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 lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH

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Spiraea
Charlie P. Winchester
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MessageSujet: lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH   lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 3:05


LORSQUE BREBIS DEVIENT LOUP ▬ EOLITH SALUJAH

lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Li09


Être en vacance, profiter d'un congé. Quelle merveilleuse sensation de se réveiller à des heures aussi tardives. Cette agréable sensation lorsque l'on ouvre les yeux et qu'on réalise que midi est déjà passé. Se réveiller et s'étirer en étant parfaitement reposé. Rien de mieux pour mettre le sourire sur le visage d'une petite blondinette. Trois heures s'étaient écoulés depuis qu'elle était sortie de son lit. Le ventre plein après un détour à la cafétéria, Charlie s'était rendue vers les centres commerciaux. Elle désirait profiter de sa journée pleinement. Ainsi, elle se décida à aller magasiner, car tel était le hobby des adolescentes ordinaires. Elle avait entendue les filles de son dortoir parler d'une nouvelle boutique où l'on vendait des fournitures pour vêtir les pokémons, mais cela n'intéressait pas la blondinette. Après tout, il fallait être fou pour aimer torturer un pokémon ainsi? Certes, son petit Sky serait sûrement mignon avec un joli costume, mais lui faire endurer une telle chose était inacceptable en tant que dresseuse.

Bref, Charlie avait décidé de passer son temps dans les boutiques. Elle avait lécher les vitrines, fixer avec horreur son porte-feuille presque vide, dévorer des yeux des friandises merveilleuses et acheter des poffins pour les deux membres de son équipe. Elle s'arrête un instant pour prendre une petite limonade dans un stand plutôt accueillant. Or, l'heure continuait de filer même si elle se reposait. Elle perdait du temps pour magasiner, bien qu'elle n'achetait pas en grande quantité. Elle ouvrit son cellulaire et réalisa qu'il était déjà 16h. Bientôt, elle allait devoir partir, mais avant, elle voulait réaliser un petit souhait qu'elle avait eu depuis qu'elle était passée devant cette merveilleuse attraction. La grande roue était aussi illuminée qu'elle l'avait vu la première fois. C'était beau, magnifique et presque romantique, mais Charlie se fichait bien du dernier adjectif qu'elle donnait à ce modeste module d'amusement.

L'adolescente fit la queue, attendit quelques minutes et des poussières avant d'enfin arriver à l'instant tant désirer. Enfin, elle montrait dans une grande roue, chose qui n'existait pas à Féli-Cité. Or, il y a toujours quelqu'un pour détruire notre bonheur. Toujours une personne pour ramener à la réalité. Elle aurait dû s'en douter. Son réalisme habituel, où était-il passé? Pourquoi ne gardait plus les pieds sur terre autant qu'avant? Cette île lui avait créer espoir, peut-être même trop. Elle changeait, elle le savait. En bien ou en mal, elle l'ignorait. Cependant, on aurait pu entendre un verre se casser sur le sol lorsque l'homme qui s'occupait du manège déclara à la jeune fille haute comme trois pommes qu'il fallait être au moins deux pour monter dans les cabines. Il brisa sa joie en un petit instant. Elle était seule et autour d'elle, des gens qui fuyaient son regard, déjà accompagné pour se balader. Le vieil homme hâta Charlie, insistant sur le fait qu'elle devait quitter la file si elle ne pouvait pas monter. La gamine fonça les sourcils et continua de regarder autour d'elle, désirant à tout prix monter dans la roue. Alors, sans même se soucier de qui il s'agissait, elle attrapa un garçon qui passait par là, innocent dans toute cette histoire. Sa main enroula le poignet de l'inconnu et elle tira de toute sa force de petit hamster pour l'amener dans la nacelle de la grande roue.

