Petite Margot a fini de devenir grande [PV Clive+ libre]

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MARGOT A.J. MAXWELL

Petite Margot a fini de devenir grande [PV Clive+ libre] 142105personnagenill

CLIVE E. EVANS

Petite Margot a fini de devenir grande [PV Clive+ libre] 900656sirius

RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Après une soirée mouvementée à défaire le vrai du faux face à ce Drake sans scrupule, Margot avait quémandé la présence de son ami. Deux sms par ci, un appel par là, et voila qu'ils étaient là, ensemble, sur le lit de l'agréable jeune femme. Elle avait tout misé pour que cela soit parfait. Après un essai chaotique avec un spiraea, elle était revenu dans les bras de l'homme en qui elle avait confiance en la matière.

Les fenêtres de la chambre étaient humides tout comme le corps de la jeune femme dont la peau était perlée d'eau. Elle en avait eu besoin de ce moment intime où deux êtres se plaisent ensemble à prendre du plaisir. Un même plaisir : celui de la liberté de faire ce qu'un couple ne ferait peut-être pas. Il est vrai que sa nuit avec le spiraea savoureusement défoncée par un homme dont la bêtise lui faisait froid dans le dos l'avait quelque peu déçue et laissait sur sa faim. Sa mère avait raison : pourquoi quitter celui qu'on aime pour un homme qui ne fait juste que vous plaire ? C'est vrai que cela était stupide et elle en avait assez souffert physiquement parlant. Et oui, elle l'aimait. Elle l'aimait cette homme dont la tête reposait sur sa poitrine. Il sentait bon, son corps viril était des plus excitant et son état d'esprit était toujours au beau fixe : Et lorsqu'il ne l'était pas, elle l'en trouvait que plus alléchant. Elle retourna ce corps chaud et humide afin de se poser sur son torse. Ses poumons assainissaient l'air à toute allure. Il lui fallait une brise fraiche. Avant de quitter cet être dont les talents lui avaient procuré beaucoup de plaisirs, elle lui mordilla le coup tout en lui murmurant quelques mots coquins qui avaient plus l'utilité de le faire rire que de le reconduire vers elle. La fenêtre ouverte, le corps protégé par un tee-shirt assez large qu'elle avait pris à son frère, elle regardait avec attention les étudiants aller et venir dans le parc qui se situait juste en dessous. Qu'il était bon d'être dimanche !Elle était là, quelques gourmandises sur son bureau, prêtes à être dévorer par deux êtres affamés.

MARGOT /
Tu as faim charmant individu ? Blagua-t-elle en lui présentant ses précieux petits éclairs aux chocolats.

C'est en dévorant assise cette nourriture des Dieux qu'elle se souvint plus précisément de la soirée d'hier. Il y avait bien Drake dont, il faut bien le répéter, la violence lui avait donné à réfléchir sur la bêtise humaine mais aussi un autre jeune homme, qui, en y repensant, ne lui était pas si inconnu que ça. Kean S. MacNeil. N'était-ce pas le demi-frère dont elle avait entendu parler. Jusqu'à ce jour, elle n'y avait pas fait attention, préférant écouter ses anecdotes pour lesquelles il était bien difficile de ne pas rire plutôt que ses histoires de famille qui avait le don d'attrister son cœur. Devait-elle cependant lui en parler ? Après tout, pourquoi pas ?

MARGOT /
Kean S. MacNeil, c'est bien ton frère n'est-ce-pas ? Demanda-t-elle innocemment tout en suçant le reste du chocolat sur ses doigts fins.

Clive ne s'était-il pas trompé? Trompé de chambre peut-être. Surement non. Rien de tout cela n'avait été réglé comme du papier à musique. Le Lychnis relève le voile sur ses paupières d'onyx. Sous ses mains, la douceur d'une peau pâle, ainsi que celle d'une masse capillaire blonde, étoffé par dessus le drap. Clive goûte au réveil épanoui d'une saveur incomparable qu'il n'avait pas eu loisir de s'offrir depuis quelques temps déjà. Pourtant il n'est pas prêt à s'éveiller totalement. La chaleur du corps pressé contre le sien le retient. Les battements paisibles du cœur sous les courbes de la demoiselle est pareil à une mélodie qui le replongerai sans hésitations aucune dans les bras de Morphée. Cependant, la présence des bras qui le cintrent lui est bien plus agréable. Le parfum, la sensation de bien être. Étonnant que le jeune homme se soit laissé envouté par une telle personnalité...

Et pourtant Clive n'est pas dupe, Clive est un séducteur, un dragueur, surtout un gamin très immature, dont l'enfance marquée constamment sur son visage régit le charme de sa bonne humeur par un sourire taquin. Clive n'aurait tout d'abord jamais pensé se régaler d'une telle situation, néanmoins, le tempérament de feu de la belle Margot a eu le don d'attirer les plaisanteries du brun. Un début, puis la suite s'écrit par un soupçon de provocation qui entraine la luxure à se montrer présente, par leurs jeux et leurs ébats. Le tout se complète par des confidences, des marques d'affections, ou bien des marques tout court. La relation que l'adolescent entretient avec la demoiselle se résume fortement à sexfriends. Chacun est libre de ses actions, d'aller voir ailleurs si il le souhaite afin de satisfaire sa libido. Étrange pour deux personnes presque opposées qui paraissent vivre l'idylle.

Clive ne sait pas trop quoi en penser. Il sait que ce genre de lien risque fortement de le conduire à léguer le collier qu'il porte. Plume est symbole de liberté. Au fond, serait-ce déjà le cas? Il ne s'est pas encore posé la question. Ou plutôt, il ne veut pas vraiment se la poser. D'ordinaire, son coté volage rejoint une attitude je m'en foutiste, pourtant, un peu de jalousie traine parfois à l'égard de la Narcissus. Surement le coté possessif de Clive qui se sent glisser pour se retrouver sur le matelas, la pseudo-dominatrice au dessus de lui. Il grogne, sourit puis vient capter son regard. L'une de ses paumes vient calquer la pommette légèrement rosie de la belle avant de venir plaquer ses lèvres avec douceur sur les jumelles qui s'étirent à leur tour.

