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 Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]

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Spiraea
Ethan D. Tanner
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MessageSujet: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 22:14

Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Dfghj10

« L’inquiétude présente est moindre que l’horreur imaginaire. »

Beaucoup de personnes vous diront qu'Ethan Dexter Tanner, de son nom complet, était et est toujours une personne détendue, relax. Qu'il voit les choses d'une façon totalement calme, les analyse et mesure les probabilités. La majorité de ces personnes étant sûrement celles qui ne le connaissent pas. Car quiconque ayant pu passer un tant soit peu de temps avec lui se serait rendu compte que cette facette de sa personnalité était... Était une facette. Parce que honnêtement, lorsque cela correspond à des sujets qui étaient plus dignes de son attention, tel que, par exemple, l'état de santé de son Tarsal. Ou encore de la vie sociale de Skye, qui pourtant n'était pas à plaindre. Il avait toujours été un grand-frère gâteau, constamment derrière le dos de sa chère jumelle (le terme est à retenir, quand on sait qu'il était strictement impossible de savoir qui était le plus vieux des deux, pour la simple raison que l'unique témoin était actuellement décédée). Depuis qu'il était petit, il avait cet espèce de complexe du héros chevaleresque prêt à défendre les innocents et sauver tout ceux qui comptaient pour lui. Il s'agit très probablement de l'une des nombreuses conséquences sur sa personnalité de son enfance et de son passé. Mais je vous en prie, ne restons pas sur ce passage, nous risquerions de partir dans un mélodrame vraiment ennuyant. En résumé, ce n'était vraiment pas une très bonne journée, mais ce n'est pas ça qui est important.

En soit, ce qui aujourd'hui était la source de ses soucis se résumait en un seul mot, ou plutôt un surnom : Ray. En effet, la petite créature à la robe blanche, depuis quelques temps, agissait bizarrement. Ses pouvoirs psychiques étaient déréglés, et cela causait de nombreux incidents à cause de la télékinésie non maîtrisée. De plus, vu qu'il était actuellement incapable de se concentrer, le pokémon psychique ne pouvait plus calmer ses crises de terreur nocturnes. Ceci expliquait donc les grosses cernes qui se trouvaient actuellement sous ses yeux, formant deux poches grises. Tant pis, il s'y habituerait. Mais ce qui l’inquiétait très certainement le plus, c'était la sueur qui commençait à couler du front de Tarsal, et la violente fièvre qui l'agitait. Il n'était d'ailleurs pas allé en cours à cause de cela, craignant pour la santé de son cher pokémon. Il n'était pas si paniqué que ça, mais honnêtement, il n'était pas rassuré. Pas du tout. A vrai dire, il paniquait comme un petit gamin n'ayant pas de repères. Le jeune homme avait posé de la glace derrière le crâne de la créature psychique, avait essayé de le faire manger, avait beau eu le garder contre lui durant toute la dernière nuit (et au passage, il s'était retourné très souvent, l'empêchant par ailleurs de dormir), rien n'y faisait, l'état de son pokémon ne s'arrangeait pas.

Il avait donc décidé, dès le matin, en réalisant que la fièvre du Tarsal commençait à monter, qu'il ne pouvait pas rester sans rien faire. Il avait enveloppé le pokémon dans la housse de son oreiller, en gardant Ray contre lui. Il se mordit les lèvres, se demandant ce qu'il devait faire. Il n'avait jamais rencontré un cas pareil, et il sentait ses jambes trembler. Parfois, lorsque Ethan est mis dans des situations où il n'a aucun contrôle, il panique et perd totalement son calme. Ça paraît peut-être tragique, mais détrompez-vous. Voyez-vous, il ne se met pas à pleurer comme une adolescente sensible, non, il court partout et crie comme si c'était la fin du monde. Mais c'est vraiment ridicule. Bien sûr, ce n'en était pas le cas aujourd'hui, mais l'expression paniquée sur son visage aurait fait rire quiconque aurait une légère idée sur ce qu'il se passait avec le Tarsal. En même temps, c'était évident, mais pour quelqu'un d'aussi jeune et inexpérimenté dans le domaine des pokémons qu'Ethan... Oui, il était un pokédex ambulant, mais la seule... Disons la seule expérience de ce côté, n'avait jamais été son fort. Le brun poussa un soupir défaitiste.

