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 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.

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Spiraea
Ethan D. Tanner
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Spiraea

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MessageSujet: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeJeu 10 Mai 2012 - 19:37

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. 11093210

« Ce n’est pas le travail difficile qui est monotone, c’est le travail superficiel. »

Ah, les devoirs à faire chez soi. Qui n'aime pas en recevoir après une dure journée de travail, après avoir tenté de façon totalement inefficace de se soulager des différents douleurs articulaires que l'on peut supporter, suite à huit heures d'ennui, une charge supplémentaire de recherches à effectuer sur le peu de temps libre qui vous avez ? Un vrai plaisir, n'est-ce pas ? Cette sensation d'épuisement qui prend votre corps allait que votre lit se trouve juste à côté de vous et que vous pourriez vous enfoncer dans ces draps moelleux et chauds... Mais non. Vous devez remplir un quelconque travail à la maison que votre professeur -qui mériterait des gifles d'ailleurs, étrangement, ce genre de prof est toujours insupportable- vous a gracieusement donné (oui, gracieusement, le professeur a toujours raison et lorsqu'il vous donne quelque chose, voyez ça comme un cadeau de Dieu en personne ; Red pour les athéistes fans de pokémon) un -très- long devoir qui vous demandera au moins une demie-heure voir une heure de plus de boulot. Qui plus est, selon la Loi de Murphy, vous recevrez TOUJOURS ce travail à la fin de la journée, pour vous miner le moral alors que vous vous croyiez tirés d'affaire en sortant de cours. Rappelez-vous d'une chose, les enfants : cette torture psychologique est légale est recommandée dans tout les pays développés. Vous voulez connaître la partie la plus drôle ? Ce genre de truc long à faire dans un petit délai doit TOUJOURS se faire en groupe. Non pas pour « améliorer votre esprit de groupe, votre coordination et la répartition du travail », comme vous a dit votre professeur avec un grand sourire candide. Vous y avez cru ? Vous êtes naïfs. La seule raison qui le pousse à agir ainsi, c'est tout simplement qu'il n'a pas envie de corriger plus de copies ; c'est compréhensif, tout les fainéants de la terre agirait comme ça. Mais entre temps, vous devez voir quelqu'un. Généralement, il y a trois types des personnes : celui qui ne fera rien et qui vous laissera faire tout le boulot (ironiquement, c'est le plus supportable, vu qu'il ne vous gênera pas), celui qui vous posera des questions stupides durant toutes vos réunions et qui au final, n'aura rien retenu (donc abaissera votre note). Celui-là est peut-être le pire, car vous devez vous forcer d'afficher un semblant de sympathie pour lui ; autrement, dites adieu à votre moyenne. Et le dernier ? Le dernier est celui qui s'en fout un peu et le fait parce que il faut le faire. Il vous aidera, fera son boulot, mais lâchera tout si vous prenez l'habitude de faire la totalité du devoir seul.

En bref, ce petit discours résumait un peu l'état d'esprit d'Ethan (youhou, triple apostrophe o/). D'accord, il était gentil, souriant, toujours de bonne humour, mais il était aussi fainéant. Lorsqu'il n'est pas en train de faire du sport, le jeune homme sportif et dynamique se transforme en patate molle. Et malgré ses notes relativement bonnes, il n'aimait pas du tout les devoirs à la maison. Non pas parce qu'il se retrouvait avec un binôme, ce crétin s'en fout complètement, mais parce qu'il avait l'habitude de s'enrouler dans son lit pour pianoter sur son ordinateur à cette heure-ci. Il était tout juste six heures, si son Pokématos ne mentait pas, mais il avait déjà l'impression qu'il était minuit passé. Il grommela et se pinça l'arrête du nez, se rappelant qu'il devait rester debout pour pouvoir rejoindre les serres. Car oui, il y a bien un rapport entre le rp et le pavé que je viens d'écrire : le professeur de botanique (en gros, le mec qui t'en apprend un peu plus sur les baies, mon dieu pourquoi avait-il pris cette option) leur avait demandé de réaliser un mémo avec le nom, une photo et les caractéristiques de certains plants de baies. Pour au final, « créer un grand album contenant toute les plants de baies des serres ». Il ne comprenait pas tellement en quoi les plants de baies étaient si intéressants, mais le boulot était le boulot. Et s'il pouvait augmenter sa moyenne d'un point, il n'allait pas cracher dessus. C'était un peu ça, le leitmotiv d'Ethan ; fait ce que tu veux quand tu veux, mais si ça peut être utile et même si ça t'ennuie, fais-le. Pourquoi ? Pose pas de questions, tu me remercieras en grandissant, crois-moi.

Il ouvrit la porte de la serre et jeta un regard aux alentours. Bon, déjà, il n'y avait personne. Avantage et inconvénient ? Il ne serait pas dérangé. Inconvénient ? Son partenaire n'était toujours pas là. Car oui, il ne venait pas à la sortie des cours pour se faire plaisir, hein. Son professeur lui avait dit de rejoindre son binôme à cette heure précise dans les serres. Vive l'abus de pouvoir, je vous dis. Il tapota du pied contre le sol en carrelage, soupirant en se rendant compte qu'il ne pouvait même pas jouer avec son Tarsal dans le bâtiment. Les pokémons étaient strictement interdits ici, ce qui était compréhensible. Si un Goinfrex dévorait toute les baies ou si un pokémon feu avait soudain l'envie de brûler tout sur son passage, ça aurait été problématique... Quoique. Ça aurait stoppé les cours de botanique. Il aurait fallu qu'il pense à ramener Flandre ici, un coup... Enfin bref. Le bruit régulier de pas se rapprochant le fit sortir de sa torpeur et il releva la tête, jusqu'à ce que son regard croise l'origine du son. Ah. Le voilà. Il adressa un petit sourire au nouveau venue, priant dans sa tête qu'ils en finiraient vite, pour qu'il puisse retrouver son lit. Son doux, précieux, magnifique lit.

« Yosh ! Moi c'est Ethan Tanner, on est en groupe. Et toi, ton nom ? »

Bon, le professeur le lui avait souvent dit. Mais il avait probablement oublié. Ou plutôt, il n'avait pas écouté.
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Préfet - Lychnis
Jay K.A. Marshall
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 19:30