Enfin assise, elle soupira, attendant que le manège se mette en marche. Un coup de chance, assurément. Émerveillée, elle regardait autour d'elle jusqu'à ce que ses prunelles bleutés fixèrent le garçon beaucoup plus grand qu'elle qui était prisonnier à présent. Un petit rire timide lui échappa et elle se gratta la nuque.
    Oups... Désolé de t'avoir entraîner avec moi..
En voyant la carrure de ce dernier, elle se doutait fortement que s'il l'avait suivi, c'était davantage par étonnement de la situation que de son plein gré. D'ailleurs, il semblait évité son regard. Peut-être était-il fâché? Elle fit un petit sourire timide, accompagnée de grands yeux de biches pour essayer de se faire pardonner.
    Tuuuuuuuu es fâché? Mes excuses. Tu étais le seul qui pouvait me permettre de monter dans cette grande roue!
Elle fit une pause et décida d'aller s'asseoir à côté du garçon plutôt que d'être face à lui. Elle tourna sa tête et la leva, étant donné la différence de grandeur bien qu'ils étaient assis.
    Tu trouves pas que c'est FANTASTIQUE? C'est la meilleure invention du monde, non? Ça tourne en rond, ça fait rien de particulier, mais c'est amusant, non?
Elle tendit sa main vers le jeune homme, souriante de toutes ses dents.
    Je suis Charlie et malheureusement ou heureusement pour toi, dépendant comment tu veux le voir, tu es pris avec moi pour au moins 10 minutes.

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MessageSujet: Re: lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH   lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 5:12

LORSQUE BREBIS DEVIENT LOUP

Une autre journée de torture s’annonçait, il fallait que tu retournes au centre commercial. Pourquoi donc? Car un nouveau jeu que Janis et toi attendiez depuis longtemps était maintenant en vente légale. Vivement qu’Internet existe… Quoique non, tu étais bien trop impatient depuis que tu avais vu l’annonce. Le premier soir, tu n’avais presque pas fermé l’œil. Ça ne servait à rien, le fameux jour de sa sortie n’allait pas venir plus vite, mais ce n’était qu’une question d’excitement. La même chose se reproduit la nuit dernière, celle avant le jour de sa sortie. Tu avais autant hâte que tu étais stressé à propos du centre d’achat… L’expérience avec la salle de toilettes des filles le jour de la rencontre avec Clive ne s’était toujours pas effacée de ta mémoire, c’était encore bien trop frais. Heureusement que l’adolescent était là. Bref….

Tu avais quitté la maison avec le même stock que l’autre jour : Tes pokémons et ton portefeuille. Comme on dit, nous apprenons de nos erreurs et c’est ce que tu devais essayer de faire. Faire attention où tu mets les pieds, aller te soulager dans la bonne salle, ne pas croiser le regard de femelles… Aujourd’hui, il y avait étrangement moins de monde dans le centre. Tu tentas de ne pas trop fixer le regroupement de filles – elles n’étaient qu’environs quatre – qui fantasmait devant une robe dans une vitrine à l’avant d’une boutique. Tu passas près seulement pour entendre quel genre de lamentations idiotes et marrantes qu’elles pouvaient lâcher. L’une se plaignant sur le prix, l’autre qui se demandait si elle allait autant bien lui faire que sur le mannequin et les deux autres qui se chamaillaient presque pour ne pas qu’elles soient deux à l’acheter sous prétexte d’originalité. Normalement, tu n’aurais jamais osé les approcher de si près, mais cette situation était tout de même drôle à voir et écouter. Tu continuas ton chemin lorsque l’une d’elles te demanda quel était ton problème. Tu ris de plus belle et partis en pressant le pas.

Arrivé dans la boutique de jeux vidéo, plusieurs mecs étaient à l’intérieur et faisaient la file, leur jeu en main. À l’heure qu’il était, tu espérais qu’il t’en reste au moins un et comme par miracle, tu pris le dernier. À ton tour, tu rejoignis la file d’attente. Apparemment, aujourd’hui était la journée ‘‘Espionnons les conversations des gens’’. En effet, deux gamins devant toi n’avaient pas l’air de vouloir montrer leur quotient intellectuel… Ils dialoguaient de l’histoire principale du jeu, comment elle pouvait être cool et tout. Cependant, il n’y avait qu’un seul hic : Ils n’avaient pas compris du tout le plot du premier jeu. Alors, les deux amis étaient carrément sur la mauvaise traque. Tu en avais presque pitié et partaient pour leur raconter la vérité, mais leur temps de payer était venu. Lorsqu’ils eurent terminé, tu payas à ton tour, observas un peu les alentours en recherche d’un jeu qui pourraient remplacer celui-ci une fois complété, n’en trouvas aucun et sortis.

