Ah, le poste typique qui commence par le personnage qui se réveille! En effet, tu avais éteint ton réveil une première fois… Quinze minutes plus tard, il retentit de nouveau ce qui te donna l’envie de le lancer sur le mur. Tu lui avais jeté un coup d’œil rapide : 9:00 et retournas dans le monde des rêves. Se réveiller à neuf heures du mat’ alors que l’on s’est endormi à cinq heures (du mat’ également) est impossible. Après quelques heures qui parues être des minutes, tu te réveillas de nouveau. Lorsque tu regardas le réveil, il indiquait maintenant 2:00. Réalisant que tu avais déjà perdu la moitié de ta journée, tu te levas d’un bon... Passons le passage de la pisse ‘‘matinale’’, du brossage de dents, du petit déjeuner et du reste. C’est d’ailleurs en cherchant quoi mettre que tu te dis que ta garde-robe semblait bien pauvre. En route vers le centre commercial, maybe?

Tu avais emporté le strict nécessaire : Cerberus et Azeban dans leur pokéballs ainsi que de l’argent. Normalement, tu n’aimais pas magasiner, mais quand on n’a pas le choix… Bref, arrivé au centre commercial, tu le regrettas presque aussitôt tellement il y avait des gens et particulièrement des filles. Sans trop généraliser, tu te disais que ce devait être normal car le shopping est un truc de filles. Le seul magasinage que tu appréciais était celui avec tes parents lorsque tu étais gamin. Tu ne chialais pas pour avoir tout, mais lorsque tu voulais un truc, tu n’avais pas à le demander dix fois ou faire une crise. Les fois où ils te disaient non, tu t’en allais tout simplement, déçu et tentant de faire pitié. Pour couronner le tout, tu avais décidé de venir tout seul, sans aucun bouclier possible. L’idée de te lancer dans cette foule te donnait des frissons et l’envie de faire demi-tour. Puis, une petite foule qui tentait de passer t’entraîna au plein milieu, la sortie étant déjà trop loin.

Après avoir fait quelques boutiques, tu te retrouvais avec seulement trois sacs en main… Les magasins contenant des vêtements pour homme étaient tel un refuge pour toi, on ne retrouvait que très peu de femmes excepté celles qui accompagnaient leur mari ou copain. Et ce qui est encore pire que tout, c’est lorsque tu as foncé dans un groupe de jeunes adolescentes. Les faces qu’elles ont faites lorsqu’elles virent ta réaction : tu n’avais que te retourner brusquement puis, accélérer le pas. Bon, ça sonne banale comme ça mais il y en a vraiment qui rient pour rien. Quoiqu’elles ont particulièrement commencé à cramper de rire lorsque tu fonças dans un homme après avoir fait la même chose à l’une d’elles.

Voilà que cela faisait déjà environs une heure et demi que tu vivais cette torture et une envie de pisser te pris. Heureusement pour toi, il y avait des indications claires inscrites sur des pancartes accrochées au plafond. Arrivé aux portes, elles étaient toutes deux ouvertes, alors tu en pris une aléatoirement et entras à l’intérieur. Au seuil de la porte, il te vint un pressentiment que tu te tromperais et malgré cela, tu continuais d’avancer. Finalement, tu aurais bien dû suivre ton instinct. Qu’y a-t-il de plus honteux pour un mec que d’entrer dans une salle de toilettes pour femmes? En plus d’être embarrassant, la fierté en prend un coup. Une des filles qui se lavait les mains semblait surprise pendant que d’autres qui venaient de sortir de leur cabine riaient. Tu n’étais définitivement pas fait pour sortir seul dans des endroits publics… Tu t’excusas au moins trois fois et d’un pas de course, te dirigeas vers la sortie. Tu tentas de ne rien faire paraître une fois dehors, mais malheureusement, trop de gens avait tout vu.