« rock it to the break of day, don't stop
rocking now, no way if everybody feels the
same. this is why we play these games.
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock05homu Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Gollashes
    La porte s'ouvrit à la volée, allant frapper contre les murs en verre de la serre, laissant découvrir un Jay essoufflé. Il jeta quelques regards nerveux avant de réussir à être assez calme pour repérer l'unique personne dans la pièce. Un grand brun qui devait certainement être son partenaire. Reprenant comme il pouvait son souffle, haletant comme un petit chien, il réussit quand même à décocher un immense sourire à l'adolescent, son éternel sourire d'idiot fini bien entendu.
    « - Yosh ! Moi c'est Ethan Tanner, on est en groupe. Et toi, ton nom ?
    - Jay ! Jay Marshall. »
    Il se souvenait juste que le ciel était d'un bleu sans nuages cotonneux et le soleil clément illuminait l'académie en cette superbe journée de mai. On aurait difficilement pu rêver mieux après le froid glacial de l'hiver et on ne pouvait décemment pas imaginer se rendre en classe par un temps pareil. C'était une invitation à flâner toute l'après-midi et ne rien faire. Invitation que Jay avait accepté avec enchantement, disparaissant subitement après la sonnerie annonçant la pause déjeuner dans le flot d'élèves et n'en revenant jamais. Ce n'est pas comme si le préfet était connu pour son sérieux et ses aptitudes scolaires.
    Il avait découvert un large carré de verdure qui ne semblait attendre que lui. Quelques minutes s'était-il juste promis à lui-même, sachant pourtant que ce n'était que des mots en l'air. Une histoire de conscience, rien d'autre. Comment résister en s'étalant de tout son long sur cette herbe moelleuse qui chatouillait ses bras nus en position d'étoile de mer ? Le soleil chauffant sur sa peau et ses yeux se fermèrent presque d'eux-mêmes. L'aîné Marshall se souvenait vaguement d'un rendez-vous vers six heures pour un travail en groupe sur des baies. Peu importe. Avant même qu'il puisse y songer plus longtemps, il avait plongé à pied joints dans les méandres de l'inconscient et les plaisirs de la sieste de l'après-midi.
    Facile d'imaginer la suite, un préfet qui se réveille avec des brins d'herbe pleins les cheveux et qui entend six heures sonner, se souvenant soudainement de son rendez-vous. La façon maladroite dont il bondit sur ses pieds pour courir aussi vite qu'il pouvait jusqu'aux serres de l'école, manquant plusieurs fois de trébucher et bousculant comme des quilles quelques élèves au passage, s'excusant rapidement par-dessus son épaule sans arrêter sa course. En y repensant, c'était même plutôt comique à imaginer comment il s'était retrouvé là, haletant devant le dit Ethan. Tellement même qu'il ne pût s'empêcher d'éclater de rire, d'en rire jusqu'à en avoir mal au ventre.
    Jay était effectivement le pire des binômes que l'on pouvait imaginer avoir. Tout d'abord parce que le Lychnis était loin d'être réputé pour sa capacité de réflexion, bien au contraire et on venait de refiler au jeune Tanner un idiot. Et qu'en plus d'être loin d'être une lumière, c'était un grand fainéant qui préférait dormir en cours ou les éviter dés que l'occasion se présenter. Ce qui laissait sous-entendre un manque de sérieux évident et ce devoir serait pris avec tout autant de légèreté que le reste par l'adolescent. Autre chose, il avait l'habitude de rire souvent, très souvent et de faire des blagues qui ne faisaient rire presque que lui d'ailleurs. A deux exceptions près. Tout ceci n'aidait pas à avancer vite, de façon efficace et ce serait son binôme qui ferait le plus gros du travail bien que Jay n'était pas de mauvaise volonté par nature. Non, le jeune Marshall n'était pas un cadeau pour tout étudiant assidu et à moins de tomber sur quelqu'un lui ressemblant, il devenir souvent agaçant. Parce qu'il savait parlait de tout sauf du sujet du travail donné et qu'il avait la concentration d'un enfant de cinq ans.
    « Tanner...» commença-t-il soudain, la mine perplexe avant d'ajouter dans une explosion de surprise : « Tanner comme Skye ?! » ou l'égale de la crétinerie du préfet Lychnis. Deux idiots dans la même maison, ils ne pouvaient pas ne pas connaître. Leur rencontre semblait inévitable. Et se tenait devant lui un proche parent de celle-ci. Si ce n'était pas une drôle de coïncidence. D'ailleurs, vous pourrez noter qu'il n'avait pas encore aborder leur devoir commun et qu'il y avait d'ailleurs à peine songé depuis qu'il était arrivé. C'était même tout à fait surprenant que ce flemmard ait même voulu prendre une option vu son manque de motivation pour toute forme de travail, quelle qu'elle soit. Inutile de vous préciser que cela se ressentait sur ses notes.

    (J'ai adoré le speech sur les devoirs 8D )
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Spiraea
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeDim 13 Mai 2012 - 12:48

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. B8gkV

« Le hasard c’est “l’involontaire simulant le volontaire”. »

On a tendance à dire qu'Ethan est un crétin. C'est vrai, je le martèle dans chacun de mes posts, il en est un vrai de vrai. Les règles courantes de la logique ne semble avoir un effet sur son cerveau atrophié qu'en cas de crises graves, et encore. Il met du temps à comprendre les petits détails, les choses qui paraissent évidentes à la plupart des personnes normales, en réalité. Ce n'est pas qu'il est réellement stupide, en fait ; il a juste un tout petit problème, et ça s’appelle la fainéantise. On peut dire que son cerveau met du temps à amasser les informations car il est flemmard à ce point. C'est une bonne excuse pour son niveau de débilité, je crois. Remarquez, il y a toujours pire que lui. Prenez Skye par exemple... Euh, oubliez ce que j'ai dit. Prendre l'exemple le plus extrême n'est jamais une bonne chose lorsque vous voulez prouvez un point. Dire que Skye est un peu le point Godwin de la stupidité serait une bonne idée. M'enfin bon. Venant d'un type qui n'est pas capable, à dix-sept ans passés, d'avoir un minimum de contrôle sur sa Feurisson, c'est un peu gonflé. En plus, le pire dans tout ça, vous savez ce que c'est ? Il en a conscience, de réagir comme un abruti. Ce point pouvant être abordé aussi bien de façon comique que de façon mélodramatique, la narratrice a décidé d'éviter ce passage. Merci de votre compréhension, messieurs-dames.

Il fixa bêtement le nouvel arrivant pendant quelques secondes, ne se rappelant pas l'avoir croisé auparavant. Bizarre. Sa mémoire, d'habitude, était bien la seule chose qui fonctionnait chez lui, mais elle lui criait apparemment qu'il ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam (ne connaissant pas leurs équivalents pokémons, j'ai décidé de garder cette expression) la personne qu'il venait d'arriver. Certes, il s'était présenté avant, alors vous avez le droit de penser qu'il en était conscient, mais Ethan pensait que le professeur aurait fait des groupes avec des personnes qui s'étaient au moins une fois croisées dans leur petite vie de tout les jours. Il fallait croire que non. Comme je l'ai dit auparavant, le brun n'était pas le seul à mériter un award pour sa crétinerie constante... Le truc, c'est que si je dis des noms, je risque de me retrouver avec une peine de prison à vie parce que la liste est longue est que ce serait considéré comme de la discrimination. Arhem. Revenons où nous en étions ; le jeune homme afficha, après sa réflexion plutôt longue, un sourire amical. Comme toujours, en fait. Le jour où il grimacera sera le jour où les Miasmax conquerront le monde avec l'aide des Tadmorv, eux même aidés par les Smogogo. En résumé ? Ça n'arrivera jamais. Vous êtes longs à la détente aujourd'hui...

« Ah, tu connais Skye ? C'est ma jumelle, ouais. » confirma-t-il d'un ton légèrement intéressé, sans trop l'être.

Commentaire très constructif. Et remarquez que lui n'a non plus n'a toujours pas abordé leur sujet commun, c'est à dire un devoir long et inutile sur des baies. En même temps, si Ethan a de bonnes notes, c'est un vrai miracle, car ce type est un flemmard professionnel, doublé d'un procrastinateur expérimenté. Il a tendance à vouvoyez tout le monde, d'habitude, c'est une forme de respect. Mais pas aujourd'hui, bizarrement. C'était sûrement car les deux allaient travailler ensemble, et aussi majoritairement parce qu'Ethan avait une bonne impression du nouvel arrivant, qui avait l'air aussi détendu que lui. Alors hop, pas de vouvoiement. Un air interrogé passa ensuite sur son visage, car il se souvint alors que Skye ne lui avait jamais parlé d'un certain Jay Marshall. D'ordinaire, la jeune fille lui parlait de tout, mais alors de tout (et j'insiste sur le mot « tout », parce que ce n'est pas une exagération) ce qui se passait dans sa vie quotidienne. Donc qu'un nom lui ait échappé lui paraissait étrange... Bah, elle avait sûrement oublié, décida-t-il en jetant aux orties son étonnement. Ethan se rappela alors soudainement qu'ils avaient un devoir à faire, alors dans un sursaut de responsabilité et de maturité (profitez-en, ça n'arrive pas souvent), il sortit un appareil photo et un carnet (qui n'avaient jamais été cités auparavant, mais merci la magie du rp).

