La vie est un long corridor avec pleins de portes fleuries

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J'étais toute contente aujourd'hui, ce fin d'après-midi s'annonçait très bien. Non seulement j'avais enfin reçu une nouvelle lettre de Break, mais aussi parce que j'avais le sentiment que quelque chose allait arriver. Une rencontre peut être qui sait ? Je me rendais à la serre, l'endroit idéal pour se détendre, Kiwa était du même avis que moi, mon Corayon lui préférait largement la plage. Après tout ses deux endroits étaient tout les deux propices à la zen attitude et à de magnifiques fin d'après-midi, du moins mon avis était celui là. Cette jungle regorgeait d'espèce végétal très variée, l'air nouveau de la nature apportait la sérénité dans mon esprit. Je m'installais tranquillement parmi les plantes. Je laissait mon Doudouvet sautillé comme un petit fou bien sûr. Quand j'y repensais, je n'était venue qu'ici qu'une ou deux fois... Certains aurait eu peur de salir leurs affaires en s'asseyant au milieu des plantes mais pas moi. Je n'étais pas du nature à chipoter sur ses détails grotesques. Je repris la lettre entre les mains et respirai un grand coup. J'étais impatiente de savoir ce qu'à put faire Break depuis la dernière lettre qu'il m'avait envoyé qui remonte à un certain temps.

- Kiwa vient ici, je suis sûre que t'aimerai avoir des nouvelles de Break et Emolga !

Kiwa vint de suite se blottir contre moi avec un air adorable irrésistible, oui irrésistible ! J'ouvris doucement la belle enveloppe et commençai à lire la lettre à haute voix. Namiko sortit de sa Pokéball pour écouter.

"Cher Sharon,
Qu'est-ce que tu me manques ! Je suis sûre que tu es va bien et que tu es devenue encore plus mignonne qu'avant hihi. "

Je ne pus m'empêcher de rougir et de rigoler, c'était bien le portrait craché de mon frère sa, il continuait à me taquiner même par lettre ! Des fois j'avais l'impression qu'il était amoureux de moi, après tout nous ne sommes pas de vrais frère et soeur... Cette idée me fit rougir de plus belle, pourquoi je pensais à ce genre de choses auquel je n'avais jamais pensé auparavant ? C'est vrai que maintenant que nous ne sommes plus côte à côte c'est différent. Je repris ma lecture après avoir pris une bouffée d'air végétal.

"Sache que moi je vais bien et que Emolga aussi l'est, la contrée de Sinnoh est magnifique, j'y ai rencontrer des Pokémons que je n'avais vu que dans des livres. Je suis sûre que tu aimerai avoir un Chaglam. Et ce n'est pas tout, mis à part les Pokémons étonnants, les paysages sont magnifiques et la nourriture est délicieuse !"

Je ne doutais pas moins de Break. Il dessinait très bien d'ailleurs, un Chaglam était tellement beau et semblait si capricieux ! Le dessin du jeune homme mettait surement en valeur son image du caractère de ce chat un peu spécial. Il me faisait d'ailleurs étrangement penser au groupe des Narcissus qui était selon les dires orgueilleux. J'allais vous épargnez la suite car cela ne regardais que moi et moi seule. Hihi ! Peut être que je vous raconterais cela un jour qui sait ? Grand frère aimait beaucoup faire rêver les gens à travers de belles descriptions et des dessins très ressemblants. Ma lecture terminée je rangeais soigneusement la lettre dans l'enveloppe puis mis l'ensemble dans mon sac. Les plantes se crispaient. Un nouveau venu... Qui pouvait être cet inconnu ? Cette personne ne devait pas venir souvent ici ou ne pas être très proche de la nature vu comment les plantes réagissaient. Oui les plantes étaient sensibles, c'était des êtres vivants comme vous et moi après tout. Doudouvet et Corayon qui jouaient non loin des pieds de cette personne n'arrêtèrent soudainement. Un silence assez stressant pour la plupart des personnes s'installa. Je ne ressentais aucun stress loin de là, plutôt un léger sentiment de calme et de sérénité. Ce n'était pas votre cas ?

- Bonjour, comment allez vous ? Désolée que suis-je impolie, je m'appelle Sharon, Sharon Rainsuave. Ravie de vous connaître !