Clive ▬: « Salut Margot... bien dormi ma linotte? »

Clive lui a donné un surnom bizarre, mais spontané. Partant de tête de linotte après plusieurs blague faite à la miss, il avait trouvé que cette appellation sonnait bien et lui trouve un coté attachant contrairement à l'expression qui se veut mesquine. Dommage pour lui d'ailleurs, son attache part se vêtir d'un T-shirt et le quitte pour de la nourriture. Ahhh la gourmandise... Ajoutée à la luxure, ce sont les deux pêchers que Clive prône de tout son être. Un zeste de malice passe dans son regard lorsque son interlocutrice lui propose de quoi apaiser sa faim. Du moins, en apparence car la réponse malicieuse du Lychnis risque de se révèler tendancieuse. Clive se lève tranquillement, s’emmitoufle dans la couette et dévisage narquoisement la jolie blonde à qui il susurre quelques suppositions.

Clive ▬: « Question piège? Faim de toi surement, quant à ce gâteau... J'accepte ahah. Merci. »

Clive la taquine à son tour puis mord avidement dans la gâterie au chocolat, tout en essayant d'éviter d'en mettre partout. Pendant qu'il savoure sa buche de crème nappée, le jeune homme affectionne particulièrement le silence qui s'installe entre eux. Rien à voir avec un blanc dont la tournure incite à la gêne, au contraire, c'est tel un soupir de bien être qui soutient les deux complices. Cependant, il est rompu par une question à laquelle Clive ne s'attendait guère. Surpris il manque de s'étouffer, arque un sourcil inquisiteur puis récupère son habituel sourire enfantin. Ses pas l'avance jusqu'à l'inquisitrice, sa main saisit les phalange maculée du glaçage qui finissent suçotées, chatouillé par le dard de chair du plaisantin qui les libère afin de répondre à l'interrogation.

Clive ▬: « Wahou, les nouvelles vont vites on dirait ahahah. Ouais c'est mon... 'Fin en fait c'est mon demi-frère, on a que le paternel en commun. Tu le connais je suppose? »

Clive se doute qu'en tant que membre du domaine, sa conquête a surement du croiser Kean. Reste à savoir quel genre de relation elle entretien avec lui. Cela peut être drôle à connaitre.

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MARGOT A.J. MAXWELL

CLIVE E. EVANS

RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Après une soirée mouvementée à défaire le vrai du faux face à ce Drake sans scrupule, Margot avait quémandé la présence de son ami. Deux sms par ci, un appel par là, et voila qu'ils étaient là, ensemble, sur le lit de l'agréable jeune femme. Elle avait tout misé pour que cela soit parfait. Après un essai chaotique avec un spiraea, elle était revenu dans les bras de l'homme en qui elle avait confiance en la matière.

Ma linotte ? Voila un petit surnom qu'elle n'avait pas entendu depuis longtemps mais qui était tout de même plaisant à écouter. Que dirait les autres Narcissus s'il la voyait agir de cette manière ? Si douce. Si agréable. Si Amoureuse. Voila qui expliquait ce comportement mielleux qu'elle entretenait avec le dresseur. Elle l'aimait son petit Clive. Le sien. Cet homme qui dévorait avec passion cette pâtisserie tout comme il l'avait dévorée la nuit dernière. Alors comme ça ce voyou en redemandait ? Elle était loin d'être contre. Bien au contraire. Mais le sujet qu'elle allait aborder n'allait pas permettre l'acte charnel qu'elle désirait. Elle voulait parler avec lui, sérieusement. La curiosité avait sa part de responsabilité. Il est vrai que si Margot n'avait pas rencontré en personne ce demi-frère, jamais elle ne s'en serait spécialement préoccupée. Pour être honnête, elle n'aimait pas particulièrement converser sur un sujet qui était souvent tabou : l'enfance. Le nombre d'individu, bien souvent masculin, qui rembarrait sans cesse les personnes voulant causer sur leur histoire filiale... Mais là. Mais là. Elle se sentait prise entre les deux. D'un côté l'homme fort, l'homme beau, l'homme taquin qu'était son Clive et d'un autre, l'homme froid, l'homme arrogant, l'homme ambitieux mais surtout narcissus qu'était Kean. L'humain ou le clan. Voila un choix bien difficile à faire et à assumer.

MARGOT /
Le connaitre... Je ne dirai pas ça. On va dire qu'il m'a trouvée un soir, dans les couloirs, après le couvre feu en compagnie d'un autre Narcissus. Et que cela s'est terminé en putain qui se fait remplir par n'importe qui. Ou n'importe quoi. C'est vache tu ne trouves pas ? Dit-elle sur la rigolade. Vous êtes si différents. Il est arrogant, impertinent, vulgaire, coincé dans sa manière d'être et de penser, et je t'avoue que je ne serai pas étonnée s'il porte la main sur moi. Alors que toi mon cher Clive... Toi... Elle lui tendit les bras de manière à ce qu'il vienne se blottir contre elle. Je ne vais pas te le dire. Tu as déjà eu assez d'attention pour aujourd'hui ! Dit-elle, taquine.

Comment tout cela allait se finir ? Allait-elle devoir s'expliquer auprès de lui ? Ou même supporter son courroux ? Il était bien clair qu'elle n'allait pas se laisser faire. Il pourrait l'humilier, la blesser physiquement, ou moralement, il n'atteindrait jamais sa fierté de femme ou de dresseuse. Jamais. Et puis. Arrêtons de parler de lui. Elle se refusait à en faire une affaire d'état. Se préoccuper de sa personne était lui donner bien trop d'importance. Elle devait juste connaitre ce lien qui les entourait tous les deux. La manière qu'il a eu de réagir à ces paroles étaient bien trop. Trop. Il n'y avait pas de mots pour le décrire. Cependant, elle savait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

Je pourrai comprendre que tu ne veuilles pas me répondre. Ce sont vos affaires après tout. Cependant. C'est un Narcissus, qu'importe son caractère ou sa manière de penser. J'en suis une moi aussi. Et... Et je n'aimerai pas aggraver les choses. Même si je pense avoir attisé le feu en lui révélant qu'on couchait ensemble. Oui oui. Je sais. Vilaine Margot que je suis. Mais. Mais il m'énerve ce type. Finit-elle pas dire, boudeuse.