Si il avait conscience qu'il fallait remplir et faire leur travail, cela ne pouvait pas dire qu'il ne pouvait pas agir en parfait fainéant. En effet, le devoir ne disant pas s'il fallait faire un dessin ou prendre une photo pour chaque plant de baie, il avait décidé de prendre la méthode qui leur demanderait le moins de temps et d'investissement. Nul doute qu'il n'était pas vraiment en tort en l'étant en quelque sorte. Cette phrase ne voulait rien dire ? C'était plus que probable. Ce n'est pas comme si mes rps avaient du sens, en même temps. Il ferma la fermeture éclair de sa sacoche, et replanta son regard dans celui de son binôme, son sourire idiot toujours sur les lèvres. C'était bien parti en apparence, mais leur note ne promettait pas d'être haute. Pas comme si l'un des deux s'y intéressait, en fait. Ethan, ensuite, laissa ses yeux circuler dans la serre, cherchant de loin les plants de baies dont ils devaient prendre les informations. Les noms étaient d'ailleurs écrits sur le carnet, et certains ne disaient rien, mais alors rien du tout au brun.

« En fait, c'que je veux faire, c'est prendre des photos des plants puis prendre les infos écrites sur les petites pancartes. » s'expliqua-t-il. « Tu veux prendre les photos ? » demanda-t-il en tendant l'appareil jetable dans ses mains.
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Préfet - Lychnis
Jay K.A. Marshall
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeVen 18 Mai 2012 - 16:20

« rock it to the early dawn. soon, those good
times will be gone. everything i ever had,
if i could have one night like that.
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock11-1 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_whygod
    La plupart des gens se seraient sûrement simplement souris avant de se mettre au travail. Mais fait inhabituel pour Jay, cette fois-ci ils restèrent à se fixer mutuellement comme deux idiots. L'éternel sourire naïf et bien-heureux du jeune Marshall sur les lèvres, évidemment. C'était presque à se demander si le ciel n'aurait pas pu leur tomber sur la tête, qu'ils auraient à peine bouger le petit doigt ou qu'ils l'auraient réalisé. C'est que l'adolescent avait complètement oublié, après dix secondes montre en main, ce qu'il venait faire ici. Bien qu'il n'était pas de ces amoureux de la nature et des fous des baies capable de vous réciter la presque totalité des plantes et leurs effets, c'était un endroit tout à fait plaisant. Pas le premier qui lui serait venu à l'esprit mais la serre n'était pas désagréable avec la lumière solaire éclairant encore le bâtiment en verre.
    De toutes façons, le Préfet Lychnis s'adaptait presque à tout dans le genre endroits et situations insolites, un véritable caméléon des situations cocasses et singulières. Disons qu'avoir la mentalité d'un enfant de cinq ans et la cervelle pas plus grosse qu'une des baies qu'ils devaient étudier ne devaient absolument pas faciliter les choses pour éviter les dites situations. Il semblait même aller au devant du danger en abordant tout le monde et n'importe qui pour une quelconque raison, même ceux qui lui avaient clairement fait comprendre qu'il les exaspérait au plus haut point. Le môme semblait en effet avoir la mémoire courte ou très sélective ou vivre dans un monde de bisounours avec un ciel rose rempli d'arcs-en-ciel. Grand et difficile question existentielle pour le grand commun des malades qui avaient la mauvaise idée de se pencher sur son cas. Ne cherchez pas à comprendre quand il n'y a rien à comprendre.
    « Ah, tu connais Skye ? C'est ma jumelle, ouais. »
    Confirma son binôme, lui apprenant par la même occasion quelque chose que Jay ignorait jusqu'à là. Il ignorait beaucoup de choses sur les personnes qu'il avait fréquenter, avec son naturel social il fallait avouer que cela en faisait beaucoup et il n'avait pas assez de temps pour collecter ce genre d'informations pour chacune d'elle. Et puis, surtout, il était beaucoup plus intéressé par l'immense nuage lui rappelant un éléphant sur un ballon géant qui venait de masquer quelques secondes le soleil pour y penser. Pour sa défense, vu son taux de concentration, il serait de toutes façons bien inutile d'essayer de lui détailler quoi que ce soit de puisque quelque chose attirait irrémédiablement son attention et le laisserait certainement béat. Exactement comme votre chat qui s'extasie devant la neige qui vient de tomber, exactement cette même neige que l'année passée et que toutes les années de sa vie.
    Le môme était donc content de collecter une nouvelle information sur le dossier Skye. En plus de partager son niveau de maturité qui semblait s'être soudain arrêté un peu après son entrée en maternelle, elle avait un frère jumeau que Jay appréciait déjà. Il semblait peut-être un peu lent mais ce n'était pas comme si le môme pouvait s'en rendre compte vu son nombre de neurones lui-même restreint. Mère Nature pouvait se montrer bien avare avec ce genre de choses. Il notait tout de même que monsieur Tanner était beaucoup plus calme que mademoiselle Tanner mais qu'il se trouvait être tout à fait amical. En même temps, l'aîné Marshall aimait presque tout le monde. Véridique, c'est même à se demander parfois s'il ne serait pas capable de se prendre d'affection pour une pierre, de lui donner un nom comme Rocky et lui inventer une personnalité. Exactement comme ces enfants avec leur Monsieur TeddyBear qui a peur du noir et n'aime pas les brocolis.
    « En fait, c'que je veux faire, c'est prendre des photos des plants puis prendre les infos écrites sur les petites pancartes. »
    Fort heureusement pour ce duo de flemmards de compétition que quelqu'un avait eu la merveilleuse idée de réunir pour un travail commun, l'un semblait se rappeler de la raison de leur présence ici et avoir assez de bon sens pour le rappeler à son camarade. Camarade qui d'ailleurs aurait parfaitement été capable de lui faire la conversation pendant une heure et de partir, oubliant définitivement ce devoir. Avouons que comme préoccupations, il y avait des choses beaucoup plus intéressantes comme retourner s'allonger dans l'herbe ou la prochaine fête qui serait organisée. Et quand bien même, si sa tête creuse n'arrivait pas à s'occuper à penser, il lui suffisait de déambuler pour croiser une de ses nombreuses connaissances. Chose infiniment plus intéressante et moins fatigante que de se pencher sur de minuscules pancartes pour en extraire des informations random. Comme dit précédemment, vu le niveau de concentration de l'adolescent, il abandonnerait au bout de quinze secondes de lecture. On pourrait craindre une surchauffe après ce laps de temps et ce serait dommage que le peu de neurones qu'il possède explosent, le pauvre chou.
    « Tu veux prendre les photos ? »
    S'il existait un manuel sur le gosse, l'une des choses qui serait écrite en gros serait sûrement : si vous vous retrouvez par malheur avec lui pour un travail, ne le faites JAMAIS participer. Bien que de bonne volonté et dégoulinant de bons sentiments mièvres, le mêler à quoi que ce soit revenait presque à appeler les catastrophes en rafale. Tout d'abord parce que Jay n'a pas la moindre concentration comme répété de façon insistante dans ce sujet mais que si l'on remonte un peu plus haut, c'est un gosse sous presque tous les aspects ( juste qu'au lieu de faire un mètre quinze, il en fait soixante de plus). Et ces deux éléments réunis sont loin d'être compatible avec un appareil photo. Et qu'inévitablement, le Lychnis allait utiliser la presque totalité des photos à prendre autre chose (et n'ayant aucun rapport) que les dites baies. Le ciel, le sol, les nuages, les arbres mais pas les baies ou peut-être avec de la chance, et encore s'il ne se concentre pas sur les mauvaises. Parce qu'il fallait le savoir, Jay est presque toujours fauché pour la simple raison qu'il ne sait pas gérer son argent, on ne peut pas attendre qu'il gère le nombre limitée de photos. C'était presque à parier qu'en cinq minutes, il aurait presque tout utilisé.
    « Par quoi on commence ? » eut-il l'extrême brillante idée de demander avant que son attention dérive sur autre chose, attrapant au passage l'appareil photo. Il aurait bien été capable de s'extasier devant celui-ci d'ailleurs, en essayant de se décider sur toutes les possibilités qui s'offrait avec lui avec le précieux objet entre les mains. Là était les seuls deux avantages de l'adolescent en tant que binôme : il lui en fallait peu pour être heureux et il était parfaitement capable d'avoir le sourire jusqu'aux lèvres (qu'il avait depuis toute à l'heure d'ailleurs) si on l'envoyait trier les baies par couleur et il était assez docile pour suivre facilement son binôme si celui-ci dirigeait le travail. Pas comme si c'était conseillé de le laisser diriger quoi que ce soit de toutes façons me direz-vous vu sa réputation de préfet laxiste au possible.