« Ray, calme-toi... Écoute, il faut que tu évites de paniquer... » murmura-t-il à la créature qui était actuellement blottie contre son torse. « Détends-toi, tu vas aggraver ton état... »

Vraiment pathétique lorsque l'on sait que ce n'est pas si grave que ça. Le jeune homme soupira et descendit lentement l'escalier, veillant à ne pas être trop brusque avec lui alors qu'il se rendait à l'étage inférieur. S'il tombait, là, il aurait d'autres ennuis. Les halètements du pokémon entre ses bras ne firent que le faire paniquer un peu plus. Il le serra un peu plus contre lui, pestant de nombreuses fois de manière totalement stupide. Une fois dans le couloir, immédiatement, il accéléra le pas. Il savait où était l'infirmerie, mais restait à s'y rendre sans heurt. Dès qu'il fut devant la porte, il rentra et claqua la porte derrière lui, un air inquiet inscrit sur tout son être. Constatant que personne n'était là, il y eut comme un déclic dans son petit cerveau. Tant pis. Il ne fit pas attention et rentra dans la salle où se trouvaient les lits avant d'aller installer Ray sur l'un des nombreux matelas inutilisés. Il soupira une nouvelle fois, caressant le haut de la tête du pokémon, cherchant désespérément des yeux le moindre signe d'une autre présence. Heureusement pour lui, ses prières pour de l'aide furent entendues, car des bruits de pas se firent entendre.



Dernière édition par Ethan D. Tanner le Dim 1 Juil 2012 - 10:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeJeu 24 Mai 2012 - 17:21

Aujourd'hui je me sens bien. Je me sens même très bien. À tel point que je souhaitais communiquer au monde entier cette joie qui m'animait. Pour bien comprendre cette envie et ce sentiment d'immense bonheur que je ressentais actuellement, nous devions remonter quelques jours auparavant : Le jour de mon entraînement. Désormais vous le savez, mon Skelenox s'était fait battre par un Pokémon ancestral du nom d'Amonita. De fait, j'avais dû me séparer de mon spectre le temps que ce dernier soit soigné. Vous l'aurez donc compris, ce qui provoquait chez moi cette joie immense était le fait que mon Pokémon soit désormais rétablie et qu'il ait regagné mon équipe. Ah ! Ça faisait du bien. Il faut savoir que je me sentais étrangement mal sans lui. Certes il me restait toujours Thère néanmoins Neoxis était spécial pour moi...Du favoritisme ? Un peu oui. En même temps, Skelenox était le premier Pokémon que j'avais eu. Par conséquent il était évident que s'il y avait un Pokémon parmi tout ceux que je possédais que j'estimais tout particulièrement, et bien c'était celui-là. Ne serait-ce qu'en fonction de tout ce que nous avions pu vivre ensemble depuis maintenant presque vingt cinq ans il était de loin mon compagnon de route favori et ce, même si Thère n'était pas en reste. Bref, ne nous perdons pas en tergiversations et revenons-en là où nous étions. Comme dit précédemment à de nombreuses reprises, je me trouvais actuellement dans un état de bien être fou. Si bien que j'allais le communiquer. Et quel meilleure endroit pour le communiquer que l'infirmerie ! Et oui ! Méfiez-vous, il y'en a là dedans. Ces gens tous malheureux, tous tristes, qui pleurent toutes les larmes de leur corps. Ces êtres en proie au doute qui ne cessent de se morfondre. Ah lala... Il fallait que j'aille me payer leur tête c'était plus fort que moi. Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dis encore ? Me moquer d'autrui ? Moi ? Ah ça non, pour sûr ! Voyons ; Vous me connaissez je ne suis pas comme...Bon ok j'avoue : Si je me dirigeais vers l'infirmerie à l'heure qu'il était c'était dans l'unique but de m'adonner à un des jeux que j'appréciais le plus, la moquerie. Attention, je ne parle pas là de blagues blessantes, vulgaires ou quoi que ce soit de ce genre hein ! Ne vous détrompez pas. J'étais un gamin moqueur certes, néanmoins je savais me tenir... Ou pas.

