Les yeux qui brillent. Voilà ce qu'avait Atios en arrivant ici. Tout était nouveau. Tout était merveilleux. Tout. TOUT. Même les rumeurs les plus sombres, tout ceci l'émerveillait. En descendant de son avion, ce matin, il avait été dévoré par l'ennui, mais c'était fini ! La fatigue partait en ce moment même. Si la discrétion n'était pas de mise, il aurait bien voulu courir partout. Première chose à faire ! Récupérer les plans. Ensuite, aller voir l'administration pour obtenir son emploi du temps et ensuite, Alcea Rosea deviendrait son terrain de jeu. Pas de doute, pas de peur. Il était là pour s'amuser, pour découvrir des gens, les aider si besoin était et occuper sa vie. Il était habillé d'un costume noir, faisant vaguement penser à un majordome même si dans les faits, la comparaison était plus pertinente s'il était question d'un mafieux. Au pire, on aurait pu croire qu'il était en deuil ou qu'il était l'un de ses fils de riche ... Mais attendez, papa l'était vraiment... Riche. Mais bon, son père lui avait fait des éloges de voir que son fils décidait enfin de faire quelque chose de lui-même. Le pokémon, une pension : des sous à claquer pour "Profiter de sa jeunesse!". Profiter de sa jeunesse ? Pas d'inquiétude, ça pour en profiter, il comptait en profiter. Il n'était pas là pour autre chose. Et penser qu'en profiter voudrait dire ne rien faire n'était valable totalement. On pouvait profiter de sa jeunesse de tellement de façon. Comme en détournant l'attention de quelques élèves un peu bête et aider une mademoiselle en détresse ? Chevalier Atios pour vous servir ? Non, mais quand même un peu. Il ne pouvait pas laisser ça sans vouloir tenter de sauver la mise de la miss.

Aussi, quand la plus proche jeune fille aux cheveux blonds et au yeux bleus se mangea le premier poteau-lampadaire le plus proche d'eux, il ne put s'empêcher que de claquer de la langue avant de ramasser un cailloux et de le jeter contre l'arbre à côté des élèves qui se moquaient, détournant effectivement leur attention alors qu'Atios mimait un appareil photo entre ses mains d'où il regardait les élèves.

▬ S-s-s-trike !

Oui, comme ça, il passait pour un gros taré. Cela l'embêtait un peu, même si personne ne le connaissait, mais effectivement, il venait de sauver les apparences pour la jeune demoiselle. Il sourit à ses interlocuteurs. Pratiquement en tournant sur lui-même, il se retourna vers la demoiselle au sol pour ramasser ses affaires et lui tendre en disant :

▬ Hum ... Tu vas bien ? Tu devrais faire attention à l'avenir, tu aurais pu te blesser. Dit-il, souriant amicalement.

Oh, il n'oubliait pas de décrire la jeune fille. Elle serait peut-être une des pièces d'un vaste jeu d'échec ayant pour plateau de jeu Alcea Rosea. Blonde, yeux bleu naturels - Il y pensait car, les siens étaient trop bleus pour être des vrais - et ... Rien du tout ? Nonon, l'absence de réaction était effectivement quelque chose à noté. Elle n'avait pas réagi après s'être mangé le poteau, presque comme si rien ne s'était passé. Quelle âge avait-elle ? Derlbo, quel âge pourrait-il lui mettre ? 18 ans ? Nonon, quelque chose en lui disait que c'était faux. Allez, dans le doute, entre les faits et son instinct, il coupait la poire en deux... Quinze ans ? Qui avait raison ? La réalité ? Ses intuitions ? Il contempla ses yeux. Elle avait quelque chose d'enfantin dans le regard, si bien qu'il se décida et choisit : quatorze-quinze ans. Oui, il avait sorti son portable et sans même le regarder fixement, en jetant quelques coups d'oeil furtif., il avait navigué dessus pour mieux taper son descriptif de la jeune fille. Mais de l'extérieur, il ressemblait juste à un garçon tapant un texto. Il souriait, comme l'aurait fait un gentil camarade de classe. Ce sourire n'était pas forcé, de toute façon il était joyeux à cause de cet environnement nouveau.