Clive ne pouvait sciemment rire d'une situation qui risquerai de lui paraitre inconfortable. Hormis le fait que la nouvelle de leur lien ce soit ébruité, chose totalement fondée et compréhensible au vue du tapage que le Lychnis a fait il y a peu dans le domaine. Les vipères se sont empressées de déverser leur venins, pensant surement pouvoir obtenir des informations supplémentaires concernant ces ragots, ou peut-être mettre en doute la notoriété de l'un et de l'autre. Pour Clive, c'est stupide, et très sincèrement, il s'en contrefout. Il n'y a là que la vérité, niée ouvertement par Kean qui se refuse à le voir comme un frère suite à l'accident ainsi que la manipulation d'Héléna, sa mère. Rien n'inquiète le brun quant à leur relation, au contraire, si on lui demande, il restera ferme et franc, car il n'a pas honte, ni de lui, de sa vie, ou de celle du rouquin, bien que parfois il lui fiche les nerfs en pelote.

Clive tente de ne pas le manifester, toutefois, le fait d'imaginer Margot en compagnie de son demi-frère ne le réjouit pas tant que ça. Mais que dire? Rien bien sur, après tout elle n'a aucune obligation envers lui, tout comme lui n'a pas à se justifié des ébats extérieurs si ébats il y a. Au fond, Clive doit le reconnaitre, la jalousie commence lentement à grimper, comme le lierre et se situe pour le moment au bas de son cœur, cherchant ainsi à l'englober totalement. L'adolescent secoue un peu la tête, espérant que ses pommettes ne soient pas teintées de pourpre et écoute attentivement ce que dit la jolie blonde. Effectivement, comme le redoute présentement le jeune homme, son interlocutrice a d'ores et déjà croisé la route du prétentieux. Celui-ci ne s'était pas gêné pour lui balancer une vacherie à la tête, ce qui a le don de faire rouler les yeux de Clive et lui arrache un petit rire.

Clive le trouve tellement puéril parfois. Encore plus que lui, si cela est possible... Quoique, n'abusons pas. Le dresseur sourit et lâche dans un souffle son constat.

Clive ▬: « Hey! Chuis pas n'importe quoi rassure moi? Enfin...Toujours aussi peu de tact le frangin... J'le r'connais bien là cet idiot ahah. »

Clive s'arrête tandis que la miss reprend, énonçant donc les "qualités" de l'orgueilleux, mais qui finalement met un frein lorsque vient le tour du Lychnis. Clive fait mine de s'indigner, observe les bras qui lui sont tendu d'un air dédaigneux, puis sourit un peu plus, la malice s'empare de son regard. Il l'attrape par les poignets et l'amène à lui, l'emprisonnant à présent dans son grand manteau de plumes en la gratifiant d'un baiser après un grognement ronchon. Toutefois, le fait que les mots traversent à nouveau les ourlets de chair de la Narcissus indique que la conversation semble bien plus sérieuse qu'il n'y parait. Certes, Clive est loin d'être adepte de ce genre de discussions qu'il ne prône absolument pas, néanmoins, il n'est pas non plus du genre à fuir un dialogue où les propos sont réfléchis. D'autant plus que ce qu'elle lui avoue est loin, très loin d'être anodin.

Clive sait à présent que son cher frère est au courant des petites histoires concernant les parties de jambe en l'air qu'il affectionne avec Margot. La première réaction du brun est de se taire, pendant quelques secondes. L'une de ses mains remontent, un doigt se pose sur les lèvres boudeuse de sa dulcinée. L'inquiétude se cache vite derrière un sourire enfantin que Clive rend à la petite princesse. D'une voix douce, posée, il lui explique le fond de sa pensée.

Clive ▬: « Chut... Qu'il le sache ou non, je m'en fous totalement. Je suis libre de faire ce qui me plait, et de voir ou passer du temps avec qui j'ai envie, et ça il ne me l'enlèvera pas. Tout comme j'espère qu'il ne t'enlèvera pas à moi. »

Finalement, sans prévenir, Clive ôte son index et octroie à la jeune fille une pichenette sur le front et enchaine directement, l'air faussement sérieux.

Clive ▬: « Tsss... S'pèce de pas douée va. J'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose pasqu'il est au courant de nos histoires de fesses. Donc tâche d'être prudente d'accord, je sais qu'il n'est pas vraiment le type de mec à laisser passer ce qu'il pourrait considérer comme un affront personnel. »

Clive reste tout de même inquiet. Comme il vient de le stipuler, Kean n'est pas du genre à passer l'éponge. Il pensait surement avoir sorti définitivement Clive de sa demeure et pourtant, le Lychnis y est encore et qui plus est, s'offre bien des plaisirs avec l'une des logées. Un léger éclat de rire se fait entendre, tandis qu'un baiser vient s'apposer sur le front de Margot. Les prunelles d'onyx du garçon se fondent au creux des iris pétillant de la demoiselle.

Clive ▬: « T'en fais pas, tu sais que si tu veux, tu peux considérer ma chambre comme ta seconde maison ahahah! »

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MARGOT A.J. MAXWELL

CLIVE E. EVANS

RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Après une soirée mouvementée à défaire le vrai du faux face à ce Drake sans scrupule, Margot avait quémandé la présence de son ami. Deux sms par ci, un appel par là, et voila qu'ils étaient là, ensemble, sur le lit de l'agréable jeune femme. Elle avait tout misé pour que cela soit parfait. Après un essai chaotique avec un spiraea, elle était revenu dans les bras de l'homme en qui elle avait confiance en la matière.