Enfin peu importe, direction l'infirmerie ! Espérons qu'il y ait du monde. Plus on est fou plus ou rit comme on dit chez moi ! Avec un peu de chance j'allais trouver là-bas quelques patients souffrants de maladies bien drôles telles que la gastro ou je ne sais trop quoi encore ironisai-je. Qui sait, si les dieux étaient avec moi – ou contre ces pauvres académiciens ce qui revient à peu près au même – il y allait avoir deux ou trois mourants. Dans tout les cas, je me dirigeais vers le lieu où se trouvaient les blessés et malades de l'académie d'un pas lent mais assuré. Je ne donnais pas de cours aujourd'hui c'est pourquoi je pouvais donc me permettre cette petite ballade au sein de l'établissement. Finalement arrivée, je fis une moue agacée. Il n'y avait personne ! Personne je vous dis. Aucun blessé, aucun malade, aucun mort même pas un pauvre étudiant simulant un malaise afin d'échapper au cours de X professeur : Rien, le néant total. Cela pouvait paraître étrange, néanmoins mon niveau de bonheur passa subitement dans le rouge en voyant qu'il n'y avait personne à narguer. Vous savez c'était un peu comme ces enfants. Dès qu'ils obtiennent un jouet, ils ne peuvent s'empêcher de rendre jaloux leurs camarades. Ainsi, le bibelot peut ne pas avoir une valeur exceptionnelle, il n'en reste pas moins quelque chose de précieux. Cependant, dès lors qu'il n'y a plus personne à ennuyer ou à rendre jaloux avec son jouet, ce dernier n'a soudainement plus aucune valeur. C'était exactement ce qui venait de se produire avec moi. Je n'avais personne à agacer. Quoique... Il semblait que... BINGO ! Une personne ! Ah non ! Double bingo. Il semblerait qu'ils soient deux ! Un Pokémon et son maître. Dieu merci, je suis sauvé ! J'allais enfin pouvoir m'amuser un peu. M'avançant vers le jeune académicien, je lui adressai un rapide salut puis regardais par dessus son épaule comment se portait son Pokémon.

Alors alors ; Il avait quoi celui-là ? Il est mort ? Il va mourir ? Il a une maladie incurable ? Pitié, faites qu'il ait quelque chose de grave sans quoi je risquais vraiment de m'ennuyer ici. Après quelques secondes d'observation, mon sourcil gauche se leva... Étrange maladie dites donc... Enfin bon ! N'étant pas médecin, je ne pouvais pas affirmer quoi que ce soit avec précision chirurgicale cependant une chose était certaine : À mon grand dam, le Tarsal de ce jeune dresseur n'était pas malade. Me rendant compte de cela, je poussai un léger soupire puis grattais ma magnifique barbe. Le pokémon psy n'avait rien, strictement rien. Il n'allait pas mourir, pas être blessé ni quoi que ce soit de ce genre. Au contraire, si ce que je pensais s'avérait exacte, ce dresseur allait avoir une bonne surprise. Du moins, cela il ne le savait pas encore. Eurêka ! En voilà une idée ! Le bougre s'inquiétait sûrement pour son compagnon et qui dit maître inquiet dit maître influençable. Finalement, je pouvais éventuellement m'amuser avec lui. Ma journée n'était pas terminée ! Le formidable acteur que j'étais fit alors une sale mine. Visage dur, fermé. Cela collait étrangement bien avec mon physique de « vieux mafieux » comme le disaient si souvent mes élèves.

    « Mmmh...Son cas a l'air grave et l'infirmière ne sera sûrement pas là avant quelques temps. Tu devrais attendre dehors, je vais m'occuper de lui. En espérant que ce ne soit pas déjà trop tard …  »


Grave, son cas ? Ah ah ! Je suis un parfait menteur. Pour ce qui est de l'infirmière et bien je ne savais pas du tout si elle était présente ou non mais je priais pour qu'elle ne sorte pas d'on ne sait où sans quoi l'étudiant risquais de comprendre la supércherie. Quant-à ma dernière phrase et bien il ne s'agissait ni plus ni moins que de l'apothéose. Avec ça, ce pauvre garçon allait se faire un sang d'encre à n'en pas douter ! Par contre, je devais faire un petit peu attention avec ce genre de jeune homme. Il serait en effet regrettable que ce brillant dresseur – empli de désespoir – se jette du haut d'un pont par ma faute.
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MessageSujet: Re: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 11:07

Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] L13

« Le masque du bonheur est peut-être le plus dur à porter. »

Au moment même où la phrase de l'homme barbu se termina, Ethan eut l'impression qu'il allait tomber par terre, écroulé par la douleur qui se mettait à sévir violemment dans sa poitrine. Pour lui, il n'y avait qu'une explication possible à l'état de son compagnon psychique : il était responsable de ce qui se passait actuellement. Il est étrange d'observer qu'Ethan, en apparence très calme et fort mentalement, peut devenir aussi fragile qu'un morceau de verre. Il y avait cette espèce d'interlude, comme si l'information montait lentement à son cerveau avant d'empoisonner son esprit tel un serpent. Quelque part en lui, il y eut comme un moment solennel où plus rien ne fonctionna, où ce fut un écran noir. Une sorte d'instant où la nouvelle était un virus qui s'était introduit dans son système informatique et avait causé un court-circuit. Ou comme si son disque dur était momentanément en pause. Il déglutit, sa main se serra compulsivement sur sa chemise. Il ne savait plus quoi dire. C'était une sensation horrible, pire encore que celle qu'il pouvait avoir ressenti auparavant. Il voulait soudainement hurler, tomber et s'effondrer. Comme une sorte de peur profonde qui s'était réveillée, emmenant avec elle les houles de mauvais souvenirs qui déferlaient sur lui. Le jeune homme restait pourtant immobile, inexpressif. Son visage d'ordinaire joyeux et plein de vie était dorénavant vidé de toute émotion, comme si quelque chose en lui avait soudainement craqué, s'était fêlé. C'était un peu comme voir une prairie avant un séisme.