Une seconde file attendait pour la Grande Roue, elle avait l’air interminable. Il y avait plusieurs enfants accompagnés de leurs parents et de jeunes couples. Tu avais remarqué une petite blonde qui semblait seule, mais n’en fis aucun cas. Tu t’avanças légèrement devant la file pour voir s’il y avait un évènement tragique quelconque qui causerait tout ce brouahah, mais ne vis rien. Tu levas les yeux, la roue était énorme et tu imaginais ce que l’on pouvait ressentir à l’intérieur. Tu n’avais jamais eu personne qui voulut t’accompagner et Janis… Ça ne semblait pas être son truc. Être au sommet et regarder tout le monde en bas devait certes donner le vertige, mais tu te l’imaginais et te dis qu’un jour, tu l’essaierais…. Tu fus brusquement retiré de ton petit moment de rêvasserie par quelqu’un qui t’entraîna par le poignet. Ce ne pouvait pas être un de tes amis, la main qui l’entourait était bien trop petite et… Douce. Tu n’avais probablement pas remarqué que la file diminuait le temps ton daydream. Tu ne voyais pas qui t’emmenais, ton premier réflexe consistait à fixer les cabines et la Grande Roue. Pour une raison x, tu avançais aussi, sûrement dû à l’étonnement.

Il était maintenant trop tard pour faire marche arrière, l’inconnue et toi étiez dans la petite cabine et le vieil homme avait déjà mis le système de protection. Il fallait de ces trucs au cas où un suicidaire sauterait du haut de la roue… Tu avais beau cogner dans la petite vitre, vous étiez déjà en marche pour laisser une autre cabine s’avancer. De toute évidence il était trop tard, or tu cessas toute tentative de te sauver, soupiras et t’assis. Lorsque tu ouvris les yeux, tu remarquas la même petite blondinette assise sur le banc devant toi. Tu avais beau reculer, ton banc ne pouvait pas se rendre plus loin. Ton cœur battait vite, mais tu faisais tout l’effort du monde pour ne pas le montrer. Elle était si petite alors que toi, tu avais la grandeur d’un père pour elle. Ta peur t’empêchait de te concentrer sur ses dires. La petite portait un chandail bleu et blanc superposé d’une veste à capuchon verte. Comme si ce n’était pas assez, elle portait une jupe courte rose arrêtant un tantinet plus haut que la mi-cuisse. Elle portait en outre sur son visage un sourire que plusieurs catégoriseraient de mignon, alors que dans ton cas tu le trouvais terrifiant. Elle pourrait presque avoir un couperet dans la main et ce serait parfait…

En un instant, la chose se trouvait à tes côtés, le sourire creepy toujours accroché. Lorsque la blondinette bougea d’un centimètre, tu te déplaças à toute vitesse sur l’autre banc devant causant un mouvement effrayant à la cabine ; elle ballotait d’avant en arrière. Tu te tenais debout – ou du moins essayait - totalement au fond, les deux mains de chaque côté des ‘‘murs’’ du petit espace restreint, complètement compressé.

- WOAH. Ne me touche pas! Demande au vioc de stopper cet engin!! t’exclamas-tu en regardant par la petite fenêtre à ta droite.

Vous n’étiez même pas rendu à la moitié du trajet et apparemment, tu étais emprisonné pendant au moins une dizaine de minute, selon ladite Charlie. Tu trouvais l’évènement aussi pire que d’être pris dans un ascenseur avec une femelle. Mais pire encore, le petit compartiment de la Grande Roue comportait encore moins d’espace qu’un ascenseur. Tu restas donc dans ton petit coin, le sac contenant ton jeu laissé sur le banc à côté de Charlie, déséquilibré par le reste du mouvement étourdissant et espéras que cela dure le plus vite possible.