Putain. Pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit de dire sa vérité sans être traitée de putain (Erica Jong) ? En quoi coucher, en quoi prendre du plaisir donnaient aux hommes aussi bien qu'aux femmes le droit de la considérer comme une prostituée. Tout d'abord, elle ne se faisait pas payer, ce qui était toute la nuance de la chose. Salope, oui, pourquoi pas, même si le terme était en soit bien vulgaire. Elle restait un être humain après tout, avec tout comme chacun ses faiblesses. Cette volonté de disposer des corps des hommes remonte à une quinzaine de mois peut-être, voire plus, voire moins. C'est lorsqu'elle comprit que l'amour était un poison contre lequel il était difficile de se soigner qu'elle s'était décidée à ne pratiquer que l'acte de chair. Bien évidemment, la vision des deux corps en plein acte charnel était bien moins belle, bien moins douce à ce qu'on disait. Mais cette manière de voir les choses était d'une stupidité alarmante. Il ne faisait aucun doute pour elle qu'un acte où deux êtres n'étaient pas emprisonnés d'un sentiment à se recroqueviller sur soi-même étaient emprunt de plus de passion, de folie, de plaisir. Elle ne pouvait pas le cacher, sa première fois en tant que petite amie soumise avait été un échec complet, tout comme la seconde, la troisième, la quatrième et la cinquième fois. Il n'y a pas eu de sixième fois. Fort heureusement, elle avait eu la maturité nécessaire pour comprendre que l'amour avait eu raison d'elle au point qu'elle se laisse souffrir physiquement pour combler le mâle trop peu délicat. À présent, elle était libre d'accepter et de refuser sans craindre le rejet de qui que ce soit. Oui, elle couchait régulièrement. Elle laissait SES hommes prendre du plaisir en elle. Mais tout comme Demeter, elle faisait tout de même ressentir aux autres, bien que plus vierge, cette fraicheur dont elle avait le secret. Non, elle n'était pas une stupide femelle. Elle était une femme libre, une femme ouverte d'esprit. Une femme qui pouvait se vanter de ne pas être enfermée dans une boite où il était étiqueté : Lady dont la pureté fait d'elle une brave petite demoiselle prédisposée au bon plaisir de son petit-ami.

Crois-tu comme lui que je coucherai avec n'importe qui ? Ou n'importe quoi ? Je le reconnais, la nuit dernière avec cet homme avait été une erreur que j'ai rapidement comprise... Mais toi, cela fait bien longtemps que je fais appel à tes services ou au contraire que j'y réponds. Non ? Mon homme va.

Elle aurait voulu lui mordiller sauvagement le coup avant de reprendre la conversation là où elle l'avait laissée. Mais Clive avait été plus rapide et emprisonnait déjà son corps afin de lui faire subir le supplice, oh que terrible, du baiser. Encore encore encore voulait-elle murmurer à ses oreilles. Le désir vint se loger en elle, la livrant faible et soumise à cet homme qui pouvait faire ce qu'il voulait d'elle. Mais la volonté se devait d'être la plus forte. La conversation n'était pas terminée et elle comptait bien l'achever avant de rendre une nouvelle fois public ses ébats avec cet homme qui en dégoutait plus d'un chez les narcissus pour être ce qu'il était : un Lychnis.

Il y a aucune raison pour que je cède à ses caprices d'enfant s'il me demandait de rompre nos engagements charnels l'un envers l'autre. À moins que je ne tombe sous son charme destructeur... Hum... Ce ténébreux Kean.

Une pichenette et la voila calmée.

Je ne te cache pas craindre son courroux. Surtout s'il s'en prend à toi ou à mes pokémons. Cependant. Ne serait-ce pas m'accorder trop d'importance ? Je veux dire. Je suis une stupide catin débauchée pour lui. Et non pas une pauvre Narcissus dont il a le devoir de remettre sur le droit chemin. Cela serait un bien trop grand honneur ! Dit-elle sur le coup de l'ironie. Mais ne t'en fais pas. Je serai prudente. Je te le promets. Je ne suis pas un amour avec certaines personnes, je le reconnais. Mais il n'en reste pas moins que mes relations amicales avec les autres narcissus le poussera sans doute à éviter toute attaque directe. Il me suffit de ne pas rester seule et de m'entrainer afin d'être au meilleur de ma forme lorsqu'il faudra me protéger.

Un rire, un baiser sur le front et une proposition. Voila que la petite Margot était bien fière et enchantée de la suggestion du garçon. Alors comme ça monsieur Clive désirait à sa manière la protéger ?

Monsieur Clive aurait-il l'envie de passer à la vitesse supérieure avec la pauvre femme que je suis ? Ou est-ce un moyen pour vous de m'avoir toujours à portée de main homme possessif que vous êtes ?

Clive pourrait croire des tas de choses. Croire qu'elle n'est là que pour écarter les cuisses devant tout ce qui peut lui promettre du plaisir, croire que ses charmes et les ébats ne sont pour elle que la signification même du bonheur et du chemin de la vie. C'est comme les "on m'a dit que", faut-il être à ce point stupide pour se référer à de simples commérages? Clive pourrait, il est humain, c'est un mec alors quoi? Pourquoi et en quoi serait-il différent au point de penser que les filles sont toutes des salopes? C'est imagé. Il y a cette image. C'est Clive, souriant, narquoisement, a langue tiré, et le majeur en l'air tandis que les autres doigts sont repliés. Des idées reçues? Pass! Des généralités? Ahaha quelle blague! C'est encore moins ce qu'il faut au Lychnis pour s'assurer de lui même des ragots. Preuve en est, si on lui dit que sa compagne du moment est du genre à se faire tirer par n'importe qui, le garçon sera le premier à défendre une telle ineptie.

Tout comme il a été le premier à venir entre les cuisses de la belle qui s'insurge concernant un petit profiteur qui a vite déchanté. Bah, que pouvais dire Clive, qu'il s'en fiche? Ce serait un petit mensonge tout de même. C'est la liberté qu'il a choisit. La liberté qu'elle a choisit avec lui, ce qu'il a choisit avec elle. Si le chemin de l'adolescent croise une autre route, il l'empruntera peut-être. Quant à Margot? Et bien, il semblerai que le libertinage lui profite... Ou pas au vue du dernier prétendant qui se révèle avoir été un échec total. Clive se sent fier tout de même. Il reste celui dont l'importance est la plus élevée. Il reste celui que la jolie blonde appelle, quémande l'échange plaisant dû au pécher de la chair et des discussions passionnantes qui les enflammes tous deux. Clive reste à Margot. De plus en plus, c'est une idée à laquelle il commence à se faire. Terrifiante, inquiétante, mais belle.