Mais là où il aurait pu céder à son chagrin et agir comme l'adolescent qu'il était, il ne dit rien. Pas un seul mot, pas un seul petit bruit. Juste le son de sa respiration qui s'était accélérée d'une seul coup, en quelques secondes. Il y avait comme un côté presque humoristique à cela, comme une tragédie qui donnerait à rire et à afficher un sourire sardonique. Si l'on peut se moquer de lui à cause de sa naïveté en matière de pokémons, l'on ne peut pas une minute penser que ce qui se passait à l'intérieur de son cerveau était de sa faute. Du moins, pas en partie. C'est bel et bien de sa faute pour ne pas avoir appris à contrôler ses souvenirs, mais personne ne peut lui reprocher d'avoir fait un lien entre le tragique décès de sa matrone (la seule personne qu'il avait jamais vraiment détesté, pour tout dire) et celui de son Tarsal. Tarsal qui lui avait été confié, lui avait été offert par l'établissement et qui était sa responsabilité. Lui, avec son complexe du héros à deux sous, avait pris cela très à cœur et n'aurait jamais supporté qu'il arrive quelque chose à l'un de ses compagnons par sa faute. Qu'il leur arrive quelque chose tout court, du moins. Il ne pouvait pas faire s'envoler l'idée qu'il était responsable de l'état de la créature psychique ; il s'agissait d'une obsession qu'il ne pouvait pas ignorer. Peut-être était-ce de sa faute, peut-être qu'avec tout l'entraînement qu'il avait donné à Ray pour lui faire rattraper le niveau de Flandre était responsable de cela. Si c'était vrai, il ne pourrait jamais se le pardonner. Jamais. La culpabilité avait toujours eu une emprise diabolique sur lui, emprisonnant sa douleur en une bulle de peine. C'en était presque pathétique.

Mais quelque part au fond de son minuscule cerveau, une partie de sa conscience hurlait au mensonge. Don qu'il partageait avec sa sœur jumelle, pour des raisons qu'il serait préférable de ne pas évoquer (sauf si vous voulez le voir partir en courant pour se cacher au fin fond de la forêt). Comme si sa conscience s'était soudainement décidé à agir, prise en pitié par l'état de sa stabilité mentale. Ceci est poétique ou fait penser à la schizophrénie, ça dépend des points de vue. Brusquement, son regard s'aiguisa, comme si la tristesse qui avait habité ces yeux noisettes avait soudainement laissé place à une colère froide et une légère rancune. On serait étonné de le voir soudainement bien plus sérieux et surtout, lancer un regard mauvais à un adulte, un membre du personnel, ce qui aurait pu lui valoir de nombreuses heures de colle. Mais il y avait comme un côté malsain à ce qu'avait dit le barbu, et automatiquement, pauvre idiot qu'il était, il avait pris cela au premier degré. Le résultat était plutôt ironique, dirons-le nous. A vouloir faire de l'humour, le professeur avait réussi à se mettre à dos l'un des élèves les plus dépourvus de méchanceté naturelle (la place revenait toujours à Hence, néanmoins). Il aurait pu cracher une phrase venimeuse, éclater de rage à cause de l'inquiétude qui parcourait son sang et rongeait ses veines, mais sa réaction fut bien plus calme, maîtrisée. Comme il l'était toujours dans les situations pareilles. Au bout de quelques secondes, il finit par parler, sa voix faisant de légers trémolos.

« Vous trouvez ça drôle ? » fut la question qui perturba le silence, teintée de hargne.