Peu importe la nature d'un don, l'importance de celui-ci relevait toujours des sentiments et des intentions derrière celui-ci. C'est pourquoi il était important de ne jamais se moquer d'un cadeau. En fait, la notion même de cadeau était une invitation au respect. C'est pourquoi, aussi ridicule celui-ci pouvait-être, tant qu'il n'y avait pas vocation de faire une blague, il ne rirait pas, ni ne jugerai pas, du cadeau ou de celui qui l'offrait. C'était donc pour cette raison qu'avec beaucoup de précaution, il avait rangé le dessin dans une pochette plastifiée dans un classeur. Bien entendu, il ne le regarderait pas tous les jours, mais quand il le verrait, un jour, peut-être dans cinq ans, il se souviendrait de la jeune demoiselle aux cheveux blonds. Il se souviendrait sûrement d'elle comme une bien étrange personne, il fallait l'avouer. Préférant écrire sur un carnet que de s'exprimer, préférant vaquer à ses occupations plutôt que d'avoir une réponse à ses questions, tellement peu concentrée qu'elle en oubliait la plus formelle des politesses, avançant sans prendre le temps de plus encore le regarder. Cela l'irrita un peu, n'importe qui serait irrité d'une attitude pareille, mais il relativisa à la vitesse de l'éclair. Ce n'était pas grave si la conversation se terminait là, il avait d'autres chats à fouetter. Mais il fallait répondre, au moins par politesse, aux questions qu'on venait de lui poser. D'où venait-il ? Céladopole. D'où avait-il pris l'avion ? Safrania. Céladopole, la ville des grands grattes-ciels, des entreprises réputés du kanto, la jumelle de Doublonville, située à côté d'un autre grand centre urbain qu'il avait fréquenté : Safrania.

La situation était fortement cocasse : imaginez quelqu'un avançant, en tendant derrière elle un message pour quelqu'un qu'elle venait de laisser en plan .... ? N'importe qui aurait cru qu'elle n'avait pas toute sa tête : il fallait se décider entre faire la conversation et laisser une personne sur le carreau. Enfin, laisser sur le carreau, c'est vite dit quand on a les jambes d'Atios. Pas besoin de marcher vite, les grandes enjambées que lui permettaient ses échasses organiques lui permettait de suivre avec aise la jeune demoiselle. Agréable de voler dans un avion ? Peut-être, sans les nausées. Mais si un jour il voulait voler, c'était librement dans le ciel, pas dans un engin motorisé. Avoir ses propres ailes lui était bien sûr impossible, mais après tout, avec un pokémon, peut-être qu'il pourrait un jour s'y essayer ? C'était un des avantages à être devenu dresseur. Il pourrait, s'il est doué, dresser des compagnons de route pour défier la gravité, les mers... Plein de choses intéressantes qui méritent d'être vécu ! Pour une fois, c'était lui qui s'était arrêté, mimant à nouveau son cadrage d'appareil photo photo pour mieux examiner le ciel bleu. Ouaip, voler dans ce ciel-là devait être assez cool et rafraichissant ... Un jour peut-être il s'envolerait pour faire un avec les cieux et regarder les gens en bas, qui seraient minuscules ... Se dépêcher ? C'était pas elle qui partait ? S'il aurait été méchant, il aurait juste posé la sacro-sainte question : "Pourquoi, on se connaît?", mais être un salopard gratos, même pour l'amusement, c'était pas trop son truc. Il allait prendre le prochain train de toute façon.

Ah, la mer. Peut-être qu'elle était bonne ! Avec un peu de courage, il pourrait s'y baigner dès maintenant. Il avait pas peur d'attraper froid. Alalah, cette école lui plaisait décidément beaucoup. Il grimpa dans le train et se mit à son aise, sorti les écouteurs. De toute façon, pour dialoguer avec la jeune fille, il n'y avait pas besoin de l'écouter. Il fallait lui donner une réponse. Finalement, il dit :

▬ Oh, l'avion, c'est p'tet cool la première fois, mais s'il se crash, t'as peu de chance de t'en sortir et puis ... Si je dois un jour voler, j'espère que ce sera sur le dos d'un dragon ! J'aimerais tellement collectionner ce type de pokémon et me spécialiser dans celui-ci un jour. Ils sont compliqués à élever, mais font de très bon alliés. Sinon, ton nom ?