Fiche par romane, disponible sur twi-art

La vie est un long corridor avec pleins de portes fleuries

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Le garçon admirait la flore luxuriante avant d'être interrompu par ma voix. Il semblait si connaître un peu en plantes, il avait pris de soin d'entrer en silence pour ne pas déranger leurs moments de repos. Quelques secondes à peine après que l'inconnu débarqua, Doudouvet et Corayon semblaient déjà bien l'aimer. Je ne pus m'empêcher de rire en voyant Kiwa se frotter à lui comme un chat avec son propriétaire pour lui réclamer quelque chose. Le jeune homme était surement âgé de deux ou trois ans de plus que moi. Je l'avais déjà vu une ou deux fois dans le train ou autre part. En tout cas j'eus croisé ce garçon par le passé, mon visage me rappelait pertinemment une personne. Sauf que voilà, ma mémoire me jouait des tours, alors inutile de vous dire que je n'arrivais pas à m'en souvenir. Nous étions un samedi et en dehors de l'école je ne faisais rien de particulier comparé à certains. Comme je n'eus aucune envie de restée "chez moi" toute la journée je m'étais mise à arpentée la ville de fond en comble. Autant vous dire qu'il y avait des choses à voir ! Je n'avais jamais été autant inspirée par une longue marche pour découvrir la ville. D'un certains il m'arrivais des fois... Je voulais dire d'essayer de faire des trucs un peu bizarre lorsque je n'avais rien à faire.

Puis lorsque je mangeais au pokévillage il eut comme qui dirait de l'animation. Non il ne s'agissait pas d'une parade mais juste des comiques de rues et des artistes ambulants qui vendaient leurs oeuvres en même temps qu'ils les peignaient. Vers midi lorsque le soleil rayonnait de plus belle je m'étais décidée d'aller faire un tour à la magnifique plage. En plein soleil... Je n'avais pas particulièrement peur d'avoir chaud même si je préférais ne pas finir en Poussifeu brûlé. Namiko s'amusait beaucoup avec les Crabys qui créaient pleins de jolies bulles. Chacun son tour, nous étions dans la serre, de toute façon que j'aurai fait sa ou d'abord la serre et ensuite la plage sa n'aurai rien changé. Enfin si, je ne rencontrerai pas le garçon qui se tenait actuellement devant moi effectivement. Finalement même si le destin est farceur, certains de nos choix nous menaient à des résultats plus que bons.

- Bonjour. Comment je vais ? Un peu fatigué, j'ai couru pendant une heure ou deux histoire de retrouver un peu d'endurance physique. Jolie prénom. Enfin, vous êtes aussi une très jolie demoiselle, mais non, je ne cherche pas à vous draguer. Vous êtes un peu jeune pour moi. Quant à moi, je me prénomme Atios. Kamijō Atios. Et vous, comment allez vous ?
- Hihi, si vous le dites, si vous le dites ! dis-je en souriant. Atios... J'ai déjà entendu ce prénom. Je vais bien merci, on dirait que Kiwa vous apprécie beaucoup !

Il n'était pas faux que Doudouvet fixait Atios avec des yeux suppliants depuis tout à l'heure. Comme le jeune homme se tenait debout, il aurait impoli de ma part si je restais assise comme sa au milieu des plantes. Je m'étais donc levée et me dirigeais vers Atios. Effectivement comme je le pensais, avec son âge, il me surpassait en hauteur.

Fiche par romane, disponible sur twi-art

Déjà entendu ce prénom ? Impossible. Il en existait peut-être d'autres sur internet, mais ce prénom était très particulier, il ne provenait pas d'une culture proche d'ici et n'était qu'une déformation, une interprétation d'un livre d'où la fameuse devise : "Un pour tous, tous pour un!" était issu... Oui, telle était la façon dont sa mère avait décidé de l'appeler. Un prénom unique et qu'il était le seul à posséder... Un présent libérateur, lui rappelant à quel point il était unique. Il n'aurait pas pu avoir meilleur prénom que celui-ci. En revanche, son nom, était tenu avec moins d'affection en son coeur... Pourquoi donc ? Sa double signification si spéciale, si prétentieuse, ne lui convenait guère... Quiconque portait ce nom de famille se devait d'être humble. La personne supérieure à Dieu ? Est-ce que Dieu existait-il seulement ? Alalah, quelle farce ce nom... D'autant plus qu'ici, on parlait de dieux, non pas de Dieu unique. Et pourtant, dans tous les cas, ce nom avait une signification si orgueilleuse qu'elle le rendait malade. Il ne se permettait pas d'en retirer une quelconque fierté, c'était un pas dans un sentiment de supériorité qu'il ne voulait pas se voir porter. C'était comme regardé les autres de haut. En cela, il n'aurait pas été si différent que Riley ou la plupart des pires Menthae ou des Narcissus. Être le meilleur avec humilité, tel était son objectif. Pas pour écraser, pas pour mépriser, pas pour briller, mais pour pouvoir avoir le respect nécessaire à ceux qui, en cas de faiblesse d'autrui, ne se laissait pas approcher. Le seul moyen de pouvoir atteindre tout le monde - et c'était triste - c'était encore de pouvoir se faire respecter de tous. Et pas le choix, ici cela se finirait dans un combat de pokémon. On en revenait toujours donc à ça.... Imposer le respect par la force.