Silence. Son regard se tourna dorénavant vers l'homme, sa main serrant toujours celle plus petite de Ray, qui cherchait à apaiser son dresseur en le tirant légèrement vers lui. En temps normal, il aurait tout de suite réagi, mais là, il avait besoin de se relâcher. Tout ce qu'il n'avait jamais pu libérer se relâchait dorénavant comme un tsunami. Peut-être avait-ce un rapport avec l'état étrange de son Tarsal ? Peut-être que ce stade était un synonyme du changement qui arrivait en lui ? Personne ne pourrait probablement lui répondre, et c'était pour le mieux. La salle était entièrement vide, cela était peut-être la raison qui le poussait à agir ainsi. Un éclat d'insolence, signe évident de l'état où il était. Il était perdu, confus, et l'humour noir n'était pas en ce moment ce qui l'amusait le plus. Pourtant il n'avait jamais été le type de personne qui s'attardait sur ces détails, mais l'état de santé de son pokémon n'était pas un sujet sur lequel il voudrait volontairement s'amuser. Il y avait d'autres choses pour détendre l'atmosphère, d'autres blagues qui auraient pu être dites. Mais lorsque cela touchait quelque chose d'aussi important que l'état de l'un de ses compagnons... Hé bien cela ne passait pas. Voyez ce jour comme le jour où Ethan a enfin commencé à s'énerver. Rien qu'un tout petit peu. Il n'allait pas hurler non plus. Ça, c'était pour les imbéciles finis, s'était-il dit de nombreuses fois lorsqu'il entendait sa défunte belle-mère hurler dans l'ancienne maison familiale. Il continua, ne recevant pas de réponse de son interlocuteur.

« Je suppose que ça doit être hilarant, non ? De pouvoir faire s'inquiéter un pauvre petit adolescent qui s'inquiète pour son pokémon. Vous auriez aimé qu'on vous le dise, lorsque vous étiez plus jeune ? Si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire, j'ai pitié de vous. Au lieu de faire de l'humour franchement douteux, ça vous tuerait de me dire ce qui ne va pas chez lui ? Oh, excusez-moi, je suppose que c'est secondaire chez vous... » rétorqua-t-il d'un ton venimeux.

Il termina sa tirade lorsque Tarsal tira encore un peu plus fort sur sa main. Immédiatement, son aura devint plus bienveillante et la colère s'évapora, apaisée par les ondes psychiques (même très faibles) que diffusait le pokémon pour le calmer. Il se mordit les lèvres, se rendant compte que cela l'épuisait encore plus. Ray lui offrit un petit sourire amical, signe qui ne fit qu’aggraver l'état de panique du brun qui écarquilla les yeux, terrorisé. Puis soudainement, sans qu'il ne comprenne quelque chose, une lumière blanche, vive, éclatante, illumina la salle. Il se couvrit les yeux, aveuglé
.
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MessageSujet: Re: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeMar 29 Mai 2012 - 21:48

« HAN, c'est quoi ce délire ? Il a des pouvoirs surnaturels façon X-Files ou X-men le gamin ou quoi ? » Voilà la première chose qui me vint à l'esprit lorsque j'entendis le marmot me faire la moral. D'où il était conscient de mon plaisir sournois à voir les autres souffrir et à me moquer d'eux ? Peut-être que quelqu'un l'avait informé de mon léger sadisme ? Mmh, c'était peu probable. Seulement quelque personne connaissait cette facette de ma personnalité. Par ailleurs, je n'étais pas réputé comme étant quelqu'un de mauvais dans l'académie. Je faisais juste des vannes de mauvais goût à droite et à gauche histoire de m'amuser, rien de plus. De fait, le garçon aux yeux noisettes avait – d'après moi – compris de lui-même la supercherie, du moins il pensait l'avoir comprise. En effet, il n'avait en sa possession aucun élément prouvant que je me moquais bien de lui. Ainsi, je pouvais parfaitement nier en bloc tout ce que le jeune dresseur me reprochait. Tient, pas bête ça ! Voilà une superbe idée. Rester stoïque face à ses accusations. Après tout comme je le dis souvent : « Un calme olympien vaut bien plus que la meilleure des plaidoirie. » Le visage froid et sombre, je me contentais de regarder – et d'écouter – le gamin déblatérer ses absurdités. Soit disant que ce que je faisais était mal, que je n'aurai pas apprécier qu'on me fasse la même chose à son âge ou je ne sais trop quoi encore. L'académicien enchaîna avec une force et une rapidité incroyable pleins de mots qui, collés les uns aux autres, donnaient des phrases accusatoires toutes plus fluides et plus terribles les unes que les autres. Malgré cela, je poursuivais dans ma stratégie de ne rien dire, de ne pas l'interrompre, en somme de ne rien faire. Avec un peu de chance en voyant que je ne réagissais pas, il allait s'arrêter et remettre en questions ses accusations calomnieuses... Quoi ? Comment ça elles ne sont pas calomnieuses ? Ah ...Oui, c'est vrai. À croire qu'étant tellement à fond dans mon personnage, je ne me rendais même plus compte qu'il avait une certaine légitimité à me parler de la sorte au vue de mon comportement, ah ah. Enfin bref ; Quand enfin il eut terminé son magnifique réquisitoire contre ma personne, un léger sourire se peint sur mon visage. La riposte était en marche et croyez-moi, elle allait être cinglante. Calme, réfléchie et d'un ton faussement aimable mais cinglante tout de même !