Des trains sur l'eau ... Le moins qu'on puisse dire c'est que ça devait coûter à entretenir. Avec l'eau à proximité, les rails devaient s'user à vitesse grand V. Ou alors ils avaient trouvé un moyen de protéger les rails et il ne le savait pas. En tout cas, c'était magnifique, en été, il s'amuserait à nager plutôt que de prendre le train. Oui, c'était stupide, mais imaginez une belle journée d'été, on saute à la mer avant d'aller en cours... Oh oui, il devait essayer, juste au moins une fois ! Il aimait nager et courir, surtout que la brochure de l'école ventait ses reliefs naturels et les quartiers des Spiraea étaient décoré dans la tradition japonaise d'antan, avec des jardins. C'était la fin du printemps, mais avec un peu de chance, les cerisiers étaient encore en fleur. Faire un peu d'endurance au matin tant que l'eau n'était pas encore trop chaude pourrait faire un bon substitut pour se remettre un peu en forme. Oui, il devait profiter de sa vie en autonomie. Comme dirait les dramas japonais : "Seishun da!!". Et non, il n'en avait pas honte. Quelle meilleure motivation de vivre que de chercher le bonheur et l'amusement ? Néanmoins, la première épreuve serait d'emménager ... Il espérait que les fameux pavillons des Spiraea étaient un minimum spacieux. Pas qu'il était claustrophobe, mais parce qu'il avait du matos à installer pour commencer ses activités d'espionnages ... Ah, il n'aimait pas appeler ça comme ça, mais tôt ou tard, il essayerait de récupérer les données des élèves, que ce soit physiquement ou informatiquement. Les méthodes pour arriver à ce résultat abondaient. Faire ami-ami avec un prof et lui voler ses identifiants. Aller fouiller les dossiers dans la salle des profs... Bruteforcer le mot de passe de la base de données informatique...

Oui, c'était un des rares élèves à avoir ce genre de projets, de méthodes et de connaissances. Cela faisait sûrement de lui quelqu'un d'à part. Le train était stable et c'était un plaisir d'être assis dedans. Il ne lui causait pas les mêmes problèmes que l'avion et ses remous, tremblements qui lui donnaient des nausées et des maux d'estomacs. Il ouvrit la fenêtre de la cabine et comme un môme, il se pencha tout entier à l'intérieur, pour voir les oiseaux voler autour du train. Il eut une soudaine envie de crier : "Vive la jeunesse !!" Mais même lui avait ses limites dans les privates jokes. Il rentra à l'intérieur après avoir inspiré l'air marin. Il referma la fenêtre peu après et senti un léger malaise chez la jeune demoiselle... Oui, c'était logique. Lui, il vivait avec en tête le fait que sa vie pourrait prendre fin à tout instant, mais pour d'autres, la seule mention du perpétuel risque mettait mal à l'aise. Et puis, elle était jeune peut-être. Mais elle lui répondit encore une fois sur son carnet, une réponse qui l'étonna et le surpris, lui décrochant un sourire de pure gratitude, fort et expressif, plein d'affection pour la personne a qui il était destiné et il répondit avec beaucoup de joie : ▬ C'est gentil de me dire ça, mais crois-moi, tu le feras évoluer et tu te rendras compte alors que c'est devenu un de tes amis dont tu ne peux te séparer. Je suis vraiment flatté d'entendre ça de ta part, mais il faut déjà que je fasse évoluer mon propre dragon ... Et crois-moi, c'est l'une des espèces les plus complexes à faire évoluer.

Oui ... Un Solochi. Il avait débuté avec l'un des pokémons les plus long à faire évoluer. Y arriverait-il un jour ? Tout en lui apprenant à faire confiance aux autres et à juguler sa colère ? Un jour, pourrait-il être connu comme le dresseur au tryoxhydre d'Alcea Rosea ? Il l'espérait. Il était un peu surpris d'avoir obtenu un Natu, mais malgré tout, cela restait un compagnon de route qu'il aimait malgré le peu de temps qu'ils venaient de passer ensemble. Il remarqua soudainement qu'elle s'était plongée dans son regard. Il lui sourit en enlevant ses écouteurs. Par hasard, il arriva à capter la voix de la jeune fille et elle lui révéla son vrai prénom.

▬ Tiffa-san. Tiffany est un joli prénom.