Clive est gêné par ce genre de situation. Qui pourrait le croire hein? Tandis qu'il est là, torse contre poitrine, les paumes apposées sur sa proie, les prunelles d'onyx dirigées droit dans une mer d'azur. Et il sourit. Bien qu'elle en revienne à Kean, son demi-frère au charme indéniable, y succomber... No way! Et puis quoi encore? L'aura changeante? Clive n'en est pas dépourvu. Bien évidemment, il pourrait prendre mal la chose, froncer les sourcils et perdre sa douce dans les méandres d'une déception. Mais pas question. Pas question de la perdre, pas question qu'elle cède à un autre que lui. Possessif? Oui. Jaloux? Triste vérité. La jalousie, c'est ce que le Lychnis ressent présentement. C'est pour cette raison que ses bras se serre, que les courbes de la demoiselle s'écrasent d'avantages sur le haut du corps encore nu du brun qui lui mord délicatement la lèvres. L'adolescent profite de cette approche qui laisse un blanc pour s'exprimer.

Clive ▬: « Ahein nan nan nan, demande refusée, c'est à moi que tu succombes et j'accepte uniquement comme concurrent les éclairs aux chocolats.»

Clive laisse entrevoir son dard de chair. Il est amusé, bien que la conversation soit sérieuse, l'étudiant reste à l'écoute. Et on la considère Narcissus? Margot, c'est une fille bien. Elle n'est pas égocentrique, car dans ces propos, l'adolescent est mis en premier plan dans ses peurs de représailles. Lui et les compagnons de la pseudo égoïste, jugée ainsi en fonction de son groupe d'appartenance. Encore une idée reçue que Clive peut largement démentir. Elle est mignonne Margot, très mignonne et attachante. Comment résister à de telles paroles? Monter la témérité du Lychnis de cette manière, c'est un coup à le faire exploser de fierté telle un paon faisant la roue. C'est vraiment flippant pour Clive, son attache, est loin d'être aussi simpliste que la relation volage le voudrait. Rien à voir avec une fille parmi tant d'autre. Margot, c'est devenu le jardin secret de Clive.

Non pas qu'il n'assume pas ses parties de jambes en l'air avec elle, bien au contraire, avec ce qu'il ressent lors de leurs plaisir partagé, ce serait synonyme de classe que d'être le digne élue d'une fille aussi seik'sy. Mais c'est bien plus stylé de braver, d'esquiver, puis de la rejoindre, de passer pour un gamin incontrôlable qui dicte sa loi par ses envies. Son sourire s'efface à la vue de sa protégée tandis qu'il la gratifie d'un baiser. Puis son front vient rejoindre son jumeau, leur nez se touchent, leurs soufflent se mélangent. Clive ferme momentanément les yeux et ne peux s'empêcher d'étirer ses lèvres nerveusement tout en laissant s'échapper ses paroles.

Clive ▬: « Alors ça m'va! Tant que tu ne restes pas seul, je serai rassuré, sinan, je devrai voler à ton secours tel Batman venant en aide aux innocents ahah!»

Clive rit, le voile de sa cécité partielle est levé tandis qu'il contemple à nouveau un visage bien plus serein à présent. Leur discussion est terminée, la plaisanterie s'immisce entre eux, à commencer par les propos taquins de la belle narcisse qui le questionne. L'adolescent lève lentement les yeux au ciel, fait mine de réfléchir... Puis, sans crier gare, il l'emporte avec lui, sur le lit, laissant la couette et le matelas accueillir leurs corps. Clive ne quitte pas son éternel sourire enfantin, la malice qui se dissimulait dans ses iris se montre au grand jour. Ni une ni deux, ses mains s'emparent des poignets fins de la future victime alors que ses lèvres avides rejoignent la chair du cou tendu vers lui. Une petite morsure, un coup de langue, l'ironie, douce et alléchante qui passe outre la barrière des ourlets de chair du brun.

Clive ▬: « Je dis qu'il est temps que la princesse soit victime de mes caprices. Tu es bien trop mignonne pour que je te laisse à d'autres ma belle.»

A ces mots, les yeux taquins quittent le faciès intéressé de son interlocutrice. Clive baisse la tête jusqu'à parvenir au bas du T-shirt. Ses dents s'emparent des coutures puis son visage se redresse, en même temps que lui. Clive fixe Margot. La lueur taquine et enfantine ne pourrait tromper personne sur ses intentions malsaines. Il en a envie, c'est vrai. De la redécouvrir, encore et encore. Mais chut. Pas de précipitation. Seul le ventre plat de sa fausse Némésis est à présent à l'air. Les lèvres de Clive rejoignent sans condition le bas ventre dénudé. Une fois la peau claire délicatement saisit entre ses lippes, il suçote, et aspire pendant quelques secondes avant de se retirer en y laissant une marque. Un éclat de rire résonne joyeusement dans la chambre.

Clive ▬: « Ahaha! Rien à dire, ça te va à merveille! Voilà! Tu es à moi maintenant, rien qu'à moi!»

Un suçon. Au bas ventre, de manière à ce qu'il reste le plus discret possible, qu'il ne soit contempler que de ceux qui partagent la luxure. Lui et Elle, Elle et Lui. C'est sa manière des plus immaturement attachante pour lui avouer implicitement qu'il tient à elle.

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MARGOT A.J. MAXWELL

CLIVE E. EVANS

RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Après une soirée mouvementée à défaire le vrai du faux face à ce Drake sans scrupule, Margot avait quémandé la présence de son ami. Deux sms par ci, un appel par là, et voila qu'ils étaient là, ensemble, sur le lit de l'agréable jeune femme. Elle avait tout misé pour que cela soit parfait. Après un essai chaotique avec un spiraea, elle était revenu dans les bras de l'homme en qui elle avait confiance en la matière.