Il semblait que le Doudouvet de la jeune fille, Sharon, l'appréciait. Il posa à genou un terre, divisant effectivement sa hauteur, pour aller voir le pokémon qui se frottait à ses jambes et caresser avec affection et douceur le doudouvet. Même si son orientation était d'entraîner des Dragons, il ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller face aux pokémons plus facile à entraîner, mais aussi plus mignon. Oui, les Dragons n'étaient pas des pokémons très jolies, même s'ils en imposaient par leurs forces, leur capacité de destruction et la difficulté à en entraîner un jusqu'à son évolution finale. Il savait que son Solochi, évoluerait de façon extrêmement tardive, étant sûrement un des pokémons les plus compliqués à faire évoluer... N'en restait pas moins qu'il était son tout premier pokémon et en tant que dresseur, le défi que lui avait donné par inadvertance son "Père" était un véritable honneur pour lui. Un jour, le petit dragon aveugle deviendrait un fier Trioxhydre. Il en avait la certitude, il saurait l'amener à devenir l'un des plus grands dragons de par sa force de caractère et ses capacités... Du moins, jamais n'abandonnerait-il en cours de route. Il se confronterait avec lui aux obstacles et grâce à sa force et à leur amitié, ils surmonteraient tous ses les épreuves. Et tôt ou tard, il irait à la recherche d'autres bébés dragons pour devenir un de ces dresseurs spécialiser dans ce type si complexe. Il sourit au Doudouvet tout en continuant de le caresser. Ce pokémon était si ... Doux. Plus doux que son oreiller. Un véritable plaisir, régal, une explosion de sensation tactiles pour les doigts. Est-ce que c'était plus proche de la soie que de la guimauve ? Impossible a dire, mais c'était réellement agréable au contact et il imaginait déjà que tout les dresseurs de Doudouvet devait les prendre souvent dans les bras.

▬ Kiwa, hein ? Il est réellement un pokémon doux & agréable. Du moins, ce pokémon vous va bien, je trouve.

Il ne valait mieux pas faire sortir son Solochi. Bien qu'il n'était pas méchant, la perpétuelle absence de perception visuelle rendait cette espèce particulièrement ... Mordante. Oui, ils mordaient tout ce qui arrivait à leur portée et il ne voulait pas qu'un accident arrive... Devait-il sortir son Natu ? Il avait l'impression d'être un mauvais dresseur pour ce dernier, notamment parce qu'il sentait qu'il ne se plaisait pas beaucoup avec son dresseur ... Une constatation qui lui fendait toujours un peu plus le coeur. Mais soit, on ne pouvait pas être compatible avec tout type de pokémon.

La vie est un long corridor avec pleins de portes fleuries

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Atios... Ce nom me disait perpétuellement quelque chose, mais il y avait un obstacle qui m'empêchait de savoir quoi. Pouvait-il... Pouvait-il faire parti de mon passé oublié ?! Il était vrai que n'avais absolument aucun souvenir de ma tendre enfance, mes parents, ma maison. Etais-je une fille de duc pourrie gâtée ou une fille de paysan honnête ? Et aussi comment avais-je pu me retrouver dans une forêt qui était comme par hasard en tout feu tout flamme. Encore plus bizarre, les pompiers évacuaient les Pokémons et les humains mais moi non, c'était Break qui me recueillit. Je ne regrettais pas cet acte mais cela était logique vu que les sauveteurs étaient déjà sur place depuis plus longtemps que mon frangin. Dans ma jeunesse je ne m'intéressais jamais à mon histoire alors pourquoi aujourd'hui même cette vieille affaire ressurgit-t-elle quand j'émiais l'hypothèse qu'Atios faisait partis de mon mystère ? La preuve que le destin jouait avec nous comme avec des marionnettes, c'est bien si vous réussissiez votre vie dommage pour vous si le contraire se produisit.