    (Désolée pour le retaaard déjà et après réflexion c'est peut-être pas le post qui fera vraiment avancer le rp en plus d'être un peu long éè Et j'aime bien commenter la fin de mes posts je crois 8D )
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 21:53

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Lkl10

« Ne te presse pas : cela oppresse. »

« Par quoi on commence ? »

Au vu du temps de réaction de Jay et sa réputation, on pourrait penser en toute innocence qu'Ethan serait un tout petit peu plus vif que lui et pourrait mener le groupe sans soucis. C'est vrai, après tout : le brun a le comportement d'un leader et d'une personne sûre d'elle, bien dans sa peu. Et même si la narratrice que je suis passe son temps à dénigrer ses qualités intellectuelles pour un oui ou pour un non (parfois à tort mais que voulez-vous, il faut bien se distraire de temps en temps), il faut avouer que l'adolescent possède quand même un assez bon niveau en cours. Comment, ça, c'est un mystère qui je pense restera entier bien longtemps, mais en tout cas, le fait est là ; généralement, l'abruti qu'il est vous sort les meilleurs notes de sa classe. Croyez-moi, c'est incompréhensible pour beaucoup, même pour moi qui écrit ces mots à l'instant. Personne n'avait jamais vraiment cherché à comprendre – après tout, Ethan était un monsieur tout le monde on ne peut plus ennuyant-, l'information s'étant inscrite dans la conscience collective comme si l'on parlait d'un parfum de glace ou d'une série de jeux vidéos, et encore. Sa grand-mère, lorsque l'on lui demandait d'où venait cette étrange trait de caractère de son petit-fils, haussait les épaules dans un geste presque théatral et riait de bon cœur, prétendant qu'il avait toujours été ainsi, curieux et avec une bonne mémoire. La raison du pourquoi il apparaissait comme le plus grand roi des crétins est incompréhensible, mais avouez qu'agir comme un pseudo-héros long à la détente n'agit pas en votre faveur. Vraiment pas.

Passons donc cette explication vaseuse qui au final se contredit plus qu'autre chose. L'adolescent sifflota, jeta un coup d’œil à la feuille récapitulative qu'il avait fait avant de venir et garda les noms des différentes plantes en mémoire. Sa main joua avec ses mèches noires, massant son crâne avec le bout de ses doigts par occasions. Honnêtement, il n'était pas motivé, mais plus il irait vite, plus tôt il pourrait partir et rentrer. Alors prenant son courage à deux mains, il afficha un sourire avant de faire quelques pas vers la prochaine cible, qu'il eut d'ailleurs du mal à trouver. Six heures de l'après-midi et le soleil brillait encore comme à l'aube. Ce n'étais pas désagréable, point du tout, il préférait les rayons lumineux de l'astre solaire aux lampes électriques de la serre. Il tenta d'ignorer les odeurs fruitées qui passaient dans ses narines et de se contenter de ses yeux pour reconnaître les différentes plantes. Serrant son carnet dans ses mains et plein de bonne volonté, il observa les quelques plants qui se trouvaient devant lui, juste en dessous de sa tête. Il bugua quelques instants. Remarquez, c'est compréhensible. Il n'avait jamais été doué en matière de plantes, vraiment. Lui préférait la pratique, voir la théorie sur le combat et sur la psychologie des pokémons. Pas de s'intéresser à la croissance des Baies Oran ! (qui au passage étaient délicieuses, quoi qu'il puisse en dire). Il porta le bout de son crayon de papier à sa bouche, le mordillant, signe évident de l'ennui qui commençait à montrer des signes de sa présence.

Ethan finit par faire un signe à son binôme (enfin, me direz vous) pour qu'il vienne à ses côtés. Il regarda à nouveau sa fiche mémo, puis un pot en particulier, de nouveau son papier, et enfin une dernière fois, son regard se planta sur la plante (applaudissez ce magnifique jeu de mots). Il la dévisagea comme on aurait dévisagé un Mr.Mime travesti qui pourchasserait un Rattati drogué, et un vilain réflexe apparut. S'il y a bien une chose qu'il n'avait pas appris avec les années qui passent, c'était que toucher à tout n'était pas, absolument pas une bonne chose. Et pourtant, qu'est-ce qu'il en avait bavé à cause de cela, vraiment ! Combien de fois est-ce qu'il avait dû échapper à des Mimigals furieux, ou encore à des Hoothoot déchaînés après qu'il se soit un peu trop approché de leur nid (en réalité, il avait carrément été regarder les œufs qui se trouvaient à l'intérieur, il ne fallait donc pas s'étonner après) ? Combien de temps avait-il passé dans la salle de bains familiale à désinfecter les nombreuses plaies qu'il s'était fait ? Honnêtement, on aurait pu espèrer du dernier des crétins de comprendre ça. C'était sans compter sur la BRILLANTE conscience d'Ethan (j'insiste sur les majuscules, vraiment) qui lui disait souvent de faire des choses farfelues. Voyez, je ne serais pas surprise si un jour il sautait contre un train parce qu'il pensait que ce serait « fun ». Tanner un jour, Tanner toujour. Enfin bref. Où veux-je en venir avec mon baratin ? Je vais être directe. Il posa la main contre les fleurs rosées du plant qui avait attiré son attention et tout à coup...

Gémit pitoyablement, comme un gosse. Là, son image de type cool, détendu et courageux se brise définitivement pour ceux qui ont encore un peu de croyance en ses capacités mentales. Enfin soit. Monsieur n'avait pas fait attention à un petit détail inscrit sur sa feuille récapitulative en rouge, souligné trois fois et en majuscules : « Les fleurs de Fraive sont connues pour être extrêmement irritantes : le moindre contact avec la peau causerait des douleurs... ». Enfin bref, vous voyez le topo. C'est pour cela qu'à l'heure actuelle, après avoir lâché toute ses affaires, le Spiraea hurlait courageusement dans les serres : « CA BRÛÛÛÛÛLE ! De l'eau, de l'eau, viiiiite ! ».

