UN APPEL PLUS FORT QUE TOUT...

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas! Je me sens d'humeur chaleureuse aujourd'hui. Je me surprends à chanter en sautant par-dessus une flaque d'eau, et à rester planter au beau milieu du chemin en reniflant fortement les derniers parfums des fleurs avant l'hiver. En fait, les fleurs se trouvent bel et bien dans ma tête. Je viens d'obtenir une note délicieuse à un travail sur lequel j'ai bossé durement. Tous mes efforts ont porté fruit! De plus, mon cher Elias a évolué hier lors de notre excursion au volcan. Il marche à mes côtés à présent, amusé par mon attitude. Il me fait bien étrange de ne plus regarder à mes pieds pour le considérer en entier. Il fait à présent la moitié de ma taille et pourrait aisément me porter au dessus de sa tête s'il le voulait. Je ne peux plus lui donner de câlins comme auparavant. La nuit, il reste dans sa Poké Ball. J'ai perdu mon petit bébé... Mais je m'en fiche totalement. J'ai gagné un allié de taille dans mon équipe. Je me remémore la réaction de Nuki à la vue de son compagnon de jeu. Son expression faciale valait bien de l'or! Ses yeux se sont agrandis, tout impressionnés. J'ai vu qu'il l'admirait et le respectait. Bien. J'aimais que mes Pokémon s'entendent et se soutiennent. Le petit dragon ne ressentait aucune jalousie envers son partenaire qui avait évolué si rapidement sous mes bons soins. Il savait que son tour viendrait, mais beaucoup plus tard. En tant que membre du cercle fermé et ancien des dragons, il devait se faire à l'idée car de l'impatience ne forcerait pas l'arrivée de cet évènement marquant dans la vie d'un Pokémon, au contraire. Le Coupenotte, au contraire, arborait une belle pensée positive et se contentait de travailler dur.

Une brise plutôt froide vient nous balayer. Elias ne sourcille même pas, protégé par son épais duvet de plumes. Pour ma part, je me suis couvert en conséquence aujourd'hui. La pluie de la veille a laissé la forêt silencieuse et agréablement calme. Un petit sentier zigzague entre les grands arbres et nous mène vers la clairière, un endroit où je suis certain de pouvoir trouver des Pokémon. Je souhaite tester la force nouvellement acquise de mon Galifeu. Je la redoute un peu en même temps. Ses griffes m'ont l'air si redoutable! Nous émergeons finalement dans la clairière. Un doux soleil nous réchauffe un peu. Le sol est toujours un peu humide. Heureusement que j'ai pensé à porter mes bottes. Elias ne semble pas avoir de problème avec cette herbe humide. Nous continuons donc notre chemin. Je me mets à siffloter un air de pop alors qu'il m'accompagne en «chantant». Notre manège doit attirer l'attention car j'entends bientôt un bruissement dans les hautes herbes.

Spoiler:

Un pokémon sauvage apparaît !

Cela faisait déjà un petit moment que le petit Pokémon, camouflé dans les hautes herbes, t'observait avec attention. Puis, il décida finalement de se montrer.. C'est un Chlorobulle, quelle chance ! Il te regarde avec ses petits yeux curieusement. Il est niveau 17. Vas-tu l'attaquer ou fuir ?

UN APPEL PLUS FORT QUE TOUT...

Un morcellent d'herbe se mouvoie d'elle-même. Je reste un moment, figé sur place, à me demander si je rêve. Le Galifeu s'est aussi approché, curieux. Nous échangeons un regard perplexe avant que toute l'affaire s'élucide d'un coup lorsqu'une tête verdâtre émerge de l'herbe haute. Une petite Chlorobule apparaît. Ses tous petits yeux jaunes me fixent avec une curiosité non dissimulée. Elle se met à me tourner autour et s'intéresse particulièrement à Elias. La petite femelle a l'air très sympathique. Je me mets donc à la complimenter sur son apparence, la faisant rougir et se cacher le visage derrière quelque plante disponible. Pas de doute, elle est craquante. J'adore son attitude douce et mignonne. Elle me laisse même lui caresser la tête. Ses longues feuilles me surprennent par leur douceur. Une odeur de printemps se dégage de la petite créature. Je me sens privilégié de la grande affection qu'elle me porte. Nous devons cependant continuer notre route. Je me relève donc et fais mine de partir. Le Pokémon sauvage s'accroche alors à mes pantalons en gémissant. On dirait bien qu'elle ne souhaite pas me voir disparaître de sa vie. Ses petits yeux brillent de tristesse, une tristesse qui me fend le coeur. Près de moi, mon Galifeu désapprouve mon expression affligée. Moi qui cherchais du support! Il a l'air pressé de se mesurer à un adversaire de taille.