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Spiraea
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MessageSujet: Re: lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH   lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 4:33



Vide. C'était la seule chose qu'elle voyait à présent. Le vide de cette place à ces côtés. Le vide où se trouvait le géant un peu plus tôt. Sa main était encore tendue dans les airs, désirant trouver compagnie dans une autre main pour saluer. Les yeux grands ouverts d'étonnement, Charlie les clignait, se demandant qu'est qu'il venait de se passer. Elle venait de se prendre un grand coup de vent, une ignorance totale face à ses questions et ses paroles. Lentement, sa tête se tourna vers le jeune adulte qui semblait terrorisé dans son coin. Comme au ralenti, elle se replaça face à lui, ses mains posées sur ses cuisses. Ses prunelles d'un bleu azur étaient grands ouverts, encore. Un, deux, trois. Trois clignements d'incompréhension totale. C'était la première fois qu'elle faisait face à une telle réaction et honnêtement, elle ignorait pourquoi elle semblait tant l'effrayer.

Un cri parmi ce silence. Un silence de quelques secondes. Certes, ce n'était pas vraiment un cri, mais le ton qu'il avait employé fit sursauter la gamine qui conserva une expression davantage étonnée. Sa tête se tourna vers la gauche et elle regarda son faible reflet dans les vitres entourant la cabine. Avait-elle quelque chose sur le visage dont elle ignorait l'existence? Une moustache était-elle poussée sous son petit nez de lutin sans qu'elle le réalise? Ou encore, son maquillage avait-il coulé pour créer horreur sous ses yeux? Non. Il n'y avait rien d'étrange sur son visage. À moins que ce garçon la trouvait laide au point de hurler, elle ignorait ce qu'il pouvait bien avoir. Tout autre personne aurait sûrement été vexé qu'un homme lui dise de ne pas le toucher. Or, boucle d'or n'est pas tout le monde et dans son cas, la curiosité remportait davantage que son orgueil en ce moment-même. Charlie se regarda de la tête au pied – du mieux qu'elle le pouvait, certes – et pourtant, rien de ce qu'elle voyait était dégoûtant : ses doigts de fée étaient propre et ses ongles étaient bien manucurés. Ses vêtements étaient tout aussi propre et ses cheveux dégageaient une délicate odeur de melon. Même que ses jambes brillaient tant elles étaient bien épilées. Alors, pourquoi?

Le temps est chose bien impressionnante. Ou peut-être est-ce tout simplement le cerveau féminin qui est surprenant. Bien que l'analyse d'elle-même qu'elle venait de faire semblait avoir pris un certain temps, Charlie n'avait pris que quelques secondes à vérifier son état physique. L'inconnu face à elle n'avait donc vu qu'un visage se tourner vers une fenêtre et des yeux descendre rapidement de ses mains à ses pieds. La gamine l'écoutait malgré ses vérifications physiques et le mot qu'elle entendit changea son visage dans une certaine incertitude. Son sourcil droit se souleva par-dessus son œil et elle regarda le jeune homme comme si elle voyait un fou. « Vioc », c'était la première fois qu'elle entendait une telle appellation. Pourtant, bien qu'elle est blonde, la honte de la famille Winchester avait compris ce qu'il désignait à l'aide de ce terme. Elle osa les épaules en inclinant sa tête sur le côté.
    C'est pas un « engin », précisa-t-elle en mimant les guillemets de sa phrase. Il s'agit d'une grande roue. C'est plus qu'un simple engin.
Son regard était devenu tout à fait normal. Sa surprise s'était dissipée, mais l'incompréhension de la situation brillait dans le fond de ses iris. Après tout, pourquoi est-ce qu'un homme aussi grand que lui avait peur d'une gamine aussi petite qu'elle? L'idée qu'elle se trompait quand à la raison de la peur du jeune homme naquit dans son esprit. Ses sourcils bougèrent et son regard prit une teinte inquiète.
    Oh non! Ne me dis pas que tu as peur des hauteurs ?
Elle approcha sa main du garçon, mais ne le toucha pas en se souvenant qu'il ne souhaitait pas qu'elle le touche. Après tout, il était sûrement en état de panique s'il avait le vertige. Quelle idée avait-elle eu de prendre l'inconnu du bord pour monter dans la grande roue ? Une pointe de culpabilité traversa son cœur telle une flèche de remords et elle se leva légèrement, hésitante à l'idée d'aller s'asseoir à son ancienne place étant donné qu'il avait fuit un peu plus tôt.
    On peut pas vraiment.. descendre présentement, mais ça va sûrement finir plus tôt donc t'inqui..
Elle s'arrêta au milieu de son mot, sentant soudainement une certaine secousse dans la cabine. Maladroite comme il n'en existe pas d'autres, Charlie perdit équilibre et s'accrocha au poignet du garçon pour se retenir de tomber. Une petite voix provenant d'un haut-parleur dans le coin de la nacelle avertit que le tour risquait d'être plus long que prévu étant donné qu'il y avait un léger problème technique. D'un regard plutôt ennuyé et frustré par la situation, Charlie releva la tête et fixa l'inconnu.
    Oublie ce que je viens de dire.