Tout ça pour dire qu'il se rua vers le lavabo le plus proche, et laissa l'eau glacée couler sur sa peau rouge, gonflée. Ça commençait bien.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeSam 26 Mai 2012 - 12:05

« it's been a really really messed up week.
seven days of torture, seven days of bitter
and my girlfriend went and cheated on me.
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock10 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Shalowater1
    L'aîné Marshall, bien docile qu'il était, laissa Ethan s'occuper de mener le travail le plus fastidieux tandis qu'il se mettait à admirer deux petites fourmis qui gravissait courageusement la paroi en verre. Deux courageuses minuscules choses qui grimpaient et luttaient pour leur survie et qui semblaient fasciner Jay comme un gosse de cinq ans devant une glace trois boules au chocolat. C'est donc admiratif qu'il avait commencer à prendre une photo ou deux des deux insectes, au lieu des baies évidemment. Parce que c'était beaucoup plus intéressant.
    Les évènement s'enchaînèrent vite, peut-être un peu trop vite pour le cerveau de Jay à qui il fallut quelques secondes de réflexion. Jay s'était donc approché de son binôme en abandonnant sa dernière trouvaille des deux dernières minutes, appareil en main, alors qu'il lui avait fait signe de s'approcher pour prendre en photo un plant de fleurs roses. Leur couleur lui rappelait d'ailleurs les joues roses de Lucrescia et il e sentait soudain lui aussi comme hypnotisé par le plant. Il fallait avouer que l'adolescent avait parfois de drôles de comparaisons entre les choses. Certainement que le môme aurait été plus que tenté d'y toucher un peu ( surtout pour vérifier si elles étaient aussi douces que les joues de sa bien-aimée, chose qu'il lui aurait fièrement annoncé), comme tous les enfants en bas-âge, si son compère aussi idiot que lui n'avait pas été plus rapide. Sa réaction plus que brillante et sa course vers le lavabo le plus proche en hurlant, lui avait permit d'en conclure à quel point c'était une mauvaise idée (en plus d'avoir fait tomber l'appareil photo sur le sol sous le coup). Il y avait quand même des limites à la crétinerie du Lychnis qui fut hors de danger, pour l'instant.
    Bien qu'il lui fallut quelques secondes pour faire le lien entre les dives évènements, Jay se tourna vers son binôme près du lavabo. Parce qu'on pouvait difficilement qualifier l'aîné Marshall de quelqu'un de méchant, il était même gentil à l'excès et que dans un de ces moments quotidiens de bonté naturelle, il ne pouvait que s'inquiéter du sort du Spiarea (sort qui avait presque pu être le sien d'ailleurs). L'adolescent ramassa l'appareil photo avant de marcher dessus, donner un coup de pied dedans par inadvertance ou complètement l'oublier sur le sol froid de la serre et s'avança vers la victime.
    « Eh ça va aller ? » le questionna-t-il avec inquiétude, regardant la main gonflée et rouge de son camarade : « On devrait peut-être mieux aller à l'infirmerie avant que ça devienne grave non ? » proposa-t-il. Jay ne s'y connaissait absolument pas en soins et aurait été incapable de conseiller le jeune Tanner sur la manière de faire. En fait, il ne s'y connaissait pas plus en baies puisqu'il passait la majorité de son temps à dormir sur son bureau pendant les cours de botanique aussi intéressants puissent-ils être. Ce n'était pas personnel, le môme le faisait à tous les cours sans exception. Sinon il aurait su que non, son camarade n'était pas en danger de mort et qu'il risquait juste d'avoir la main enflée pour quelques jours, assez pour ne pas pouvoir jouer à la console dans le pire des cas.
    « On dirait une tomate...» finit par commenter, pensif après avoir observée la vive couleur de la pauvre main pendant plusieurs secondes. Une tomate bien ronde, brillante et rouge. « Eh tu crois que ça pourrait faire de la sauce tomate ? »
    Instant de crétinerie profonde bonjour. L'idée lui avait soudain traversé l'esprit bien qu'i n'y avait pas pensé plus que ça. Parce qu'évidemment faire de la sauce tomate signifiait priver le jeune Tanner de sa main et que non, elle n'aurait jamais un goût de tomate à moins de verser du ketchup dessus. Non Jay n'était absolument pas cannibale et une fois la chose expliquée, il se résignerait sûrement, passant à autre chose. Peu importe si la raison était valable, ce n'était pas comme si le môme saurait faire la différence entre le mensonge et la vérité : on aurait pu lui dire que les mains repoussaient comme des queues de lézard et qu'elles avaient un goût de fraise qu'il vous aurait cru. Heureusement pour lui, il y avait toujours des gens assez bienveillants pour l'empêcher de se faire piéger par n'importe quoi.

    ( I love traaaaaaaaaaaaains 8D)
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeMar 29 Mai 2012 - 15:08

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Tumblr11

« Ne sous-estimez jamais le pouvoir de la stupidité humaine. »

« Eh tu crois que ça pourrait faire de la sauce tomate ? »

Une question que n'importe qui, dans ce genre de cas, aurait ignoré. A vrai dire, lorsque vous souffrez d'une inflammation de la peau assez prononcée (peau qui au passage prenait la couleur du fruit en question), vous avez plus tendance à rembarrer le premier inconnu qui viendrait vous faire une remarque stupide au sujet de cette maudite main. Dans ce genre de cas, un être humain lambda se serait mis à pousser des cris indignés et aurait sûrement frappé le jeune Marshall, ou encore se serait contenté de filer l'infirmerie pour prendre soin de cette blessure. N'importe qui se serait inquiété du gonflement brutal, de la douleur qu'il avait senti sous sa peau quelques secondes auparavant, mais rappelez-vous d'une chose : avec Ethan, la logique n'a jamais son mot à dire. Parce qu'il avait la vilaine habitude de toujours ignorer le danger, parfois de foncer dedans, sans vraiment le vouloir. Bien évidemment, la plupart du temps, il se soignait. Sauf que (observez ce retour au sujet foireux) là, l'hypothèse de son partenaire de travail l’intriguait. Oui, à un moment pareil, il s'était arrêté et avait soudainement décidé d'imaginer cette idée farfelue. Oui, imaginer.

Il s'arrêta plusieurs secondes, observant Jay avec précaution, cherchant la moindre preuve qu'il ne rigolait pas. Apparemment, vu l'air sérieux qu'il arborait, il paraissait vraiment réfléchir à ça. Bizarrement, il se mit à imaginer une usine géante, multicolore, pressant sa main contre une plaque d'acier pour en faire sortir du jus de tomate. Puis, dégoûté en comprenant qu'il y avait plus de chances de se faire broyer les os, les ligaments et tout le blabla qui va avec, il fit une grimace avant de hocher négativement de la tête. Il valait mieux ne pas expliquer ce qui l'avait fait réagir ainsi, c'était bien mieux pour sa réputation qui n'était déjà pas fameuse, franchement. N'importe qui à Alcea Rosea savait que le jeune Tanner avait l'habitude d'agir comme le plus grand des idiots. Bien sûr, il avait de la concurrence, mais on associait toujours son nom avec le mot « crétin ». Quand on le lui disait, il riait de bon cœur, croyant à une blague de mauvais goût. Enfin bref. Vous voyez où je veux en venir, ce type était complètement fou. Personne n'aurait été étonné si l'on avait subitement découvert qu'il entendait des voix ; il faut comprendre que cela aurait été considéré comme probable, connaissant l'individu qu'il était. Vous me jugerez sûrement cruelle. Mais en tant que narratrice, j'ai le pouvoir absolu sur la vie de ce pauvre petit imbécile. Pauvre petit imbécile qui se ment à lui-même, au passage, mais nous ne reviendrons pas sur ce point, c'est préférable.