    « Ça y est ? T'as vidé ton sac gamin ? Si oui, c'est cool pour toi mais maintenant sache que si tu veux t'en prendre à quelqu'un, les murs sont là pour ça. Au moins t'es sûr qu'eux ils ne se défendront pas, ils ne te diront pas ce que tu as peur d'entendre et ce que je vais te rétorquer dès maintenant : Si tu t'énerves et si t'en es là actuellement c'est simplement du fait de ton incompétence. Alors cesse de chercher un autre coupable que toi-même parce que c'est typiquement ce que font les lâches et je ne pense pas c'est ce que tu veuilles être. Sur ce... »


Ah ! Misère ! Quelque chose me coupe dans mon élan, ma magnifique tirade, le point d'orgue stoppé par un … Euh ? C'est quoi ce truc ? Ah oui, c'est vrai, c'est le Tarsal de ce garçon. Je l'avais presque oublié celui-là mais... Ah ! Diantre ! Il brille ! Le pokémon brille ! Il est encore plus moche qu'avant en plus – et dieu sait que c'était difficile à faire – au moins, j'avais confirmation de mes intuitions. Son Pokémon aussi horrible soit-il allait évoluer. En quoi ? Je n'en savais trop rien pour être tout à fait franc mais nul doute qu'il allait évoluer en quelque chose d'encore plus moche que maintenant. En tout cas, c'était bien parti pour ! Plaisanteries de mauvais goût mise à part, je devais agir vite. Oui, les évolutions c'est un peu comme les accouchements chez les femmes – vive l'analogie débile –, y'a des fois ça passe tout seul, et hop ! La marmaille sort et des fois où il faut aider à ce que la mère puisse pousser un peu plus fort que la normale histoire de faire sortir le bambin. Là au vue du Pokémon de ce cher Ethan, il fallait carrément opérer à la césarienne. Plus sérieusement, j'allais me rendre utile – ne rigolez pas maintenant, je risquerai de mal le prendre – et aider ce cher Tarsal à évoluer mais avant cela, je devais absolument faire sortir le gêneur. Pour cela, je n'avais pas trente six solutions. J'allais lancer l'attaque ultime, celle que même les Kicklee m'enviaient.
Le méga kick in the arrière train !

Maintenant que j'y pense, j'aurai tout aussi bien pu le faire sortir d'une manière moins violente cependant, disons le clairement, ça avait moins la classe que mon super coup de botte dans le derrière.

Cessons de tergiverser et mettons-nous au travail. Quoique...Peut-être allait-il essayer de défoncer la porte le bougre. Je devais m'assurer d'être en sécurité. Car oui, il serait dommage que je me fasse soudainement assommer par un adolescent plein de rage et de testostérone alors que j'avais le dos tourné. Peureux comme je l'étais, je balançai sans scrupule plusieurs lits non occupés et autres meubles devant la porte. Au moins comme ça, j'étais sûr d'être tranquille pour les vingt minutes à venir si ce n'est plus. Après un tel effort physique, quelques goutes de sueurs commencèrent à perler sur mon visage pâle. Je me retournais alors vers le malade, ou plutôt le Pokémon en pleine évolution, jetai mon haut de forme sur une des chaises que je n'avais pas mises devant la porte pour bloquer cette dernière, me retroussai les manches puis...

    « C'est parti. Occupons-nous de ça. »


Bon, normalement je n'avais pas grand chose à faire mais sait-on jamais si le processus d'évolution tourne mal.
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MessageSujet: Re: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 20:01

Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Djkjjh10

« Aujourd'hui, c'est la dèche. Ni citation, ni image. Restrictions budgétaires, comprenez. »

A vrai dire, l'autorité n'était pas une chose qui effrayait Ethan. Pas le moins du monde. Ayant été majoritairement élevé par une marâtre trop sévère qui passait son temps à lui chercher les pires crasses, il avait été habitué depuis tout petit à laisser les autres crier sur lui. Que ce soit les médecins après ses petites aventures qui finissaient en journées à l'infirmerie, que ce soit les voisins qui le réprimandaient lorsqu'il écrabouillait sans le vouloir les fleurs de leur jardin (ce n'était pas de sa faute, en même temps, si les vieux de son village natal n'avaient pas d'autre source d'occupation), ou encore lorsque les professeurs se défoulaient sur lui après qu'il ait -accidentellement selon ses propres termes- gentiment déversé la totalité d'une poignée de vers de terre dans le pot à crayon des dits professeurs. Alors lorsqu'on se mettait à essayer de le remettre à sa place, il se contentait d'écouter d'un air totalement désintéressé, montrant clairement que montrer de l'autorité face à lui était inutile. Ne le prenez pas pour un rebelle à deux balles qui veut se la jouer, hein, mais sachez seulement qu'il avait sa petite habitude de ne pas tenir compte de ce genre de choses. Stupide un jour, stupide toujours. Et puis à vrai dire, ce n'était pas souvent qu'il craquait ainsi, donc il pouvait bien se le permettre, pour une fois. Il n'était pas si stupide que ça, non plus. Ne vous trompez pas sur son petit compte. Ça serait bête, déjà qu'il se contredisait lui-même dans ses actions...