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MessageSujet: Re: lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH   lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 7:47

Eolith Salujah a écrit:
LORSQUE BREBIS DEVIENT LOUP

Pauvre petite blondinette, elle semblait si confuse rien qu’à te voir. C’était presque à se demander si elle allait mal le prendre, mais tu ne t’en souciais pas, ta seule pensée et envie était de sortir. Tu la voyais se regarder de tous les angles de la tête aux pieds, tu ne voulais absolument pas qu’elle aille plus près. En fait, elle était presque parfaite pour les autres… À part toi. Son visage semblait lisse comme celui d’une poupée de porcelaine et ne contenait aucune acné. Son corps quant à lui n’avait aucune trace de masse graisseuse indésirée. C’était peut-être sa perfection quasiment ultime qui t’effrayait. Ses yeux étaient d’un bleu perçant et brillant… Et malgré sa peur envers elle, sa jupe d’une longueur assez courte te gênait. Ce moment d’interrogation, de questionnement et d’observation dura quelques instants. Et soudainement, la petite changea d’expression. Maintenant, elle avait plutôt l’air de se demander ce que tu venais de dire, comme si tu avais parlé d’un langage méconnu pour elle. Effectivement, deux mots l’avaient spécialement dérangé. Elle semblait porter une grande importance à cette attraction. Dans ton cas, c’était plutôt un de tes pires cauchemars, tu fermas les yeux, te persuadant que tu rêvais. Tu le répétas quelques fois intérieurement : ‘‘Je rêve… Ça se peut pas… Dites-moi que je rêve!’’ Malencontreusement pour toi, lorsque tu rouvris ton œil droit pour voir si ton environnement avait changé, déception ce fût. Tandis que tu espérais, tu entendis la blondasse confondre ta peur des femmes avec celle des hauteurs. De ce côté, tu ne pouvais pas lui en vouloir, elle ne savait rien.

- N…Non! Je me fous des hauteurs…! Ce que je veux, c’est sortir d’ici. Si ce n’est pas toi qui le fais, alors ce sera moi. Un de nous deux, t’étais-tu exclamé d’un ton plutôt inquiété et apeuré alors que tu étais toujours compressé dans ton coin reculant le plus possible.

Elle approcha sa main vers toi et par instinct, tu changeas de position espérant désespérément que cela change grand-chose. Elle tentait de te rassurer malgré que tu n’entendais presque rien, trop préoccupé à vouloir t’enfuir. Et puis comme si ce n’était pas assez, elle fût coupée par une seconde secousse de la cabine. Cependant, tu n’étais pas la cause cette fois-ci. La scène qui suivit avait l’air de se passer au ralenti à tes yeux, mais tu ne bougeas pas, pétrifié par la peur. Comme elle arrivait dans ta direction, déséquilibrée elle aussi, tu te dis qu’elle se tiendrait contre un autre truc que… Toi-même. À son tour, ce fût son erreur de te tenir, car tu reçus aussi des conséquences de ce ballotement. Comme nous l’aurions tous vu venir, tu tentas de ne pas trébucher, posas un pied devant… Le poids étant trop lourd pour ta simple patte, vous vous dirigeâtes vers l’autre extrémité de la cabine. La nacelle repris un état à peu près stable et ce que tu ne voulais pas entendre se fit retentir. Un problème technique. C’est presque comme si tu voyais ta fin du monde arriver, que tu n’allais pas sortir de cette Grande Roue vivant. Ayant retrouvé ta stabilité, tu retiras violemment ton poignet de l’emprise de la petite femelle.