Trois secondes de réflexion. Il regarde sa main, puis le travail à faire. Il y a comme un instant de bug, à nouveau. On s'attend presque à ce que, à la façon d'un dessin animé, une petite ampoule s'allume miraculeusement au sommet de son crâne, ce qui signifierait qu'une idée intelligente aurait finalement fait son petit bout de chemin jusqu'à son cerveau. Ça aurait pu. Mais déjà, après avoir tripoté sa main avec les doigts de l'autre main, il avait un dilemme. Voyez-vous, ils ne pouvaient pas se permettre de reporter le travail à plus tard, mais en même temps, une petite partie de sa conscience lui disait qu'il aurait tout de même fallu soigner sa blessure. Rien qu'un tout petit peu.

« Le truc, c'est ce que si vais à l'infirmerie, on va se prendre un savon, et des heures de colle en plus... »

Il se mordit les lèvres, pensif. Ça devenait compliqué pour lui. Il poussa un long soupir et plaça sa main dans sa poche, en grimaçant lorsque le tissu de son pantalon se frotta un peu trop sur la partie blessée. Vraiment, ce n'était définitivement pas sa chance aujourd'hui... Était-il maudit ? Après avoir marmonné quelque chose d'inaudible, il afficha un petit sourire qui ne présageait rien de bon. Du moins rien de bon pour leur note commune. Parce que honnêtement, le jour où ce type fera du mal à une mouche... Bah... Enfin. C'est tellement impossible que l'on ne peut même pas l'imaginer (traduction : la narratrice est une feignasse). Il exposa alors son plan à Jay, persuadé d'avoir déniché la meilleure idée possible. En même temps, quand vous exposez une idée, c'est que vous la trouvez bonne. Parlez d'un pléonasme.

« T'inquiètes, je vais survivre. Ça fait mal, mais c'est pas la mort. »

'Mouais, va faire croire ça à quelqu'un, Ethan, tu serres compulsivement ta main contre le tissu de ta poche depuis tout à l'heure. Tu savais que tu mentais comme un pied ?' serait ce qu'il serait normal de penser lorsque l'on voyait la scène qui se déroulait. L'appareil photo était fichu, il le voyait d'ici. Tant pis, il ne pouvait pas le ramasser maintenant. Ce n'était pas si dramatique.

« On va passer devant les plants et tu vas simplement noter ce que je te dirais sur mon calepin ! Je chercherai des photos sur internet, tiens... »

Ah, Ethan et la solution de facilité : c'est une grande et longue, longue histoire d'amour.
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeDim 3 Juin 2012 - 17:04

« sometimes there's airplanes i can' t jump out,
sometimes there's bullshit that don't work now.
we are god of stories but please tell me, what
there is to complain about ?
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock288 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Th_asian972
    Son camarde répondit négativement à sa question et il n'en fallut pas bien plus à l'adolescent pour se débarrasser totalement de son grand questionnement du moment, attendant qu'une autre idée aussi folle, farfelue, dérangeante et sans plus de sens apparaisse soudain dans les brumes de son crâne vide. Car, dans l'esprit de l'aîné Marshall, les idées venaient et disparaissent aussi vite qu'elles avaient pu avoir vu le jour si les réponses tardaient trop à venir. Effort bien trop considérable que de réfléchir trop longtemps sur quelque chose jusqu'à se prendre la tête. Il aurait même pu s'extasier devant ce nuage en forme d'éléphant si la voix d'Ethan ne l'avait pas empêché de lever le nez en l'air et n'avait pas accaparé quelques secondes son peu de concentration.
    «Le truc, c'est ce que si vais à l'infirmerie, on va se prendre un savon, et des heures de colle en plus... »
    Jay hocha lentement la tête, de manière grave comme s'il était en pleine réflexion, bien que ce n'était pas le cas. C'était beaucoup trop de réflexion en trop peu de temps pour son pauvre cerveau qui commençait déjà à être essoufflé. Mais comme le préfet Lychnis l'avait toujours fait, il suivait docilement les directives du jeune Tanner. De toutes façons, des deux, c'était peut-être lui qui rattrapait un peu le niveau de sérieux des deux adolescents, qui ne volait pas bien haut même réunis.
    Mais, il fallait l'avouer, ce n'était pas comme si les heures de colle ou les savons pouvaient effrayer l'adolescent, qui souffrait d'un absentéisme chronique à ses cours et manquait cruellement de maturité. Ce n'était pas comme si on ne lui reprochait pas toutes ses carences de façon régulière et qu'il avait toujours été un élèves ponctuel et normal. Cela dit, il pouvait plus ou moins comprendre que certains préféreraient éviter ce genre de moments désagréables et traînant en longueur comme s'étant alliés avec le temps.
    «- T'inquiètes, je vais survivre. Ça fait mal, mais c'est pas la mort.
    - Atteends ! » s'écria-t-il en se mettant à fouiller nerveusement dans ses poches, remplie d'une ribambelle de choses totalement inutiles et dénues du moindre intérêt pour toutes personnes ayant dépassé les dix ans d'âge mental. Après plusieurs secondes et un air extrêmement concentré, l'adolescent finit par sortir un mouchoir qu'il tendit à son binôme :
    « Tiens mets de l'eau dessus, peut-être que te feras moins mal après non ? » Applaudissez messieurs, dames, instant de génie de la part de Jay depuis...il n'y en avait jamais eu en fait. Si nous mettions de côté que la poche du brun allait finir complètement trempée et une partie de son pantalon aussi, cette idée était tout à fait géniale pour une fois même s'il n'y avait aucune garantie que ça marche. Disons juste que l'aîné Marshall s'était souvenu d'un très vieux souvenir ou cette fois où enfant de quatre ans, il avait pris un tabouret et avait touché la plaque chauffante. Évidemment, l'enfant s'était brûlé et avait éclaté en sanglots, Maman était alors apparu et avait tendrement enveloppé la main de sa stupide progéniture dans chiffon imbibée d'eau. Croyez-moi, qu'il n'y a jamais plus retouché ensuite, à ces vilaines plaques brûleuses.
    «On va passer devant les plants et tu vas simplement noter ce que je te dirais sur mon calepin ! Je chercherai des photos sur Internet, tiens... »
    Idée intéressante, étonnamment plus facile que de laisser le Lychnis prendre les photos lui-même et avec un appareil photo et une main hors d'usage, les solutions au problème étaient réduites. L'adolescent acquiesça comme il s'était toujours contenté de le faire, montrant son investissement tout à fait extraordinaire dans ce devoir. Il alla cherche le calepin, abandonné sur le sol dans la fuite du jeune Tanner vers le lavabo le plus proche, qui fut heureusement préservé de l'humidité de la serre et ramassa au passage les instructions. Après tout, les avoir ne pouvaient pas faire plus de mal que ça. Pour la première fois depuis le début, son regard parcourra la feuille pour y lire plusieurs noms dont la quasi totalité lui était complètement inconnue. A ne pas écouter ce qui racontait le professeur aussi.
    «Eh tu sais ce que c'est qu'une Rabuta ? » lança-t-il en lui tendant la feuille ou le deuxième nom de baie étrange sur la liste.
    Sa connaissance des baies se limitant à une bonne dizaine, les plus courantes que n'importe quel enfant aurait pu réciter en fermant les yeux, il aurait été incapable de deviner seul le plant à baies vertes.
    «Pfuuuh j'ai faim ! » gémit le môme de façon assez inattendue, n'ayant rien avalé depuis midi. Intervention tout à fait constructive à leur devoir commun, évidemment c'était sa spécialité de parler des choses au mauvais moment. Sa faim s'était soudain éveillée, sans prévenir et il n'avait rien sur lui pour la faire taire. Il n'avait même pas imaginé que le dit devoir risquait de leur prendre plus de dix minutes, naïf comme il était.
    Et il était bien trop fauché pour se payer quoi que ce soit, sans compter tout le temps que cela prendrait de se rendre au pokévillage et revenir.