Depuis que Kiwa se tenait auprès de moi à l'acte de l'incendie, ce Doudouvet me suivit partout, tout le temps, on ne se quittait plus. Mais en y repensant je ne connaissais presque pas son passé à elle, était-elle de la famille ? Un Pokémon qu'on m'avait offert ? Ou une simple créature plante qui s'échappant des flammes et qui me prit en pitié ? Malgré ce vide qui composait mon passé et celui de Kiwa, nous nous amusions beaucoup et très bien sans ses détails furtifs. Cette partie manquante n'entravait pas du tout notre quotidien. Nous nous comportions normalement comme n'importe quel personne. J'étais loin des gens qui cherchait obstinément leurs passés, je m'en fichais un peu, après tout qu'est-ce que sa allait changer que je connaisse mon histoire ? J'essaye de vivre au jour le jour le mieux possible, bien profiter de la vie pour ne pas avoir de regrets, le moins possible. Atios devait le trouver doux... Je veux dire mon Doudouvet, il lui souriait d'une manière gaie et le caressait depuis quelques minutes. La douceur des Doudouvets n'étaient égale à aucun autre pokémon, selon moi Kiwa constituait une peluche mouvant, parfaite l'hiver quand le froid nous gagnait ou quand nous avions besoin d'un câlin !

- Kiwa, hein ? Il est réellement un pokémon doux & agréable. Du moins, ce pokémon vous va bien, je trouve.
- Merci beaucoup, tu peux me tutoyer Atios hihi ! Et toi quel genre de pokémon as-tu ?

Fiche par romane, disponible sur twi-art

▬ Mes pokémons ? J'ai un Solochi & un Natu.

Oui, ce n'était pas le genre de pokémon très mignons .. Bien sûr, pour Atios, ils étaient très importants. Mais pour les autres, un Solochi c'était pas THE peluche incontestée et Natu avait juste l'air strange. En plus, sa couleur chromatique lui rappelait vaguement les couleurs de Bob Marley, accablant le pauvre oiseau-voyant d'une réputation d'utilisation de produits illicite rendant totalement shooté. Comme dirait l'autre : "Hey ! Schtroumpfs Rasta dans la place !". Mais cette pensée n'était pas pertinente et devait rester en lui. Il était effectivement en train de caresser la bestiole, comme un abrutis. C'était doux. Il aurait bien voulu une couette comme ça. Pourquoi était-il venu ici ? Ah oui se reposer. Mais vu qu'il y avait déjà quelqu'un ici, ça allait pas être possible. Il repasserait plus tard. De toute façon, avec le tournoi qui arrivait, s'entraîner et s'y préparer ne serait sûrement pas de trop. Les fleurs c'était bien, mais s'il voulait un jour s'avancer sur un tapis de rose, il fallait justement qu'il le gagne, ce tournoi. Mais soudainement, son portable se mit à sonner ... The Everlasting Guilty Crown retentit dans toute la serre alors qu'il décrocha et se mit à parler dans une autre langue avec quelqu'un. Il se mit à rire plusieurs fois et le nom d'Alcea Rosea revint plusieurs fois dans la conversation. Des prénoms, tels que Sharon, Jay, Joyce, Riley, Kenji et beaucoup d'autres furent prononcés, dans cette langue qui était sûrement étrangère à la jeune demoiselle. Il resta ainsi une vingtaine de minutes au téléphone, sans rien dire à Sharon, mis à part un signe disant qu'il était désolé. Personne ne négligeait un appel de sa mère. Il n'y avait pas pensé, mais c'était vrai qu'il n'avait pas reçu cet appel plus tôt. Elle s'inquiétait sûrement pour son seul et unique fils qui était parti du domicile familial de son propre chef. Il eut des nouvelles de sa famille française. Il fut aussi prévenu que sa cousine allait rejoindre l'école ... Sale histoire.

Il se souvenait clairement avoir entendu son "père" lui dire de ne pas s'approcher de sa famille et donc, de sa nièce. Oui, il ne pouvait s'empêcher de se le répéter. Il n'était pas de la famille de son "père". Il n'était qu'un simple étranger dans celle-ci. Un expatrié. Il sourit à cette idée. Sa mère semblait aller bien, c'était le principal. Il ne s'était jamais plaint, sa double-nationalité lui avait valu l'attrait des autres à Céladopole. Et sa mère était heureuse ... Alors se plaindre aurait été stupide. Peut-être s'était-il sacrifier un peu, mais au final, il avait été récompensé par la liberté d'intégrer une prestigieuse école de dressage et avait donc obtenu un tout nouveau terrain de jeu. Finalement, il fit signe d'excuse plus formel, puisqu'il s'inclina avant de partir. Oui, cette conversation au téléphone pouvait durer très longtemps encore et il ne voulait pas infliger ça plus longtemps à la jeune demoiselle. C'est ainsi qu'il parti de la serre vers les pavillons des Spiraea.