Jalousie. Sentiment bien étrange qu'est la jalousie. Malheureusement bien souvent représentée comme un défaut, c'est sa forme excessive qui est dangereuse et malsaine. Qui n'a jamais souri lorsqu'un être vous confiez cette rancœur, cette rage qui lui brule le cœur à chaque parole prononcée à une autre créature. Quels sentiments de puissance, de domination, de fierté qui s'en dégagent. Vous le tenez celui que vous désirez. Vous le blessez, vous le faites hurler corps et âme son amour pour vous. Il souffre. Il espère. Et nous aimons tous ça. C'est la sécurité que vous ressentez. C'est sécurisant. C'est glorifiant. Vous êtes beau, vous êtes quelqu'un pour lui. Et là tout le bonheur d'être le jouet de cette jalousie. Vous existez pour quelqu'un. N'est-ce-pas ce que tout être désire obtenir consciemment ou inconsciemment ? La reconnaissance de l'autre ? Mais la jalousie n'est pas uniquement le moyen pour une créature de sécuriser, c'est également un moyen pour deux êtres de s'avouer leurs sentiments cachés.

C'est cette jalousie qui, un jour, sans crier gare, vous matraque le cœur, et vous fait comprendre pour qui vos sentiments reviennent. Sans elle, pas d'amour, pas de révélation sur votre propre penchant. Si vous jalousez, vous aimez. Il n'y a rien de compliqué à cela. Margot n'a jamais eu affaire à ce sentiment, et cela est bien dommage. Elle comprendrait par celui-ci qu'elle est bien plus attachée à cette homme qu'elle ne le pensait. Mais Clive ne s'amusait pas à créer cet émotion, bien trop occupé à contrôler le sien. Comment ça mademoiselle Margot parlait ainsi de son demi-frère ? Pourquoi s'extasiait-elle devant cet homme aussi viril que blessant ? La rivalité de sang. Ce n'était pas la peine de chercher bien loin. La voila donc rassurée notre petite Margot. Bien insouciante, elle ne semblait pas se préoccuper des prochaines liaisons qui s'amuseront à satisfaire corps et âme cet homme qui était pour le moment tout à elle. Je te tiens jubilait-elle dans sa tête. Tu es à moi tout comme je suis à toi répétait-elle inlassablement par ses baisers et attentions impétueuses. Telle une succube, elle sentait son être prendre le pas sur ce corps d'homme pourtant si fort, si animal, si puissant. Elle le dominait, oui. Elle le dominait. Il était enfin à elle. Cet objectif dont elle n'avait pas eu conscience jusqu'à présent lui fit pousser un gémissement maintenant qu'elle s'en savait victorieuse.

Mais à tout être désiré revient sa part de lamentations. Mais quelles douces lamentations. Ses unions répétées entre leurs lèvres, ses morsures réitérées. Je ne te laisserai à personne. Tu es à moi. Était-ce la vérité ? Était-ce bien ces mots que Margot lisait dans les yeux de cet homme cruel qui abusait de son corps de la manière la plus exquise ? Elle l’espérait. Elle jalouserait chacune de ses paroles n'allant pas vers sa propre personne mais aussi chacune de ses pensées, chacun de ses actes. Assez dominé cependant. À elle de se laissait déborder par le joug de son oppresseur. Elle voulait durant ce laps de temps être sa chose, son objet. Elle voulait être cette créature à disposition de ce lychnis. Qu'il lui ordonne des choses qu'elle ne pourrait refuser.

Mon homme... murmura-t-elle sensuellement aux paroles protectrices de son amant. Ce furent les seuls mots qu'elle chuchota, poussée rapidement dans le cocon dédié au plaisir charnel.

La voila prisonnière de cet être dont le désir pour elle ne semblait plus être un secret. Les poignées fermement immobilisés, elle sentit de nouveau son corps faiblir. Elle était redevenue cet être délicat, fragile, impuissant face à ce mâle dont elle se devait de calmer les pulsions envers elle. Le rouge lui monta aux joues. Elle était bien. Elle était sereine. Ses mots, ses coups de langue augmentaient cet appétit féroce. De nouveau, sa respiration devint plus intense, son cœur supportait que trop bien cette libido mise bien souvent à rude épreuve. Mais elle attendait. Elle attendait que cet être finisse ce qu'il désirait accomplir. Elle était à lui après tout. Elle lui devait pendant ces quelques secondes l'obéissance à laquelle il avait le droit. Pauvre Kean. Il serait bien choqué d'apprendre que seul le plaisir pouvait avoir raison d'elle... À méditer. Un brusque instant de plaisir l'aida à s'échapper de ses pensées impures. Un gémissement plaintif. Un éclat de rire. La voila marquée par la savoureuse bouche de ce mâle bien gourmand.

Non mais j’hallucine ! Vilain individu que vous êtes monsieur ! Dit-elle en fixant abasourdie la marque de sa luxure sur son bas ventre. Il la regardait cet animal bien fier de son exploit. Pensait-il qu'elle allait le laissait faire ? Le laissait rigoler de l'affront qu'il avait osé lui causer ? La docile femelle reprit le dessus. Libre de ses mouvements, elle poussa la créature de manière à le dominer. Les rôles étaient à présent inversés. À elle de s'amuser, de savourer le corps chaud et moite du vilain homme qui lui avait fait subir ces supplices sensuels.

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Vilain. Vilain individu. Échappait-elle de temps à autre. Et oui, c'était elle qui commandait à présent; avant que les rôles ne s’inversent de nouveau. C'était ça qu'elle aimait après tout.

Clive rit aux éclats. Éclats également logés dans ses prunelles d'onyx, malicieuses, suivant les traits de son sourire alors que la marque apparente prend place au bas ventre de la belle. Ce qu'il se sent bien. Oui, vraiment bien. Quand bien même la situation semblait auparavant sérieuse et tendu, à présent, elle se retrouve frivole, joueuse, et pourtant, si sereine et apaisante. Clive a marqué Margot d'appartenance, il l'a marqué par sa manière d'être, par le fait d'être constamment naturel et car il l'accepte telle qu'elle est. Qu'on lui donne une réputation de salope? Le Lychnis s'en contrefous totalement. Qu'on se moque d'elle, que les rumeurs se veulent destructrices à l'égard de la jolie blonde, et bah c'est la même chose. Bien heureux sont les simples d'esprits comme on dit. C'est un principe pour Clive. N'écouter que son instinct, aller chercher de lui même les réponses, jouer au delà des règles et foncer pour ne suivre que ses envies.