Lorsque les Lychnis embarquèrent, Atios sourit en voyant les élèves passé. L'un lui fit un signe, Atios y répondit en souriant. Il ne se connaissait pas, mais se saluer au jour le jour était une tradition aussi vieux que le monde. Dans le passé, les gens se disaient bonjour dans la rue en vaquant à leurs occupations. S'ils n'étaient pas pressés, ils poussaient causettes. Sinon ils se parlaient lorsqu'ils n'étaient plus occupés. Pour ce qui était de Tiffa, il avait remarqué qu'elle pouvait parler et qu'elle jouait à la muette. Mais contrairement à ce que le comportement de cette dernière, assez ... Honteux ? - Oui, on aurait dit qu'elle avait honte d'elle-même - Il ne trouvait pas ça mal ou embêtant. Les gens étaient comme ils étaient, différents, avec des histoires différentes et des explications différentes derrière leur caractère... Si elle n'avait plus décidé de parler, qu'elle était sûre d'elle-même concernant ce choix, qui était-il pour le remettre en cause ? Cependant, si un jour, elle venait de lui confier ses peurs et sa honte de sa lâcheté, son manque de confiance en elle pour oser s'exprimer d'elle-même alors là, il lui donnerait des conseils et tenterait de la sortir de ceux-ci... Mais pour le moment, il n'irait pas questionner celle-ci sur ce sujet qui semblait tant la gêner. Si un jour, ils devenaient des amis proches, alors, tout naturellement, un jour, le sujet viendrait sur le tapis et Atios pourrait lui donner son avis le concernant... Mais pour le moment, il jugeait qu'il n'avait pas le droit s'aventurer sur ce terrain-là ... Pas par manque de confiance, mais plutôt par considération envers les sentiments de la jeune Tiffany. Il laissa les questions s'accumuler avant de commencer à répondre :

▬ Oh, je compte le faire évoluer. Ce n'est pas mon rêve, mais être le meilleur, est un de mes objectifs. Pourquoi ? Parce que si je suis le meilleur, les gens me respecteront réellement, j'espère. Cette école est divisée en quatre pour que les élèves soient rivaux. Et sur internet, les rumeurs parlent de lutte entre Mirage & la Team Astria. Peu importe si ces groupes sont factices ou réel, je ne ferai aucune différence ... Je ne suis pas un héros, mais ...

Il laissa son silence courir quelques secondes, en regardant le bleu de l'eau. Oui, il n'était pas un héros mais ... Cela ne l'empêchait pas de vouloir le meilleur pour les autres et de faire son possible pour améliorer le quotidien des autres. Et puis, cette volonté bienfaitrice était muée aussi d'égoïsme, puisqu'il aimait l'aventure, découvrir et jouer aux échecs sociaux. Se faire accepter de tous, régler les problèmes des autres, tout ça demandait beaucoup de volonté, de compétences diverses malheureusement, les beaux discours, il le savait, ne suffirait pas. Il allait devoir devenir le meilleur pour que sa voix ai un poids. Sinon, ce n'était pas suffisant... Les meilleures volontés du monde n'étaient riens sans acte pour les porter et les concrétiser. Oui, il allait sûrement traverser un tas d'épreuve difficile, voir des gens se moquer de lui, le mépriser, le regarder avec hauteur, dédain ... Et il se ferait sûrement des ennemis... Il ne le savait pas encore, mais l'échiquier social d'Alcea Rosea serait sûrement plus dangereux qu'il l'imaginait. Il allait devoir peut-être assurer sa propre sécurité de lui-même... Les rumeurs parlaient de séance de torture, mais bien sûr, le rang de l'école et la direction de celle-ci, d'autant plus si elle était aux mains de la team Astria, étouffaient les bavures... N'en restait pas moins qu'il resterait toujours les rumeurs. L'école était peut-être d'apparence joyeuse, mais comme partout, elle recelait sûrement sa part d'ombre, les secrets qu'on préférerait ne pas voir... Il irait les affronter en face à face si le destin le voulait. Atios savait qu'il n'était pas parfait, qu'il tremblerait tôt ou tard, mais il avait confiance et n'abandonnerai pas quoi qu'il arrive, peu importe le sujet.