    ( Désolée du retard, encore éè)
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 11:36

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Jjh10

« La faim justifie les moyens, mais on a rarement les moyens quand on a faim. »

« Eh tu sais ce que c'est qu'une Rabuta ? »

Le jeune garçon hocha la tête, se rappelant en avoir vu dans le jardin d'un de ses voisins plusieurs fois. A Jothô, les baies étaient peu communes, mais sa grand-mère préparait régulièrement des confitures et des gelées qui avaient le don de calmer l'appétit légendaire des deux jumeaux. Les Rabuta, en particulier, étant amères et acides, pouvaient servir pour supprimer ou apaiser un goût trop sucré. Celles-ci étaient d'ailleurs l'équivalent de la rhubarbe, et le brun n'en avait jamais vraiment été fan. Lui préférait les plats vraiment sucrés, des fruits ayant du goût ; les choses qui ne possédaient pas cet aspect ne l'intéressaient pas du tout. Néanmoins, elles étaient rares et peu courantes ; c'était pourquoi il fallait régulièrement les commander avant de les acheter. Ces baies étaient très connus pour être difficiles à faire pousser, tout simplement car elles avaient besoin d'une quantité d'eau particulière à ne pas dépasser. C'était ainsi un produit plutôt luxueux, que tout le monde n'avait pas besoin de s'acheter. De plus, les poils qui poussaient aux bords de la peau verte étaient très utiles pour laver l'estomac, il avait entendu ça dans l'un des nombreux discours à propos de la médecine de sa grand-mère. Celle-ci, en plus d'avoir été une bonne dresseuse, avait également été infirmière. Très utile, au passage, avec les deux enfants à sa charge. Ils avaient pu courir, tomber, se casser des os, s'enfoncer dans des problèmes incompréhensibles et vraiment ridicules, mais très souvent, elle avait l'habitude de partir dans des explications que les deux petits cerveaux des jumeaux ne comprenaient absolument pas. Malgré la facilité d'apprendre qu'avait Ethan, il était très souvent perdu devant les termes compliqués qui étaient présentés devant lui. Alors lorsqu'elle commençait l'un de ses nombreux blablas, le jeune garçon se contentait de hocher bêtement la tête, même s'il n'avait pas la moindre idée de ce dont parlait la vieille femme. C'était une sorte de réflexe, lorsque l'on lui disait quelque chose que ses neurones ne pouvaient pas cerner.

Néanmoins, malgré tout cela, il était arrivé à retenir les principales informations, celles qui avaient de la valeur et étaient utiles dans certains cas. Lorsqu'il tombait malade, il savait que dévorer une de ces choses pouvait être utile. Alors il allait discrètement en prendre dans les serres ; mais que personne d'autre ne soit au courant, hein ? Ce que l'on oublie souvent, à cause de l'apparence et des actions stupide ainsi que précipitées d'Ethan, c'est qu'il n'est pas réellement idiot. Oui je sais, il s'agit d'une contradiction lorsque l'on voit la façon dont il agit, mais avouons que parfois, il y avait des avantages à avoir un bon don d'observation et des capacités de mémoire impressionnante. Parfois, je dis dis bien parfois. Mais ce n'est pas le sujet. Il était prêt à répondre et à partager son savoir inutile sur les baies Rabuta, mais soudainement, le préfet Lychnis s'exprima assez vivement quant à son appétit :

« Pfuuuh j'ai faim ! »

Un petit sourire amusa se plaça sur les lèvres d'Ethan. Ce n'était pas si étonnant que ça ; quelqu'un connaissant Skye et étant visiblement un de ses amis avait forcément un estomac aussi grand qu'une galaxie. C'était un règle qui ne s'était jamais révélé fausse, et les quelques exceptions confirmaient la règle, après tout. Effectivement, ce cas s'appliquait aussi au jeune homme, qui ne pouvait pas nier posséder lui aussi un appétit légendaire. Et sachant qu'il était plus de cinq heures, il allait finir par craquer et partir dévorer quelque chose, n'importe quoi tant que cela était mangeable. Le corps de l'adolescent avait besoin de sa dose quotidienne de sucre et, juste après que son camarade ait terminé sa phrase, son estomac se manifesta par un grognement sonore. Joie, il était lui aussi affamé et ne s'en était pas rendu compte auparavant, trop absorbé par le devoir commun qu'ils avaient. Ces moments où il était travailleur étaient suffisamment peu nombreux pour qu'on puisse le féliciter mentalement de ce miracle. Il n'allait pas mentir, quitter les serres pour aller grignoter un truc était très tentant, mais le fait que s'il ne faisait rien, il se prendrait un zéro pointé le fit tenter de se concentrer, même si l'effet ne fut pas tellement celui désiré. Peu à peu, son esprit commença à se remplir d'images de différents mets, que ce soit des crêpes, des macarons, des cookies, ou même un steak. Oui, un steak. Lorsque vous avez vraiment faim – ou que vous êtes un aussi gros goinfre que notre cher Ethan –, vous pensez à absolument n'importe quoi, et vous êtes prêt à les goûter. Dans le cas du brun, cela avait causé quelques soucis médicaux, comme la fois où il avait tenté de prendre du miel... Directement dans un nid d'Apitrini. Ce qui au passage l'avait fait rester au lit durant toute une semaine ; une expérience qu'il ne valait donc mieux pas recommencer, ne serait-ce que pour sa survie.

L'adolescent ne savait pas vraiment ce qu'il devait dire, mais il pouvait déjà commencer par répondre à la question précédente de Jay : ça, ça aurait déjà été utile.

« Les Rabuta sont des baies amères et acides qu'on utilise souvent comme médicaments, ou dans des plats. 'Fin, je crois, j'me rappelle juste de ça. » dit-il, prétendant volontairement qu'il n'en était pas sûr.

La deuxième phrase, néanmoins, avait réveillé l'appétit d'ogre d'Ethan. Malheureusement, cette fois-ci, il n'avait rien ramené pour calmer son appétit, et il sentait son contrôle partir en fumée au rythme des secondes qui s'écoulaient petit à petit. Une idée stupide mais adaptée à la situation se présenta lorsqu'il jeta un œil aux alentours. Il la présenta alors.