Mais c'est une base, un fondement qui part d'un échange équivalent. "Mon homme" que laisse entendre la narcisse, avec cet adjectif possessif. Possessif, Clive est possessif envers elle et Margot? Elle s'approprie le garçon, corps et âme c'est dire qu'il est sa propriété. Car oui, à son tour elle l'a marqué. Mais ça ne se voit pas physiquement. C'est plus profond qu'il faut chercher, dans les nébuleuses de l'esprit du jeune homme, puis dans son cœur. C'est là que la demoiselle c'est imposée. Son caractère, Clive se souviendra toute sa vie du jour où elle c'est mise à pester et défendre ses valeurs. Il a vite compris qu'elle s'impose, loin d'être passive, cette fille là, faut pas la faire chier! Elle a du répondant, elle est magnifique, elle est franche, que demander de plus si ce n'est signer un contrat ad vitam eternam? Elle plait à Clive par sa manière d'être, tout simplement, sans artifices.

Clive reste un mec, c'est sur, il pourrait parfaitement se contenter d'une paire de seins à étouffer dedans ainsi qu'une paire de fesses aguicheuses. Toutefois, c'est loin d'être suffisant. Une personnalité alliée à une fille mignonne, ça a bien plus de valeur et c'est cent fois plus attrayant. C'est pour cette raison que Margot a su séduire Clive, après tout, un B c'est parfait, ça tient dans une main, what else? Des lèvres fines et passionnées? Mais c'est déjà le cas. Leurs ourlets de chair se calquent, une fois, deux fois, valsent, et glissent au cou, aux lobes, les morsures se joignent à la danse, le désir se manifeste. Sadique? Opportuniste? Non, mais Vilain! Tel est la nomination dont écope le Lychnis pour son acte de barbarie possessive et sans foi. Cela n'a que pour but d'accroitre le sourire de Clive, qui s'étire tout du long de son faciès. C'est une sorte de victoire au sens bien plus profond.

Tandis que la victime peste, le jeune homme ne se prive pas de lui voler un baiser, riant d'une manière narquoise et la fait taire en posant un doigt sur les lippes boudeuse.

Clive ▬: « Hey hey, doucement, si tu continues de râler tu vas choper des rides et je vais finir par croire que je sors avec une couguar ahaha!»

La plaisanterie laisse place à l'hilarité. Partagée certes, car les pupilles et la moue qu'offre Margot ne peuvent prétendre que la phrase de Clive puisse rester sans conséquences. Car effectivement conséquences il y a. Trop occuper à se tenir les côtes, il se fait renverser, sa tête finit dans l'oreiller et ne se défait de son expression, quand bien même la belle se place en position de force.

**Invité** Invité

CHARACTERS

MARGOT A.J. MAXWELL

CLIVE E. EVANS

RÉSUMÉ DE L'AVENTURE

Après une soirée mouvementée à défaire le vrai du faux face à ce Drake sans scrupule, Margot avait quémandé la présence de son ami. Deux sms par ci, un appel par là, et voila qu'ils étaient là, ensemble, sur le lit de l'agréable jeune femme. Elle avait tout misé pour que cela soit parfait. Après un essai chaotique avec un spiraea, elle était revenu dans les bras de l'homme en qui elle avait confiance en la matière.

Comment ça choper des rides ? Margot n'avait même pas atteint la maturité de ses dix-huit ans! Désirait-il une baffe ou tout simplement la défier ? La provocation. Tout étudiant ayant déjà eu affaire à Clive sait qu'il en est le maitre. N'est-elle pas un art ? Tout un jeu avec ses règles et ses interdits ? Mais où se trouve cette provocation dont la pauvre Narcissus est victime ? Dans ces mots qui la pousse à se déchainer sur lui, à le mordre, à s'imposer physiquement plus qu'elle ne devrait le faire mais aussi physiquement. Regardez moi ce visage fier de sa plaisanterie, attendant cette réaction, ce geste qui lui fera gagner une victoire. Margot cède à la provocation. Elle n'est pas mature. Elle ne cherche pas à la comprendre, à l'éplucher pour en déceler les raisons, non. Tout comme jeune de 17 ans, elle fonce, elle objecte à sa manière. Et c'est ce qu'il attend ce vil calculateur qui désire tout cela. Qui aime ses morsures, cette soumission brève mais agréable. Son esprit ne sait plus quel sentiment renvoyer à son cœur. Et son coeur ne sait plus quel émotion réexpédier. Tout tourne si vite : amour, frustration, désir, colère, plaisir, rancœur. Et c'est ce mélange, ce subtil mélange, cet étrange mélange qui fait de cet instant un moment encourageant ses soupirs, ses jérémiades, ses lamentations. Elle ne lui répondra pas. Non pas qu'elle boude ce corps nu, non. Mais les marques sur le cou de cet homme dévoilent, révèlent son appréciation de la chose. Ne recommence pas. Ne répète plus jamais cela. Mais voila que le châtiment était proche. Il n'allait pas pardonner ces traces sur son corps. À chaque bêtise, elle connaissait la punition. Monsieur Clive appelait ça les taxes. Et elle était plus ou moins lourde selon qu'elle s'amusait à le provoquer sur ses éventuels ébats avec des inconnus. Et nous y revoilà à cette provocation ! Fait-elle tout dans ce couple qui n'a rien d'habituel ? Est-elle la carte majeur d'une union qui semblait bien se dérouler ? Était-ce ce jeu où n'en ressortait jamais aucun perdant ni aucun gagnant qui les poussait d'avantage à se voir, à se parler, à se rencontrer, mais surtout à s'aimer ? Provoquer pour mieux aimer. La conclusion était-elle si évidente ? Si simple en soi ?

Bientôt, la voila nue. Assise sur le bas ventre de ce jeune mâle qui ne demandait qu'à la posséder. Quoi qu'on puisse en dire sur la jeune Narcissus, elle n'avait pas connu assez d'amant pour rester de marbre devant sa propre nudité. Les joues rosies, elle fixait cet homme qui la contemplait avec gourmandise. Et là, elle perdit tout. Sa fierté, son instinct de domination, son aspect de femme pour revenir à cet être timide, faible, dominé, mais par dessus tout amoureux. Son cœur battait. Son cœur saignait. Pourquoi n'était-elle pas lui ? Pourquoi ne pouvait-il qu'être en elle de temps à autre? Elle le voulait ce corps, cet esprit. Elle comprenait cette envie de meurtre passionnel qui poussait certaines personnes au sacrifice suprême. Elle était prisonnière sans pour autant être attachée. Elle était fragile sans pour autant perdre sa force. Qu'il l'utilise pour ce qu'il voulait. Qu'il fasse d'elle un objet, son objet. Pauvre Narcissus qu'elle était. Elle aurait du se méfier. Comprendre cet homme au regard vengeur. Elle était faite. Personne ne pourrait plus l'aider. Pauvre femme, pauvre esclave de ses sentiments qu'elle ne contrôlait plus.

