Alcea Rosea ♣
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 Regarder les filles pleurer - Elisabeth

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Narcissus
Chauncey Olridge
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Narcissus

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MessageSujet: Regarder les filles pleurer - Elisabeth   Regarder les filles pleurer - Elisabeth Icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 11:30

Regarder les filles pleurer - Elisabeth 53750210

You got the salt and i got the wound.
But All you gotta do is ask.

Il pleut, doucement ; Un crachin. Les joues marbrées, glacées, il court la tête baissée à travers un paysage de gris, une marque feinte de rouge à lèvres encore imprimée sur sa joue. Il ne l'a pas vu. Ses pensées défilent, maussades et peu gaies, un peu comme tout le temps mais il n'y prête pas vraiment attention, trop absorbé par le bruit régulier de sa course.
Un et Deux. Un et deux. Un et deux. Un et deux.
C'est le rythme régulier d'une cadence habituée, ce soir comme tout les soirs ; Chauncey court. Il court pour ne pas imploser où exploser ; Parce que son esprit, quand non concentrée au mensonge, l'assaille de pensées désagréables, des interrogations cyniques, acerbes, amères et ça de plus en plus. Qui es-tu Chauncey ? Lui demande-t-elle narquoise : Le prince où le voleur ? La noblesse où la débauche.
Questions tortueuses, agaçantes, accompagnées également de petites inquiétudes, banales. Il y a la rumeur qui dans son dos, commence à enfler, comme une vague, comme un début d'incendie. Pourtant les gens doutent encore, trop niais ; C'est toujours plus facile de voir Roméo plutôt que Dom Juan. Alors souvent ils oublient, balaient le peu de voix qui ont osés s'élever et laissent la réputation de Chauncey, blanche comme neige, irréprochable. Et Roméo continue, continue à s'acharner pour oublier, choisissant ces filles là, rêveuses et immature, timides et renfermées, celles dont la bouche resteraient closes ; Celles qui le prenaient pour leurs prince alors qu'il n'en ferait jamais ses princesses.
Et ainsi son monde continue de tourner sans s'arrêter ; Il s'enfonce dans ses mensonges et sa haine, toujours plus vivace ; sans vraiment savoir jusqu'où il tombera.
De toutes façons il n'a jamais voulu savoir ; Alors Chauncey habillé de son habituel tenue de jogging, s'en tient à sa routine, le regard morne, le sourire forcé suspendu au bout des lèvres et il court sans songer à s'arrêter. Les minutes défilent, le temps s'assombrit tandis que vient la lumière des lampadaires. Il hausse un sourcil quand il franchit le parc abandonné, puis, sans qu'il s'y attende, une branche morte accroche son pas. Il couine surpris, déséquilibré et alors qu'il manque de chuter, sa cheville se tord ; Il grogne. De douleur, Chauncey s'affaisse sur lui même et s'arrête constatant qu'il ne pourra plus s'appuyer sur sa jambe gauche.

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Elisabeth Richards
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MessageSujet: Re: Regarder les filles pleurer - Elisabeth   Regarder les filles pleurer - Elisabeth Icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 18:30


TROUVAILLE
besoin d'aide peut-être.


Les coups de vingt et une heures sonnèrent au loin, ses pas rythmés par sa course suivant la cadence de ces sons de cloches secs et ponctuels. Sa capuche camouflait une majeure partie de son visage ; seules quelques mèches rebelles s'envolaient sous cette pluie douce et discrète, presque brume ; ses yeux céladons brillent et éclatent à la lumière des lampadaires du vieux parc, tandis qu'elle court, dans l'obscurité. Ecouteurs calés dans ses oreilles, lui procurant un son électronique, pop, lui donnant envie d'aller toujours plus loin. Et de ne pas se laisser impressioner par l'aspect inquiétant des lieux.

Ses pensées sont claires, contrastant avec cette nuit brouillée. Cette soudaine fraîcheur dynamise ses neurones ; son parcours est décoré par de nombreuses réfléxions, stratagèmes, réponses et autre. Elisabeth commençait à y voir clair, dans le jeu qu'elle commençait à mener, au sein de cette académie. Feu Spiraea, nouvelle Narcissus, elle aura réussi à se frayer un chemin à un rang plus haut, un rang privilégié ; celui du préfet de cette fière maison. Situation cocasse, risible. Une Spiraea qui sut parvenir à la tête du camp adverse. Que pourrait-elle accomplir, plus tard. Quelques pièces manquaient à son puzzle. Quelques parts vides, non élucidées ; elle devrait bien finir par se rapprocher des deux organisations, d'une quelconque façon, si elle veut vraiment pouvoir traîner de son filet fatal la totalité du système. Incognito.

