. Ses pensées se mélangeaient. Ses souvenirs du matin s'éparpillaient pour ne plus se retrouver. Elle était seule et elle sombrait. Elle se sentait de nouveau partir uniquement retenue par les bras costaud de la pauvre infirmière. Le noir complet. Une nouvelle fois, elle était dans le noir. Shootée, elle n'avait plus conscience de rien. À défaut d'avoir protégé son corps, son âme désirait se protéger, oublier. Oui, oublier... Oublie. Oublie. Oublie petite âme devenue si fragile. Oublie tout cela. Oublie cette humiliation, ce chagrin, ce viol de toi-même. Oublie petite âme.

La forte lumière vint de nouveau écourter son sommeil. Encore une fois, elle tentait vainement de toucher les vitres du carreau. Mais là encore, l'échec fut bien cuisant. Honteuse, elle regardait à présent le plafond de cette salle si froide, si blanche, si... si. Si triste. Un autre bruit vint attirer son attention. Cette fois, il n'avait rien d'apparent avec un geste maladroit. Non. Des pas. C'était des pas qui se rapprochaient rapidement d'elle. Oublie petite âme. Par pitié, oublie. Meurs. Emmène moi loin de ce corps mais par pitié, pas ça. Pas cette ultime humiliation. Mourir. Elle voulait mourir. Qu'on lui laisse ce minimum de dignité avant de succomber. Dégage. Va-t'en. Elle l’aurait préféré lui. Oui. Kean. Fait que ce soit toi. Fait que ce soit toi qui vienne de nouveau essayait de m'humilier. Mais par pitié. Dieu. Sainte vierge. Pas lui. Pas cet homme qui verra face à lui un être déformé par ces blessures diverses. Elle était sale. Si sale. À présent, elle ne pourrait plus être aimée sainement par lui. Il n'y aurait plus cette innocence. Toujours cette peur des représailles. Oublie moi. Je vais faire en sorte que tu m'oublies. Clive. Va t'en.

Et il était cependant là. Essoufflé et éberlué. Ce n'était pas joli n'est-ce-pas ? Pourquoi es-tu venu ? Laisse moi guérir. Laisse à mon esprit le soin d'oublier, de continuer. Ne m'approche pas. Ne me touche pas. Pourquoi cette main si chaude sur ma joue glacée ? Pourquoi tes lèvres si tendres sur mes lèvres abimées ? N'as-tu donc pas de pitié ? Tu es comme ton frère après tout. Tu es cruel toi aussi mais à ta manière; à la manière des gentils garçons. Dégage criait sans relâche son âme. Apaise moi suppliait son corps. Rien. Rien ne sortait de cette bouche tremblante. Ne lui dis rien. Ne lui parle plus. Pitié. Ne me demande rien. Tu sais n'est-ce-pas ? Tu sais toi ce qu'il s'est passé. Tu sais de quoi est capable Kean. Alors pitié, ne me demande pas d'affirmer quoi que ce soit. Évite de me faire verser les larmes de mon mal. Cependant... Et si comme les autres, il s'imaginait une simple attaque de pokémon ?

MARGOT /
Ton demi-frère... Il s'est vengé...

Sujet: Re: I Still Love You! [Pv Margot] Ven 26 Oct 2012 - 19:57

Clive détache ses lèvres de leurs jumelles pâles. Ses prunelles d'onyx ne quittent pas les profonds saphirs d'azurs de Margot. Profondément meurtris. Aucun son, aucune réaction de la part de son aimée. Le Lychnis en prend un coup. Pas physiquement, mais moralement. Pourquoi les choses en sont-elles arrivées à de telles extrêmes? Comment cela a-t-il pu dégénérer à ce point. Il faut être inconscient, ou réellement débile pour être à ce point taré. Clive le sait pertinemment. Ce qui est arrivé à sa princesse, ce n'est pas l'oeuvre d'un pokémon sauvage. Couper les cheveux, lui infliger un tel malaise ainsi qu'un état de choc de cet acabit, seul un dresseur expérimenté en serait capable. Expérimenté, mais surtout complètement stupide et hargneux. Une seule personne, un seul être en serait capable, d'agir ainsi par dépit.

Clive continue de caresser la joue de sa belle. Son autre main vient s'écraser sur celle de la jolie blonde avec une douceur inouïe, dont il fait preuve majoritairement durant ses ébats. Son pousse passe et repasse sur le revers de la paume inerte qu'il maintient. L'adolescent tente tant bien que mal de conserver son sourire. Délicatement, il pose son front sur son semblable, ses phalanges glissent et cascadent jusqu'à la masse capillaire échancrée. Clive lui murmure quelques mots pour la rassurer.

Clive ▬: « Hey Margot, tu sais que ça te va bien? T'es super jolie comme ça. D'ailleurs, je sais pas comment tu fais, t'es toujours resplendissante ma princesse.»

Clive la complimente. Enfin, c'est surtout là le reflet même de sa pensée. C'est sur que de passer d'une coupe à une autre c'est choquant. Cependant, ça lui va bien. Sa narcisse reste aussi attirante qu'au premier jour. Ou presque. Il manque quelque chose. Et c'est cela qui blesse fortement le brun. Il lui manque le sourire. Cette habituelle malice qui émanait de ses iris, de ses ourlets de chair. Margot ne les arbore plus. Ils sont ternis à présent. Kean. Le responsable de cette connerie? L'investigateur d'un malheur? Est-ce possible? Non,le rouquin n'aurait pu se permettre quelque chose d'aussi bas. Lui qui est grand, prétentieux et se morfond dans une image propre... ça ne lui ressemble pas. Et d'ailleurs comment aurait-il fait? Pourquoi aurait-il appelé pour que Margot soit prise en charge? Oui, c'est louche, et ça perd le Lychnis dans ces pensées.

Clive est perdu. Il ne sait quoi faire, que croire. Bien sur qu'il a confiance en Margot, là n'est pas la question. Mais est-ce là le reflet de son demi-frère? Non, ça ne colle pas, ça cloche quelque part. Clive va devoir creuser plus loin pour connaitre la vérité. Et il commencera dès ce soir. Ou plutôt dès lors qu'il aura quitté le chevet de sa douce. Mais pour le moment il s'y penche, un baiser se perd sur la tempe de la demoiselle, un souffle lui porte ses propos.

Clive ▬: « Han Margot tu sais quoi? Il y a un bâtiment près du centre commercial, la grande horloge. J'aimerai qu'on y aille, il parait que c'est super classe. Qu'en penses-tu ma belle?»

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