HRP:

C'EST QUI L'INTELLIGENT QUI A ÉDITÉ AU LIEU DE CITER? .... EOLIIIITH! I CAN BE REALLY GENIUS SOMETIMES. AH...AH...AH...... DONC BAH LOREM IPSUM :c

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Avec le temps, l’odeur nauséabonde s’était légèrement dissipée, à croire que rester trop longtemps dedans nous y fait presque habituer. La seule chose que tu pouvais faire en attendant que le brun se soulage à son tour était te regarder dans la glace. D’ailleurs, tu remarquas que tu avais oublié ton collier, pas celui avec un pendentif accroché au bout reçu par tes parents, mais le second étant plus petit. Tu cherchas mentalement où tu aurais pu le laisser et entendis la chasse d’eau de la toilette partir, il avait terminé. Belles formes? Tu ne comprenais pas ce qu’il voulait dire par là. Oui, tu étais conscient que c’était des filles, sauf que tu étais en quelque sorte une catégorie à part des autres mecs normaux. Tu ne voyais pas ce qu’il y avait de beau ou mignon dans une fille, seulement que de l’horreur et du dégoût. L’adolescent avait rajouté qu’il t’avait déjà vu dans les couloirs des dortoirs Lychnis, alors que dans ton cas, tu ne pouvais pas te souvenir. Une impression de déjà-vu régnait dans ta tête, mais en vain. Tu te dis qu’il devait probablement être un membre de la même Maison que toi pour t’avoir aperçu là.

- Belles…formes? T’es dingue ou quoi? Ah… Mais c’est vrai que t’es un type comme les autres toi, hahahah! Dans mon cas, je ne peux pas dire la même chose. Je veux dire, t’es normal et pas embarrassant, t’as vu la scène que j’ai créé..!

Tu ne savais pas comment il réagirait si tu lui disais ta phobie, mais maintenant que tu avais sûrement attisé sa curiosité, il était trop tard. Peut-être trouver une autre raison moins bizarre, pensas-tu. Tu t’étais présenté et maintenant c’était à son tour. Une lumière s’illumina dans ta tête, Clive… Tu te souvenais que Janis avait un colocataire de chambre du même nom, il ne devait donc pas y en avoir cinquante. L’impression du déjà-vu venait sûrement de lorsque tu allais souvent chercher Janis et que tu l’attendais devant la porte de la chambre, à l’intérieur. Vous échangeâtes une poignée de main et tu jetas un dernier coup d’œil à la salle…

- En fait, je suis venu dans ce lieu de torture qu’est le centre commercial car j’ai un besoin assez nécessaire de vêtements et comme tout le monde, je tente de profiter des soldes. Sinon, si tu parles d’Alcea Rosea, j’y suis depuis un bon moment, mais… Il serait bien de sortir d’ici avant de ne pas commencer à socialiser pour de bon dans une salle de toilettes. Un restaurent ça te dit?

Avant même qu’il ne puisse dire un mot, tu pris tes sacs, t’étais déplacé derrière lui et le déplaças en le poussant légèrement derrière le dos, ce qui l’obligeait presque à avancer devant toi. Littéralement, tu te servais de lui comme bouclier humain contre les femelles. Cependant, tu ressentais moins de crainte étant donné que tu avais trouvé quelqu’un – ou c’est plutôt lui qui t’avait trouvé. Une fois à l’extérieur, ne voulant pas l’insulter ou lui taper sur les nerfs, tu ne le poussais plus et restais près, derrière lui, pour qu’il avance. Tu pointas du regard un café non loin de là… Mais les pas que vous alliez devoir parcourir semblaient déjà prendre une éternité à faire et le nombre de personnes n’était pas allé en descendant.

- Que dis-tu du petit café là-bas? On dirait qu’il n’y a pas trop de gens.

HRP:

Quelle merveilleuse sensation comparée à tout à l’heure. Cette fois-ci, ta crainte avait presque disparu et tu te fichais totalement de ce que les gens autour pouvaient penser. L’attroupement de femelles s’était dispersé et le centre commercial était revenu à son état normal. Tu ne pouvais toutefois t’empêcher d’observer les alentours en quête de témoins de l’incident. Votre parcours était bien moins long que prévu et une fois entré à l’intérieur du café et la table choisie, tes nerfs se relâchèrent complètement. Heureusement pour vous deux, tu étais tombé sur quelqu’un avec de l’appétit, c’aurait pu être n’importe qui d’autre qui aurait refusé et choisit un endroit plus peuplé. En fait, tu considérais le garçon comme étant normal car il semblait tout à fait à l’aise, que ce soit dans ses actions ou ses dires. Tu le comparais à toi et franchement, il était loin de la femmelette qui a peur et qui se sauvent des filles. Pas très virile avouons-le, mais ce n’était pas directement de ta faute, si?

