Le soleil m'aveuglait.
J'avais rarement vu un endroit aussi beau et majestueux dans un endroit que l'on qualifierait d'école. Les murs étaient d'un beige tournant au rouge, ce qui contrastait bien l'aspect frappant du domaine des Narcissus.
Je savais bien que le groupe dans lequel je venais d'être inscrite était connu pour leur ego et je trouvais bien que ce château m'allait bien en quelque sorte! Je dois dire que si nous sommes tous égocentrique de la sorte, à quoi doit ressembler les travaux d'équipe?
En espérant que ma peur d'une soudaine anarchie ne reste qu'une simple peur...

J'arrêtai de penser au plus pire et je m'avançai vers les grandes portes qui menaient au petit domaine. L'astre du jour y allait un peu fort et me donnait un peu mal à la tête, mais Fiare n'avait pas l'air du même avis. Il avait l'air au contraire déprimé de quitter cette chaleur intense, tant dis que Soron me suivait timidement dans mon ombre, pensant comme moi.

Or, c'est avec mes deux petits compagnons que je passai les portes et ne trouvai pas une âme qui vive dans le hall.
Tout le monde devait surement être en classe ou dehors vu la belle température qui y faisait!
Mais, peut importe!
J'étais arrivé un peu en retard pour ma première journée. Je n'allais pas me faire aimer toute suite par mes professeurs, mais je m'en fiche un peu... Je pourrais facilement leur dire que c'était une raison liée aux transports et j'aurais la paix; comme je le fais tout le temps!


En pensant à tout ça, je ne me rendis même pas compte que j'étais rendu devant le couloir où se trouvait ma chambre.
Au bout du couloir, je vis une autre fille. Je ne pus pas bien la distinguer d'aussi loin, mais je ne m'en préoccupai pas, jusqu'à ce que nous arrivâmes devant des portes voisines.


Cette fille allait donc être ma voisine d'à coté?

Ma voisine ouvrit sa porte de chambre et y rentra accompagné d'un carapuce. Je n'aimerais pas que mon Fiare ne s'accroche avec lui... J'avais souvent entendu plus jeune, que si l'on éteignait la flamme d'un salamèche, il mourrait...
C'était des mythes bien entendus, mais je ne pouvais affirmer, car jamais dans ma vie je n'avais entendu pareil histoire de la mort d'un certain pokémon.

Je quittai de vu le carapuce qui ne cessait pas de dire des cara cara par ci et des carapuces par là.
Je regardai ma voisine aux cheveux d'un noir bleuté et un regard bleu comme l'océan. C'était une belle fille certes, mais comment l'aborder?
Nous sommes dans le même édifice, une chambre une à coter de l'autre et dans le même groupe. D'autant plus que je ne connaissais personne ici encore!

J'ouvris la porte de ma propre chambre et me dépêchai à mettre mes valises sur le bord du lit, Fiare et Soron me suivant à la queue leu-leu. J'allais tout simplement organiser et tout sortir de mes valises plus tard. Il était encore dans les environs de midi.


Je sortis de ma chambre rapidement en prenant soin de la barrer derrière moi. Je ne savais pas quoi dire vraiment pour attirer les sympathies de ma voisine, mais Fiare décida de donner son petit spectacle.
Il avança devant la porte de l'autre chambre, droit devant le regard du carapuce et la jeune fille qui lui parlait, mais en voulant faire son petit vantard il ne regarda pas bien où il avançait et se mêla les pattes dans celle de Soron qui était à sa gauche.
Il fit un beau vacarme en s'écrasant la tête la première sur le sol ce qui attira l'attention des deux occupants et il se releva péniblement en affichant un sourire tout timide vers ceux-ci.

Or, je m'approchai de mon petit Fiare en allant lui tapoter la tête pour voir ce qu'il s'était fait et je dis à la fille et au carapuce:

- Pardonnez mon petit salamèche... Il est de nature un peu gaffeur! je portai mon regard vers ses valises et continuai; Vous venez d'arriver vous aussi?