▬ La seule chose que je pourrais te reprocher, c'est de faire volontairement du mal à quelqu'un sans bonne raison. Et c'est valable en règle général. Pour ce qui est de ma Maison ... Avant toute chose, je te crois assez intelligente pour que ça ne change rien, parce que pour moi, j'aimerais au maximum éviter de jugé les gens sur leur maison, mais plutôt sur leurs paroles et leurs actes... Je suis un Spiraea, cependant je pense que j'aurai pu être partout en fait, une part de moi est compatible avec les quatre maisons possibles je pense. En tout cas, pour ma part, peu importe la tienne, je t'accepterai et je ne changerai pas d'avis pour les autres, sauf si bien entendu, tu me donnes des raisons de t'abhorrer. Et oui, j'aime les cookies.

Comme prévu, sa maison était déjà en train de lui imposer des épreuves supplémentaires ... Il ne réagit pas à l'écriture de la jeune fille qui ne savait pas quoi faire : Se plier à l'ordre instaurer par l'école ou si elle devait surmonter celui-ci ? Elle était peut-être encore jeune, c'est pourquoi elle n'était peut-être pas encore assez mature pour voir le plus important... Comment avait-il déceler son manque de maturité ? Elle avait pris au sens premier son envie d'être respecté. Être respecté c'est une chose, mais au fond, son envie d'obtenir le respect des autres était un moyen d'être heureux avec les autres, pas de se faire reconnaître. Il soupira. Oui, il pouvait influer sur les gens, mais pas sur la façon dont les gens vous comprenaient. C'était ça qui séparait les gens. Le manque d'écoute, de compréhension, qui pouvait entraîner souffrance, différences, puis exclusion ... Elle était déjà partie, avec une promesse de lui ramener des cookies. C'était une gentille fille, il pouvait le dire. Il aurait pu tomber sur pire, largement pire ... Mais ... Il avait peut-être baissé un peu sa garde. Il ne devait pas s'enticher des gens, c'était un trop gros risque, sa seule véritable faiblesse ... Il devait remettre cette distance, remettre son masque et reprendre de la distance. Être altruiste tout en étant quelqu'un qui s'impliquait pour les autres, pouvaient devenir pour le moral. Être faussement proche des autres était si compliqué, surtout qu'on ne pouvait dissocier totalement son être de son masque émotionnel ... Que pouvait-il faire alors ? Le dilemme du hérisson... Quelle plaie... Il était content de s'être fait une "amie", mais quelque part, il ne voulait pas la laisser s'approcher plus encore de lui, de peur que ses épines ou celles de celle-ci ne cause des souffrances. Ce n'était pas spécialement contre elle, tant qu'il contrôlait avec perfection sa relation avec autrui, il n'avait pas cette peur, mais il savait aussi que le contrôle total de ses relations était impossible.

Dire que l'on pouvait totalement tout prévoir dans le comportement humain était un mensonge et lorsqu'il arrivait à manipuler les autres, il ne pouvait s'empêcher de le regretter, parce que même si la volonté était bonne, il n'en restait pas moins qu'il avait joué avec les sentiments d'autrui. Oui, Atios était une personne compliquée. Allons, Atios, tu étais là pour t'amuser ... Arrête de te prendre la tête et laisses les épreuves venir plutôt que de tenter de tout prévoir. Recommence a faire l'idiot, c'est plus simple d'être idiot dans ce monde. Tout est si simple quand on se fiche de tout... Il mit ses mains dans ses poches. Son sourire était si amer. Mais il sourit d'un coup, alors qu'il était le dernier dans le train, le chauffeur allait bientôt repartir. Il se racla le fond de la gorge et descendit devant les bâtiments principaux de l'académie. Il était chez lui, pour quelques temps encore. Il allait devoir respecter ses projets et ses espoirs. Déjà, aller chercher les clefs de sa maison et son emploi du temps. Ensuite, il aviserait. Visiter les lieux ? Ranger son pavillon qui devait être plein de carton ? Ne rien faire ? Tant de choses possibles... Tue ton pessimisme naturel Atios, ici tout le monde s'efforce de vivre et d'avancer vers le bonheur. Tu te dois d'être fort, au moins devant les autres. Il sourit et avança vers le bâtiment administratif. Il fit sortir son Solochi qui par réflexe agrippa son pantalon. Son dresseur enserra la tête de son pokémon contre son costume, son Solochi se calmant alors. Il était seul sur le quai... Il pris une inspiration alors que Solochi le suivait en mordant son pantalon.

▬ Allons-y, une nouvelle aventure est sur le point de débuter !

HRP : Voilà qui conclut mon premier rp sur ce forum =) !