L'acte de chair dura bien des minutes, peut-être des heures. Elle avait encore faim. Ce corps elle ne cessait de le désirer. Seule la fatigue était un frein suffisant pour la faire cesser toute nouvelle entreprise. Allongée, le dos au matelas, elle fixait ce corps en sueur. Cet être dont la chair n'était plus inconnue d'elle. Il allait partir. Il allait la laisser là, seule, peut-être même allait-il en rencontrer une autre. Une autre... Son cœur gouta la colère, la jalousie, la rancœur. Ce fut violent. Peut-être même aurait-elle pleuré ou gémit à ce sentiment qui l'immobilisait d'angoisse. Pas ça criait sa poitrine. Encore demandait ce corps fatigué. Pardon suppliait son âme qui n'avait pas su résister. Ça allait jaser, mais elle s'en fichait. Elle le connaissait depuis peu et pourtant. Et pourtant. Elle savait.

Je veux que tu m'appartiennes...

Aussi simple que ça. Et pourtant. Et pourtant la fierté qui était certes endormie par autant de désir et d'érotisme reprit le dessus. S'il disait non. S'il rigolait. S'il se refusait à elle. Elle serait en plus d'un être esclave de ses sentiments une loque vide. Une loque qui ne pourrait pas se remplir de larmes tellement la défaite serait dur à supporter.

S'il-te-plait Clive...

Clive es quelqu'un de doué. Pourquoi? Pour beaucoup de choses. Pour les études? Pour la mélodie, ou u art bien précis? Oui et non. Quoique, est-ce un art que d'user de la provocation? Si c'est le cas, alors le Lychnis le maitrise parfaitement en ce moment même. Taquiner, donner confiance, sourire, avancer, faire des conneries plus dingues les unes que les autres. Là aussi, Clive excelle. Et c'est ce qui se passe à présent. L'adolescent sourit à la jeune femme qui se trouve contre lui, la confiance, ils se l'accordent mutuellement, la provocation, elle passe par ses lèvres avides qui embrassent, mordillent, suçotent la chair du corps qui s'étend sous son regard. Puis par ses gestes, ses paumes qui effleurent les courbes aguicheuses et fermes, ses mouvement de bassin de plus en plus subtils et qui incite à révéler leurs envies et pulsions poussées au loin par leur libido.

C'est la luxure qui finit par s'emparer de leurs enveloppes charnelles, en dessous, puis au dessus. Le brun accorde son désir à la demoiselle qui ne demande qu'à être satisfaite du pêché. C'est beau, c'est brûlant, c'est sentimental. Rien à voir, en aucun cas comparables avec les expériences précédentes. Une nouveauté qui englobe le coeur, l'esprit, la raison et le corps. Des mouvements de plus en plus prononcés, des baisers qui s'annoncent davantage fougueux, les doigts qui cascadent sur la surface lisse et douce qui constitue l'appétit du jeune homme qui savoure chaque instant, chaque phase de connexion entre eux. Clive pourrait se donner à elle pendant des heures, voir des jours. Seulement, pratiquer le sport de chambre reste une activité physique bien importante qui nécessite bien plus qu'une simple endurance. C'est que ça fatigue, c'est qu'elle le fatigue.

Clive plonge son regard dans celui de Margot, dès lors qu'il fait son office, un soupir d'aise traverse ses lèvres. Tant de plaisir, voilà ce qu'elle est capable de prodiguer au garçon. Cependant, son plaisir ne s'arrête pas à un ébat. Clive en est conscient, son bonheur se trouve également dans les marques d'affection qu'elle lui offre. Que ce soit les gestes, où les paroles, l'étudiant se sent bien avec elle, en elle. Pourrait-il s'y lier? Est-il accro à cette drogue appelée Margot? Oui, c'est fort probable. L'acte prend fin. Les corps en nage n'en forment qu'un seul. Le rythme cardiaque du brun commence doucement à s'apaiser. Son visage, calé dans la chevelure blonde de sa princesse, respirant l'odeur qui s'en détache, le torse calqué contre la poitrine de celle-ci, le souffle de moins en moins saccadé, les paupières closes. Et maintenant, il allait devoir s’éclipser avant de porter préjudice à sa chère et tendre.

Ou peut-être pas. Une seule phrase, un murmure doux et apaisant parvient jusqu'à ses pavillons. La Narcisse voulait qu'il lui appartienne. Cela voudrait donc dire... enchainé? Dans la cage qu'elle lui offre, avec elle à l'intérieur? La libertine aurait-elle succombé? Clive soupire quand vient la supplique. Pourquoi ce s'il te plait? Le considére-t-elle à ce point comme quelqu'un de mauvais? Comme Kean? Clive n'est en aucun cas le reflet de son demi-frère. Il en est l'antithèse, le paradoxe, l'oxymore. L'adolescent prend appui sur ses bras et se hisse afin de pouvoir observer le visage de la belle. Son front se plaque contre le sien. Il sourit et susurre lentement, aussi lentement que ses premières pénétrations.

Clive ▬: « Appartiens moi en retour ma linotte, offre moi de toi ce que je peux t'offrir, et je décide d'être ton exclusivité. »

Clive scelle ses paroles d'un long baiser qui en dit long. Toutes les bonnes choses ont une fin. Leur partie de jambe en l'air, qui débute à l'aube d'un couple. Qui l'aurait cru? Surement pas le Lychnis et pourtant, se mentir à lui-même, ou se voiler la face, ce n'est pas dans ses habitudes. Il se sent tellement bien avec Margot, alors pourquoi la repousser. Clive aime Margot, tout simplement.

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