Une silhouette interpela néanmoins son minois. Une silhouette écrasée à terre, et ne semblant pas pouvoir se redresser. L'image se fait moins floue, la netteté s'accentue de façon cinématographique. Il s'agissait d'un garçon, vêtu d'un survêtement, également. Chevelure rosée, tout comme elle. Elle ne le reconnut pas directement, son visage baissé vers le sol. Ses pas s'arrêtent en face de lui, à proximité. Elle s'agenouilla puis porta l'une de ses mains sur son épaule, de façon altruiste.

« Blessé ? ... Oui, apparemment. Conclua-t-elle toute seule à voix basse, ne lui laissant pas le temps de répliquer. »

Elle pencha son visage dans sa direction, afin d'identifier l'individu. Il s'agissait d'un Narcissus, elle le reconnut sans mal, sa mémoire visuelle ne lui ayant jamais fait défaut. Un beau garçon. A qui elle n'avait encore jamais adressé la parole, bien qu'ils furent dans la même maison. Enfin. Qui s'en souciait.

« Ton nom, je te prie. Dit-elle d'une voix claire, tandis qu'elle clapotait sur son PokéNav, pour son rapport quotidien. »



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Narcissus
Chauncey Olridge
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MessageSujet: Re: Regarder les filles pleurer - Elisabeth   Regarder les filles pleurer - Elisabeth Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 12:54

Il a besoin d'aide, il le sait, mais c'est le paysage qui s'étend d'un désert vide de populace. Normal à cette heure-ci.
Un rire sourd lui tord la gorge. Peut-être qu'il craque, que le ciel lui tombe vraiment sur la tête, pas qu'avec ses gouttes de pluie, mais avec la chance et la fortune qui lui crachent au visage. Il ne s'était jamais rien foulé avant aujourd'hui. Puis voilà, sa cheville, un jour de pluie, tard le soir. Un hasard, certainement. Un hasard qui choisit drôlement bien son moment.
Il avait du être un monstre dans une autre vie.
Mais pas grave dans celle-là il en serait un bien pire.

« Blessé ? ... Oui, apparemment. »

Et avec son cerveau qui s'occupait de composer une diatribe à l'univers, il ne l'avait pas vu venir, ni entendu, ni senti la main tiède qui reposait contre son épaule.
Au fond, peut-être que la chance l'aimait bien. Un tout petit peu. Où qu'elle en avait marre de frapper à la même porte.
Il se retourne, son sourire qui s'étire malgré lui et il l'observe. Il la reconnaît aussitôt, sans grand mal. Elisabeth Richards, parcours atypique, chez les spiraea tant honnis avant de passer chez les mauves où elle devient préfète. Leurs préfète. Mais en vérité, ce n'était pas pour ça qu'il l'avait reconnu. En fait, c'était surtout pour les bruits de vestiaires, ci-là, des garçons un peu paumés qui discutaient de filles. La secrétaire, la fille Davis, de Malikov qui restait mignonne même si elle faisait grave flipper et souvent on l'évoquait, Elisabeth, jolie préfète aux cheveux roses.
Réellement quelle chance il a. Mais plutôt dommage, il aurait préféré une menthae fragile et rêveuse cette nuit-là.

« Ton nom, je te prie.

Une exigence comme une gifle. P-a-r-d-o-n ?
Hello, Chauncey, prince de ses dames, gentleman et populaire. Il avait sans doute et réellement surestimé sa côte. Où peut-être qu'elle ne le reconnaît pas. Sûrement ça, oui. Ça doit-être ça.
Il sourit, comme il le fait si bien, de ce sourire malicieux, avec son regard comme d'habitude, désinvolte, moqueur rieur. C'était des automatismes que Chauncey ne contrôlait plus. Il était un peu comme une machine.

- Olridge. Chauncey, déclare-t-il en l'observant attentivement.

Il tergiverse un peu. C'est vrai qu'elle est pas mal Elisabeth avec ses cheveux roses et ses grands yeux verts. Pas mal du tout. Dommage qu'elle ne soit pas du genre fragile. Enfin, mignonne où pas, elle est l'épaule dont il a besoin.
Alors, il désinvolte, il passe une main dans ses cheveux, se relève du mieux qu'il peut et dit avec ce sourire niais qu'il sait si bien faire ;

- Ça te dérangerait de me prêter ton épaule pour rentrer ?

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