Après quelques secondes assis à la table, tu pris un menu et feuilletas en quête d’un truc à manger et boire. Quelques secondes passèrent et comme de fait, ledit Clive te questionna sur le terme maladroitement utilisé de ta part. Évidemment, tu sais que tu es awkward et paranoïaque, alors pour toi tous les autres types sont normaux pour toi. Ce n’est pas à tous les jours que tu rencontres un gyné(co)phobe. Rirait-il s’il saurait que tu es ainsi? Ou agirait-il comme si de rien n’était devant toi et partirait des fausses rumeurs dans ton dos? Mais non, tu étais bien trop naïf pour croire une chose pareille, il ne pourrait pas faire ça, il semble si sympa… Malgré ce qu’il pouvait penser, tu te lanças.

- Bien sûr que tu es normal! Si tu as déjà rencontré un gynécophobe, peut-être je changerais un peu l’avis sur ma personne. Jusque-là… Tu es totalement normal comparé à moi! Mon erreur dans la salle des filles, c’était loin dans mes intentions d’y aller pour zieuter. Et ma réaction… Elle était exagérée, mais avec ma phobie…

Les mots te manquaient car tu craignais tout de même ce qu’il allait rétorquer. Au lieu de cela, il enchaîna avec une deuxième interrogation ; celle-ci était plus facile à répondre. ‘‘Pour la…’’ tu te fis interrompre par une voix. Pas n’importe laquelle, celle-ci sonnait désagréable à tes oreilles et toutes pensées qui vaguaient dans ta tête avaient disparues. Tu frémis et un frisson te descendit du haut de l’échine jusqu’au bas. Pourtant, le ton de la serveuse - qui venait de s’arrêter devant votre table, calepin en main – ne sonnait ni pressé, ni bête. Un ton chaleureux et accueillant qui donnerait envie à tout hommes de la séduire. De plus, son physique n’était pas mal non plus. Ses cheveux bruns parsemés de mèches blondes qu’elle avait amassés en un chignon sur le dessus de sa tête faisaient tomber en cascade plusieurs mèches de cheveux. Malgré son chandail peu dévoilant, sa massive poitrine était tout de même assez apparente. Malencontreusement pour toi, la dame avait remarqué ta réaction et tu pouvais sentir son regard interrogatoire sur toi. Elle tenta d’ignorer cela et demanda votre commande en se tournant vers le brun. En sa présence, tu étais figé telle une statue de pierre. S’inquiétant de ton état, elle eut l’erreur de mettre sa main sur ton épaule et te questionna. ‘‘Avez-vous besoin que j’appelle quelqu’un? Une ambulance peut-être?’’ Une ambulance. Sérieusement? Qu’est-ce que des infirmiers pourraient faire avec un cas de ce genre? Rire de ta gueule? Tu te déplaças vivement afin d’arrêter tout contact physique.

- N-Non, ça va… Je ne prendrais rien, dis-tu tout en évitant le plus possible son regard.

La brunette partie, un air un tantinet furieux dans sa démarche de marcher et sa manière. Maintenant, tu espérais bien que Clive comprenne pourquoi tu le considérais comme normal… M’enfin, avouons que la femelle avait une raison d’être frustrée ; elle veut aider un type qui semble se sentir mal et celui-ci le repousse d’un mouvement peu délicat et subtile. Lorsque les bruits de ses talons hauts s’étaient complètement estompés, tu regardas étroitement le pauvre témoin de toute la scène assis devant toi. Tu soupiras…

- Et après tu te demandes comment je peux te considérer normal? Hahah... Tu pris un instant pour reprendre ton calme. Pour revenir à ta question, je suis dans la filière qu’on appelle scientifique et lettres. C’est bien amusant de s’amuser avec ces petites bêtes, mais je ne compte pas me fier sur eux pour gagner ma vie, disons…