« Tu parles d'une île paradisiaque. Il pleut et il fait froid. »

Comme dans le reste du monde. L'hiver arrive, et il n'épargnera pas Alcea Rosea. Je marche doucement dans le PokéVillage, du côté des quartiers résidentiels. Les énormes bâtisses sont souvent abandonnées, et je trouve ça dommage. Je connais beaucoup de gens qui n'auraient guère craché sur un toit pareil, même si la pluie y pénétrait. Je remonte ma veste sur mon cou et passe mes doigts dans une mèche de cheveux où dégouline l'eau. Je suis arrivé hier, et l'académie m'a offert un pokémon : un petit faon de couleur feuille morte, au pelage comme un automne vivace. La bestiole, il n'a pas encore eu le temps de lui parler. Ni de la laisser faire connaissance avec Férosinge. Le pokémon combat risque ne pas aimer de devoir partager son ami, mais il devra s'y faire ; je compte bien capturer des pokémons, ici.

J'entre dans une ruelle où l'eau tombe des toits en pagode. L'humidité forme un brouillard dense et j'éternue bruyamment. Je déteste le froid. Même si j'ai dû m'y habituer - un véritable maître des arts martiaux doit être capable d'endurer toutes les températures, même les plus extrêmes - j'ai toujours préféré l'été aux autres saisons. Mon écharpe enroulée autour de mon cou me réchauffe doucement, et je continue de marcher. Je vois l'autre bout de la rue, quand soudain un bruit me révèle une présence. Il y a quelque chose qui semble fouiller, les poubelles, non ? Mon regard d'acier se poser sur un vide-ordure tout près, d'où s'échappe des bruits et des grognements. Je m'approche avec discrétion ; ma main a attrapé la pokéball de férosinge. Je suis prêt.



Spoiler:

Un pokémon sauvage apparaît !

Un Miaouss vient de surgir d'une plaque d’égout et vient à ta rencontre. Son teint un peu crasseux témoigne de sa vie parfois rude, mais son sourire se veut charmeur. Il est de niveau 7, tu peux tenter de le capturer ou fuir. Auquel cas il faudra préciser l'emplacement choisit.

Un miaouss se tenait devant moi. Le Miaouss avait habituellement un pelage crème, d'un joli beige brillant. Celui là était couvert de poussière et de saletés. C'était sûrement un pokémon sauvage, qui venait se nourrir ici des déchets des poubelles. Ses moustaches étaient en désordre, mais la plaque de son front brillait, et il avait un air assuré, presque séducteur. Je l'observai un instant ; c'était un pokémon de type normal, qui évoluerait en un Persian somptueux si on se donnait la peine de l'élever. C'était une créature rapide, et parfois sournois si l'on ne faisait pas attention à ses griffes acérées.

« A toi, Férosinge. »

D'un geste, la pokéball que je tenais à la main alla s'ouvrir au sol ; un filet de lumière en jaillit pour dévoiler un pokémon aux allures de singes, aux bras et aux jambes fines contenant pourtant des muscles puissants. Férosine, se trouvant soudain face à un pokémon sauvage, poussa un soupir qui fit sortir de la fumée de ses naseaux. Mon pokémon n'était pas connu pour aimer les autres pokémons, et je préférais ne pas lui laisser le temps de s'énerver sans raison.

« Montre à ce Miaouss comment on effectue l'attaque Griffe avec brio. »

Férosinge ne me lança pas un seul regard, mais je sentis son acquiescement dans la crispation des muscles de son dos couvert de poils blancs. Il sortit les griffes de ses mains, puis s'avança d'un bond vers le pokémon sauvage, ses yeux éclatants de l'envie de se battre.



Spoiler:

Vivaldaim percuta le Miaouss qui décolla mais réussit à se rattraper sur ses pattes, agile petit félin. Ses yeux brillèrent quand il me lança un regard. Savait-il ce qui allait lui arriver ? Peut-être le souhaitait-il ? Je lançais la pokéball et attendit, le coeur battant. Je souhaitais réellement capturer ce Miaouss. Vivaldaim avait réussi à l'affaiblir le mieux possible, et je n'aurais sûrement pas pu faire une attaque en plus sans le mettre KO. C'est avec une certaine appréhension, néanmoins, que j'observai la ball rouler au sol dans un bruit de métal. Quand elle cessa de bouger, je mis un instant pour comprendre. J'avais capturé ce Miaouss. Je m'avançais dans la ruelle et ramassai ma pokéball.

« Bienvenue parmi nous, Miaouss. J'espère que tu te plaira avec moi. »

Vivaldaim attendait tranquillement, l'eau dégouttant sur son pelage. Il avait l'air d'apprécier la pluie ; quoi de plus normal pour un type plante ? Je le fit revenir dans sa pokéball. C'était pas tout ça, mais j'étais toujours au milieu de cette ruelle, moi ! Je me remis à marcher, sous la pluie qui tombait un peu plus fort à présent. Le ciel était d'un gris de cendre et ne me disait rien qui vaille. J'allais devoir rentrer rapidement. J'aperçus la sortie de la ruelle sombre et allais m'y précipiter, en ayant marre d'être trempé, quand un nouveau bruit me mit la puce à l'oreille. Un pokémon, encore ? Tant mieux ; j'étais là pour me mettre à la recherche de pokémons, non ?



Spoiler:

Un pokémon sauvage apparaît !

Un Miaouss vient de surgir d'une plaque d’égout et vient à ta rencontre. Son teint un peu crasseux témoigne de sa vie parfois rude, mais son sourire se veut charmeur. Il est de niveau 7, tu peux tenter de le capturer ou fuir. Auquel cas il faudra préciser l'emplacement choisit.

Je n'en croyais pas mes yeux. La pokéball s'était stoppée sans délivrer le chacripan. Je venais de capturer le petit chat féroce. Je repoussai une mèche de cheveu qui, collée à mon front, dégoulinait d'eau ; je marchais jusqu'à la ball puis la récupérais, légèrement humide. Cela faisait beaucoup pour la journée ! Je me sentais las, et à la fois extrêmement heureux. Je souris, puis, comme à Miaouss, souhaitait la bienvenue à Chacripan :

« Bienvenue à toi, Chacripan. Vivaldaim, reviens. »

Je rangeais alors les deux pokéballs à ma ceinture et me dépêchais de sortir de la ruelle ; la pluie s'était faite violente et glacée, elle traversait ma veste et me mouillais affreusement. Une fois sorti, je remarquai que j'avais fait le tour des quartiers résidentiels et que j'étais revenu au pokévillage. Tant mieux ! Tout en essayant d'ignorer l'humidité, je me mis à courir en direction d'Alcea. Vers ma chambre, la chaleur d'un lit, un toit sur ma tête. Avec mes nouveaux amis.



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