J'avoue ne pas souhaiter un Pokémon de type Plante dans mon équipe. Ils sont lents, faibles contre beaucoup de types et peu polyvalents. En plus, c'est un Pokémon de fille! Pourtant, je ne peux résister au mignon petit regard suppliant qu'elle m'adresse. Comment résister à un tel charme? Je soupire longuement. Que faire? Je vérifie mes Poké Balls. J'ai bel et bien pensé à les emporter. Vais-je vraiment me lancer dans une nouvelle capture? Je jette un nouveau coup d'oeil à Elias qui sourit, exaspéré. Je sais qu'il pourra le vaincre sans difficulté. Mon idée est donc tranchée: si la petite plante résiste à nos attaques, alors elle pourra venir avec nous.

«Tu veux venir avec nous, Chlorobule?»

Le Pokémon sauvage lâche un cri de joie.

«D'accord. Tu dois d'abord me prouver ta valeur. Je te propose un combat Pokémon!»

La petite créature semble d'abord incertaine. Elle relève tout de même la tête et me fixe d'un air déterminé trop mignon.

«Soit. Elias, attaque avec PicPic!»

Spoiler:

UN APPEL PLUS FORT QUE TOUT...

Plus coriace que je ne l'aurais cru le Chlorobulle. On dirait que la petite créature est bien déterminée à prouver sa valeur. Pas assez convainquant pour moi, cependant. Je me sens aussitôt pressé de m'en débarrasser et de continuer mon chemin. Mon Galifeu me fait signe que le défi l'ennuie un peu. Évidemment, gros poulet, tu as bien l'avantage du type. Je souris, amusé par sa réaction. Il me toise derrière ses griffes alors que la petite femelle sautille sur place. Ce PicPic l'a laissée pas mal amochée. Un effort de plus et nous la mettrons K.O. Ses petits yeux jaunes ne changeront rien à ma décision! Je dois tout de même me méfier de son Feuillemagik, une attaque plutôt puissante pour une si petite chose. Elias saura y faire face. D'ailleurs, il sautille d'un pied à l'autre. Allons-y, finissons-en!

«D'accord, Chlorobulle... Dansons un peu.»

Je glisse ma main dans ma poche et en ressort mon lecteur MP3. J'enfonce mes écouteurs dans mes écouteurs et actionne la musique. Elle vient m'exploser les tympans, mais me donner une vraie motivation pour ce combat. Je tiens à y mettre fin le plus possible, rien de mieux qu'un peu de rock pour faire fluctuer le sang plus rapidement dans ses veines!

«Elias, Flammèche!»

Spoiler:

UN APPEL PLUS FORT QUE TOUT...

Haha! Voilà un combat qui me plaisait plus. Je dois reculer de quelques pas, surpris de la force du feu du Pokémon originaire de la cavité volcanique. La chaleur qui s'en échappe est terrible. Je crois que l'herbe avoisinante en sèche! Voilà qui me remonte le moral. Comme quoi cette évolution n'a pas servi à rien. Elias s'est définitivement amélioré suite à ce processus naturel. Et sa détermination de fer n'a fait qu'augmenter en flèche. Dès le premier flammèche, la petite Chlorobulle effectue un vol plané dans les herbes hautes. Elle est projetée si loin et si brutalement que je doute qu'elle ne se relève. Pourtant, alors que je me prépare à partir, une petite voix me fige sur place. Le Pokémon plante est revenu pour un autre tour de piste! Ma musique me fait toujours exploser les tympans, alors j'en baisse le son avant de m'attarder sur la petite chose. Elle a du caractère, malgré sa nature timide et douce. Elle tient toujours debout, malgré les dommages importants subis. Je lance alors Galifeu à sa rencontre dans un ultime Flammèche. Rapidement, elle est mise K.O. Elle a tout de même eu le temps de lancer en notre direction un puissant Feuillemagik. Je reçois quelques feuilles... Douloureux! La Pokémon sauvage s'éveille au bout de quelques secondes et s'enfuit sans demander son reste. Je soupire de soulagement. Voilà un combat qui s'est bien passé. Il est temps pour nous de continuer notre route.