Enfin bref. Il resta une petite minute sans rien faire, bêtement, à attendre qu'il se passe quelque chose devant la porte d'entrée de l'infirmerie. Il y avait comme un petit bug, en fait. Une sorte de moment de débilité profonde où il n'arrivait pas à enregistrer ce qui venait de se passer. Ce n'était pas tout les jours que l'on lui mettait un coup de pied aux fesses, à vrai dire. Enfant, il avait été habitué aux nombreuses claques de sa belle-mère, mais un geste aussi, comment dire... Étrange le déconcertait. Il bougea sa tête à droite, légèrement, avant d'attendre la petite étincelle dans son cerveau qui finirait par lui faire comprendre ce qu'il était en train de se passer. Le brun aurait presque pu rester ainsi toute la soirée, à vrai dire. Vu son niveau de réflexion, il ne fallait pas attendre grand chose de lui. Monsieur avait tendance à avoir cette foutue tendance à bloquer sur de petites choses lorsqu'elles lui paraissaient illogiques. Au point où ça en devenait fortement ridicule. Observez ce lunatique étrange : capable de s'énerver deux secondes avant contre un parfait inconnu (et maintenant qu'il y réfléchissait, c'était probablement un membre du personnel, donc il était dans un sacré caca), mais totalement bloqué face à un simple petit coup de pied au derrière. Si ce n'est pas pathétique, ça, j'en donne ma langue au chat. A deux chats, même. Et je les laisse la découper, la cuire avant de la donner comme nourriture aux chiens. Oui, la narratrice est comme ça, sympa.

Et puis il finit par réagir. Peut-être que, miracle, un quelconque neurone dans son cerveau avait fini par réagir. C'était la seule raison possible pour un pareil événement, c'est à dire le fait qu'il ouvrit la porte qui n'était PAS fermée, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Puis, à la vue de son pokémon, il écarquilla les yeux, bouche bée. Ce n'était absolument pas à quoi il s'attendait lorsqu'il avait pensé que Ray était malade. Pas du tout. Il avait cru que la petite créature psychique avait fini par s'épuiser des suites de son entraînement intensif, mais point du tout. En effet, le frêle Tarsal qu'il avait reçu à son arrivé était dorénavant un magnifique Kirlia, toute trace de timidité et de fragilité disparue. Il n'arrivait plus à trouver ses mots, croyant que ce moment n'arriverait probablement jamais. Il avait tellement travaillé avec, tentant à chaque fois de lui faire gagner confiance sans obtenir de résultats probants, qu'il était persuadé que ses efforts avaient été vains, sans aucune importance. Mais là, il était éberlué. Il n'en croyait pas ses yeux. Ne faisant même pas attention à l'homme qui se trouvait toujours là, il s'approcha du lit où se tenait fièrement le pokémon vert et blanc. Plus grand, plus fort, plus résistant. Un tout autre pokémon se trouvait devant lui ; ce n'était plus la petite chose inoffensive et timide, mais...

Mais un travesti. Voilà la seule chose qui traversait l'esprit d'Ethan alors qu'il fixait Ray, c'était ça. Un peu d'incompréhension, mêlée à de l'incrédulité et à une sorte... De bizarrerie ambiante. Un tutu et un casque qui le faisait dorénavant penser à des couettes ? Sérieusement ? Etait-ce une blague étrange dont on ne lui avait pas fait part ? Parce qu'il trouvait ça proprement ridicule. Il grimaçait et souriait en même temps, ce qui donnait une sorte d'expression assez étrange. Il était heureux que Ray ait évolué, certes, mais il ne pouvait chasser le doute qui traînait dans son minuscule cerveau. Oubliant tout ce qui s'était passé il y a peine quelques minutes, il se tourna vers l'homme dont il ne connaissait pas encore l'identité (bien que son chapeau et son air sinistre ne le rassurait pas), et posa la question qui lui brûlait les lèvres.