- Ah non…. Comment cette journée pourrait être plus pire? Pourquoi elle a décidé de se rabattre sur moi et faire en sorte que je vive un enfer? T’étais-tu demandé, une main sur le front.

Bien évidemment, tu parlais de la journée… Tu en avais vécu des moches, mais celle-là était la cerise sur le gâteau, la goutte qui fit débordé le vase. En évitant de toucher la blonde, tu te redirigeas vers le banc d’en face de nouveau. Prenant une grande respiration, tu t’assis. Ton cœur battait tel que tu croyais réellement faire une crise cardiaque. ‘‘Si elle avait resté sur l’autre siège, ça ne serait pas arrivé… Et puis pourquoi prendre le premier venu du bord pour embarquer dans un manège? Qui lui a dit que je voulais monter avec ça? Mourir ne me fais pas peur, mais bordel, avoir une crise cardiaque c’est douloureux! Bon, je dois tenter de reprendre mon calme. Le plus tôt ce sera terminé, le plus tôt je pourrais partir jouer à ce foutu jeu avec Janis et avoir l’âme en paix’’, pensais-tu à toi-même, dans un état des plus pitoyables de ta misérable vie de gynécophobe. L’une des pokéballs que tu avais déposés dans le sac du jeu avait roulé et s’heurta contre une des parois de la nacelle. Celle-ci tomba pile sur le petit bouton qui activa l’objet sphérique ; Cerberus en sorti d’un rayon rouge. Il se tenait tout près de toi et lorsqu’il aperçut la fillette, il se mit immédiatement à gronder, sur ses gardes. D’un geste lent, tu déposas ta main sur sa tête et il arrêta toute défensive. Probablement qu’il pouvait toujours sentir la peur en toi, mais sous ces ordres, il le prenait que tu n’avais pas besoin de lui. À l’instant que tu eus une idée, tu pris le pokémon et le mis au milieu du petit compartiment.

- Ne dépasses pas Cerberus et tout se passera bien, tout le monde en sortira vivant… Je crois. Avais-tu avertis la ‘‘créature’’ devant toi, celle assis sur le banc. Pendant ce temps, ta bestiole l’observait toujours d’un œil mauvais.

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MessageSujet: Re: lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH   lorsque brebis devient loup ▬ EOLITH SALUJAH Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 2:40



Tel un enfant que l'on grondait, elle restait assise sur le sol de la nacelle, en ignorant que dire et que faire. Ses yeux fixaient le visage du garçon qui l'étonnait de seconde en seconde. Lui qui semblait à la fois colérique et effrayé. Il la fuyait et elle le remarquait. Ne venait-il pas de le lire lui-même qu'il n'avait pas peur des hauteurs? Il voulait tout simplement quitter ce petit endroit, ne pas se trouver à la même place que la jeune fille. Sa main tomba mollement contre le sol, près de sa cuisse. Pourquoi tant de haine dans ce mouvement, tant de colère ou même de crainte. Il n'était pas difficile de détacher une Charlie de soi. Après tout, elle a la force d'un hamster. De plus, pourquoi résister si elle s'était tenue à lui dans le seul but échoué de ne pas tomber? Il retourna s'asseoir tandis qu'elle se levait à son tour. Lentement, dégourdissant peu à peu ses jambes. Ses mains frottèrent ses vêtements quelque peu sali par la poussière : le manège n'avait pas le plancher le plus propre du monde. Certes, ce n'était pas le plus sale non plus. Elle replaça sa petite jupe correctement, évitant les situations embarrassantes. Ou plutôt, pour éviter que ce garçon soit encore plus dégoûté d'elle qu'il semble déjà l'être. Son pied droit pointa contre le sol et d'un coup de hanche, elle se fit tourner face au jeune homme. Sa main se leva tranquillement et de son index, elle pointa la porte fermée du manège.
    Essaie de sortir si tu veux. T'es juste tout en haut d'une grande roue, le grand.
Elle fit la moue, un peu fâchée de la tournure des événements. Un peu grognonne et déçue de voir ce manège devenir une attraction brisée. Elle avait rencontré tant de gens fantastiques depuis le début de son arrivée – outre la rencontre de Janis, il faut bien l'avouer – mais ne pensait pas connaître dans sa minable vie une personne qui réagirait ainsi à son égart. Cela faisait changement, mais était tout de même étrange à réaliser. Petite Charlie alla s'asseoir sur le banc en face du rouquin. Elle avait bien compris que s'asseoir à côté de lui serait une perte de temps. Il s'agirait de jouer comme chat et chien. Elle s'approche, il s'enfuit. Elle revient et il repart. Bref, elle croisa ses jambes et noua ses bras au niveau de son ventre. Son corps se cala dans le siège. Bien que la position était peu féminine, elle restait confortable.