«Viens, Elias. Continuons.»

Une marche à travers les plaines nous mène dans un endroit tranquille, à l'orée de la forêt. Le soleil y plombe, nous réchauffant de la fraîcheur de novembre. Un coin parfait pour s'entraîner. Nous nous plaçons donc en position et faisons bouger ces bras dont la nature a pourvu Elias en évoluant. Il ne sait toujours pas comment les utiliser pour bloquer. Je me place donc devant lui et balance mes propres bras dans sa direction afin qu'il anticipe mes mouvements et les stoppe avant de recevoir une baffe. L'exercice semble beaucoup lui plaire. Une lueur de concentration intense luit dans ses prunelles orangées. Peut-être qu'ainsi nous améliorerons la défense de ce gringalet. Je suis prêt à passer à un autre exercice quand un nouveau bruissement, derrière moi, attire mon attention. Encore! Je les attire aujourd'hui on dirait. Je me retourne vers Elias. Ce sera l'occasion parfaite pour le Galifeu de mettre en pratique ce dont on vient d'apprendre.

Spoiler:

Un pokémon sauvage apparaît !

Pof, un Granipiot est tombé d'un arbre ! ça alors ! Le petit pokémon sauvage n'a pas l'air bien dangereux, mais il ne faut pas se fier aux apparences ! Il semble niveau 16. Tu peux fuir et rentrer ou combattre.

Spoiler:

UN APPEL PLUS FORT QUE TOUT...

Elias et moi effectuons un petit tour sur nous-mêmes et nous faisons face au couvert des arbres. Je scrute du regard les alentours mais les ombres lancées parmi les hautes herbes rendent mon exploration difficile. La créature curieuse s'est-elle ravisée et a décidé de fuir le feu brûlant de mon redoutable Galifeu? Encore une fois, je me permets un coup d'oeil vers l'oiseau guerrier. Ses plumes luisent d'une douce lueur orangée. Ses longues griffent faisant office de doigts me feraient changer d'avis, moi, assurément. Son regard assuré et déterminé où brille constamment un feu ardent démontre une force intérieure insoupçonnée. Je ressens une nouvelle bouffée de fierté envers le Pokémon de type Feu. Je sais très bien que je peux compter sur lui, peu importe le défi qui se présentera à nous. Je pourrai me fier à lui contre un champion de la Team Astria. Il est toujours à l'écoute et ne se doute pas que je l'épie avec fierté. Je le sens se figer tout d'un coup. Je me retourne à nouveau car j'ai moi aussi entendu un second bruissement non loin. Un Grainipiot émerge soudainement des hautes herbes. Le pauvre à l'air plutôt confus. Ses pas se font hésitants et il passe tout proche de trébucher. Serait-il tombé de l'une des hautes branches de ces arbres? Il me fait bien rire cet étourdi! Il met un moment à se remettre de sa chute. Il se rend finalement compte de notre présence lorsque Elias éclaite de rire devant la petite noix. Ce dernier se retourne, piqué au vif, frustré du regard moqueur que lui lance l'oiseau. Alors qu'il se met à sautiller sur place. On dirait bien qu'il a envie de se battre.

«Coucou petit Grainipiot! Nous acceptons ton défi.»

Je jette un coup d'oeil à mon Galifeu. Je secoue la tête devant son petit air suffisant et sûr de lui. Il a pris la grosse tête depuis sa récente évolution. Ou peut-être se sent-il tout simplement en grande forme. Je ne m'en sent pas trop inquiet. Tant que mon Pokémon continue à travailler dur, il peut bien se montrer prétentieux et moqueur. Il se place devant le Pokémon plante et lui adresse une grimace. Vraiment, il est terrible.

«Assez fanfaronné, Elias! Attaque avec Flammèche!»

Il se retourne et me regarde en ayant l'air de dire «avec plaisir». Pourtant, la petite noix se ravise en entendant le nom de l'attaque. Je l'entend pousser un petit cri minable avant de s'enfuir de là où il est venu. On dirait que sa colère a dépassé son jugement. J'empêche Elias de rire, qui se rembrunit un peu. Il est temps pour nous de rentrer. La pluie ne tardera plus à tomber; de gros nuages sombres se sont formés au-dessus de nos têtes. Je propose une course jusqu'au campus et le grand oiseau accepte avec joie. Bien sûr, je n'ai aucune chance!

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