« Euh... C'est normal qu'il ait l'air d'un travesti ? »

Question simple. Ah, la naïveté. C'est touchant. C'est très agaçant, aussi. Et ça donnait potentiellement l'envie de tuer Ethan très lentement, de façon à ce qu'il regrette sa question idiote. Sauf que bon, ça serait un gaspillage de temps avec lui.
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MessageSujet: Re: Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric]   Où lorsque un adolescent panique pour rien [Eric] Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 15:07

Les soins prodigués au Tarsal furent nombreux. Que cela soit de l'aide pour respirer à l'aide psychologique en passant bien évidemment par tout un tas de préparatifs mineurs visant à accompagner le Pokémon de type psy dans son évolution. Tout cela s'était bien entendu terminé de la manière la plus heureuse qui soit, c'est à dire par la transformation de la petite bête aux étranges pouvoirs psychiques en une nouvelle créature. Le processus évolutif étant fini je pouvais désormais faire entrer le petit effronté qui m'avait insulté quelques minutes auparavant. Déverrouillant la porte, j'attendis que le gosse fasse le premier pas. Effectivement, je ne comptais pas le prévenir. Pourquoi ? Euh...Je sais pas, peut-être parce que j'avais la flemme au fond ? Oui c'était sans aucun doute possible pour cette unique raison.

Après quelques minutes, le jeune dresseur d'Alcea Rosea eut la présence d'esprit d'essayer d'ouvrir la fameuse porte. Ce dernier voyant son Pokémon en pleine santé semblait étrangement surpris si bien qu'il laissa simplement échapper quelques mots quant-à la nature de ce nouvel être aux allures pour le moins féminines. Cela ne m'avait pas échappé, le monstre avait grandement changé. À tel point qu'il en était presque méconnaissable. Enfin... physiquement il n'y avait pas eu de grands bouleversements néanmoins disons que certain détails pouvaient donner des doutes quant-au type de transformation que le compagnon du dresseur avait effectué. Quand on y pense, on retrouvait à peu près le même phénomène de changement de sexe chez plusieurs type de poisson. En effet, en vieillissant – et donc en gagnant en puissance – certain poisson mâle deviennent subitement femelle allez savoir pour quelle raison. C'était peut-être ce qui était arrivé à ce Pokémon, non ? Certes, les Tarsal ne s'apparentent en rien à de la poiss'caille mais peu importe ! Je devais bien trouver quelques chose à dire pour le rassurer ce pauvre gosse. Oui, voilà que je me mets à vouloir le rassurer alors que cinq minutes auparavant je prenais un plaisir malsain à lui faire peur... Bref, les yeux grands ouverts, scrutant ce qui était il y a peu un Tarsal, je répondis tant bien que mal à l'interrogation de l'adolescent.

    « Euh...C'est vrai que maintenant que tu le dis...T'es sûr que ton Pokémon est un mâle ? Tente de voir entre ses jambes. Après tout on ne sait jamais ! Ça pousse vite de nos jours. Une opération, un peu de chirurgie et hop ! Tu peux devenir un homme ou une femme en cinq minutes. En tout cas, y'a quelques chose d'étrange chez ce petit gars. Du moins si on peut encore appeler ça un gars... Normalement après une évolution un Pokémon est censé être plus fort, plus impressionnant. Là il est tout juste plus ridicule. M'enfin, changeons de sujet, tu veux bien ? T'aimes les frites ? Parce que moi j'ai la dalle. »


Oui, j'avais faim, terriblement faim. À tel point qu'à ce moment même je pouvais bien bouffer une montagne de frites, de steaks et de tout autre produits gras qui assurent un taux de cholestérol bien supérieur à la moyenne. À bas le cholestérol pour aujourd'hui ! Ce n'était pas l'heure pour moi de me soucier de cela. J'étais heureux et ce n'est pas tout les jours qu'un Pokémon évolue alors autant fêter cela. Quoi comment cela je n'avais rien à fêter puisque ce n'était pas un de mes compagnons qui avait évolué mais bel et bien un de cet étudiant ? Rien à faire ! Il ne faut jamais perdre une occasion de faire la fête. Surtout quand celle-ci peut être arrosée comme il se doit. Ainsi, j'allais proposer une petite sortie à ce jeune homme. Notre destination, s'il acceptait, allait être le Bar-restaurant le plus proche. Oui, je mange pas à la cafétéria moi. D'une c'est dégueulasse et de deux, la seule boisson qu'ils servent, c'est le jus d'ananas. Vodka ? Vin ? Rêvez pas, ils ne servent rien de tout cela là-bas. C'est tout juste s'ils acceptent de donner du Champomy aux étudiants.

    « Si t'as faim et que t'as rien à faire, suis-moi. »


À ces mots, je quittai l'infirmerie sans me retourner. De fait, je ne savais pas réellement si le gosse m'accompagnait ou non mais bon ! Avouez que cela aurait été drôle qu'il me pose un lapin. J'en rigole déjà d'avance.
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