Puis, elle se transforma en petit Schtroumpf.

Au sens figuré, uniquement. La mine boudeuse, elle fixait d'un regard profond le jeune adulte. Ses sourcils se froncèrent lentement tandis que sa mâchoire se serrait de plus en plus. Il n'était pas responsable de ce destin qui les avait – malheureusement – réuni. Il avait été malchanceux et s'était trouvé sous la main d'une pauvre solitaire dans la file d'une telle attraction. Lui, victime de son étonnement et elle, suivant son désir d'enfant. Face à face, voilà où il en était rendu. Rien de romantique, rien d'amical, seulement une petite boudeuse et un garçon effrayé. Soupirant, Charlie relâcha la tension dans sa mâchoire et se pencha vers l'inconnu en lui tendant à nouveau la main. Or, au même moment, un éclair rouge jaillit à travers la petite pièce et aux côtés du jeune homme se trouva un Malosse, comme elle avait déjà vu auprès de Lukas. Charlie recula sa main, sans rien dire. Il plaça sa bête entre eux et elle préférait conserver tous ses doigts que de risquer une moindre communication avec gestes physiques. Relevant la tête, elle avala difficilement sa salive lorsqu'il parla. « Je crois ». Quel mot rassurant aux oreilles de la blondinette! Vraiment. Ce n'était qu'un frisson sur sa peau, une petite frayeur contre elle. Les rôles s'inversaient-ils ou est-ce égalité? Chacun craignait l'autre pour ses raisons différentes.

Le silence engouffrait la pièce et Charlie déplaça son regard vers le banc. Elle remarqua finalement un petit sac de plastique blanc et curieuse comme il n'en existe pas, sa main se glissa vers l'objet qu'elle attrapa. D'un sourire presque malsain, elle sortit le jeu de son sac et jeta un regard au garçon.
    Si tu me dis ton nom, je te rends ton jeu. D'accord ?
Son sourire, lentement, devint un peu plus timide. Elle conserva le jeu dans ses mains, fortement, refusant de le céder avant qu'il accepte de se présenter. Ne l'avait-elle pas fait, elle, un peu plus tôt? De façon polie et civilisé? Avant de se faire dire de jamais le toucher.. Bref, une étrange rencontre, n'est-ce pas? Toussant légèrement dans le creux de sa main, Charlie sentait le regard quelque peu agressif du Malosse sur elle. C'était une situation plutôt.. désagréable. Elle n'était pas réellement une menace, après tout. Son petit lixy était resté dans sa chambre étant donné qu'elle refusait de le placer dans une pokéball. C'était son tout premier pokémon et un ami précieux : il méritait amplement de pouvoir se déplacer librement à ses côtés. Ainsi, elle avait avec elle qu'un petit poisson qui, bien qu'il semblait faible, était un bon adversaire. Or, face à un Malosse aux crocs assérés, Charlie ne désirait pas débuter un combat. De plus, il n'était pas dans le meilleur endroit pour le faire. Pourtant, lentement, blondinette glissa ses doigts dans son sac et sorti à son tour la pokéball de son Remoraid et la fit appaître près du Malosse. Elle la pointa du doigt et fixa l'inconnu droit dans les yeux.
    Honnêtement. Il y a une raison de me fuir comme ça? Je fais vraiment peur avec un Remoraid avec moi? Sérieusement !
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