« Je crois qu'il y a des Baies Oran, Ceriz et Pecha à disposition pour les élèves... On peut en prendre quelques unes, nan ? Ça ne tuerait personne... Et en plus, ce sont celles dont nous n'avons pas les infos. »

Certes, les baies étaient normalement utilisées pour soigner les pokémons, mais une exception de temps en temps ne faisait pas de mal, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 16:29

« build a plan, yes you can, you've got nothing
to lose. look around, up and down, what are
you gonna choose? can you see the sunrise
that came up for you ? ♥
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock310 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Th_stock86
    « Les Rabuta sont des baies amères et acides qu'on utilise souvent comme médicaments, ou dans des plats. 'Fin, je crois, j'me rappelle juste de ça. »
    Les yeux de Jay s'agrandirent légèrement et sa bouche s'ouvrit légèrement, soudain rempli d'une certain admiration pour Ethan Tanner qui semblait en savoir des choses, beaucoup plus que lui en tout cas. Choses certes pas bien difficile et dans les capacités de la plus grande majorité des gens dit normaux, c'est-à-dire avec plus de cerveau qu'un petit pois. Mais quand même, en gentil gamin qu'il était presque toujours, l'adolescent ne pouvait qu'admirer le savoir de son camarade. Pas comme si le débit des choses qu'il retenait dépassait les trois informations par jour et ce n'était pas toujours les choses les plus essentielles. Son esprit semblait se complaire dans le large espace qu'offrait le vide du crâne du préfet Lychnis, peu avide d'absorber de plus en plus d'informations comme le faisaient naturellement la plupart des gens. Mais, fort heureusement pour l'humanité en général, il n'était pas tout le monde (sinon elle aurait de sérieux soucis à se faire).
    D'ailleurs Ethan aurait pu se contenter de lui balancer la première ânerie lui passant par la tête en prenant un ton un tout petit peu sérieux pour que Jay avale l'information sans chercher plus de complications. Mettez-lui un énorme bidon sous le nez avec écrit en rouge mortel, assurez-lui que c'est sans danger et il l'avalerait d'une traite. Morte stupide pour un être tout aussi dénué d'intelligence. Se rappelant d'ailleurs dans un léger tressaillement le stylo qu'il tenait dans sa main le calepin dans l'autre et surtout leur utilité première autre que servir de plantes vertes, il nota rapidement les informations.
    « Je crois qu'il y a des Baies Oran, Ceriz et Pecha à disposition pour les élèves... On peut en prendre quelques unes, nan ? Ça ne tuerait personne... Et en plus, ce sont celles dont nous n'avons pas les infos. »
    Les règles étaient contraignantes, elles dirigeaient nos vies mais elles étaient tout de même contraignantes et agaçantes. Et Jay, de son caractère naturel d'enfant qui ne se posait pas la moindre question sur les conséquences de ses actes, les transgressait quand le besoin se présentait. Si quelque chose te gêne, passes en-dessous. Dans ce cas présent, son estomac grondant et réclamant de quoi se remplir à toutes heures de la journée. Et Dieu qu'il pouvait soudain avoir faim comme s'il avait jeûné pendant des semaines durant, comme un affamé au bord de la mort. Ainsi, passant outre son statut de préfet censé faire respecter l'ordre (mais ce n'est pas comme s'il jouait vraiment son rôle de toutes façons), il acquiesça à la proposition du jeune Tanner, un sourire soudain jusqu'aux oreilles.
    Tous les enfants, ou presque tous connaissaient les délicieux confitures, les tartes ou les divers gâteaux et aux sucreries à partir de baies, faites maisons ou vendues dans les commerces locaux. Et rare étaient ceux qui n'en sentaient pas leur cœur battre un peu plus fort en sentant l'odeur de la tarte que l'on sort du four ou frémissant de plaisir en léchant son doigt couvert de confiture. C'était comme le chocolat ou les frites, quasiment universel. Et l'aîné Marshall n'ayant toujours pas dépassé ce doux stade, ne pouvait n'être que ravi face au futur festin qu'ils feraient des baies. Et puis, comme l'avait si justement avancé son binôme, ce n'était que dans un brut tout à fait ludique pour leur devoir commun, n'est-ce pas ? Quoi que cet argument ne l'aurait pas fait reculer.
    Le môme parcourut du regard la serre à la recherche des dites baies à disposition des élèves et de leur pokémon, cherchant à retrouver la douce couleur vacillant entre l'orange et le marron des Baies Pecha au délicieux goût sucré. Sans se presser, tranquillement, l'adolescent prit la direction du fond de la serre, convaincu que son binôme le suivrait. Il examina brièvement les plants de baies au passage, comme un paysage qui défile, gardant tout de même son attention sur le fond de la serre où étaient disposés trois plants. Un avec des baies petites et rouges écarlates, brillantes. Un autre avec de grosses baies bien rondes et d'une étrange couleur bleue. Et le dernier avec des baies à la jolie couleur d'un ciel à l'aube.
    Jay tendit le bras pour décrocher l'une des baies, mordant avidement dans la chaire tendre de la baie, tandis que son jus sucré emplissait sa bouche, débordant sur les recoins de ses lèvres, dégoulinant sur son menton. Il essuya ses lèvres brillantes du revers de sa manche avant de lancer, tout à fait ravi :
    « Elles sont super bonnes ! Super juteuses et sucrées ! Prends-en une ! Presque meilleures que celles des marchés ! »
    Quand l'invitation à la dérogation au règlement est donnée par celui censé les appliquer, comment pouvait-on refuser ?
    Jay déposa le calepin et le stylo dans un coin, soucieux pour une fois de ne pas les tâcher et les rendre collant avec le jus des baies fraîches, marqué par les réprimandes de sa génitrice. Vous savez ce ton accusateur vous demandant de manger au-dessus de la table au risque d'en mettre partout et ce petit cri exaspéré quand promenez vos petites mains collantes d'enfants un peu partout ? Ce genre de remarque qui vous fait soupirer ou lever la tête d'un air de chien penaud pour adoucir ce ton un peu dur et qui vous marque à vie si elles sont répétées. Cas de Jay qui, comme pour beaucoup d'autres choses, avait mis des années à assimiler le concept que les baies délivraient un jus collant et salissant.
    « On pourra finir le travail après ! » Proposa-t-il même si vu l'état de la main d'Ethan, cela n'en était plus vraiment une. Encore faudrait-il qu'au moins des deux se rappellent du dit travail à faire. En l'occurrence le jeune Tanner puisque que pour le môme le sujet était clos, même empli de toute la meilleure volonté du monde. Remplir son estomac avait tendance à lui faire penser à autre chose. Et puis manger quelques baies étaient l'occasion de délier un peu les langues sur autre chose que le passionnant sujet des baies. Les petites pancartes n'avaient pas encore des jambes et ne pourraient pas s'enfuir à l'autre bout du monde, du moins l'espérerait-il s'il avait le moindre sérieux.
    « D'ailleurs je sais pas beaucoup de choses sur Skye, vous venez d'où ? Je savais même pas qu'elle avait un frère jumeau ! Enfin c'est vrai que en réfléchissant vous vous ressemblez un peu ! Un air de famille je crois qu'on dit. T'es pas là depuis super super longtemps alors non ? 'fin j'imagine vous êtes arrivés en même temps. Waaah ! Le ciel est vachement bleu aujourd'hui. T'sé que j'failli arrivé très en retard ? Je me suis endormi et...il faisait trop bon dehors ! »

    (Jay il parle trop bien la France waish ! 8D) ( Et il est reparti pour parler 2heures o/) (Et encore désolée pour le retard, je crois je vais m'excuser à chacun de mes posts éè )
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 22:26

Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. 10-funny

« Pas de quote, parce que je le vaux bien. »

« D'ailleurs je sais pas beaucoup de choses sur Skye, vous venez d'où ? Je savais même pas qu'elle avait un frère jumeau ! Enfin c'est vrai que en réfléchissant vous vous ressemblez un peu ! Un air de famille je crois qu'on dit. T'es pas là depuis super super longtemps alors non ? 'fin j'imagine vous êtes arrivés en même temps. Waaah ! Le ciel est vachement bleu aujourd'hui. T'sé que j'failli arrivé très en retard ? Je me suis endormi et...il faisait trop bon dehors ! »

Il cligna à peine les yeux devant le débit impressionnant de paroles que venait de lui montre son binôme, et celui-ci ne paraissait pas fatigué pour le moins du monde. Pour tout dire, il en avait l'habitude ; Skye avait pris la vilaine manie de faire la même chose, au grand désespoir de leur grand-mère qui avait vainement tenté de lui apprendre à parler plus doucement, plus lentement. Par conséquent, il ne fut nullement perdu devant cet impressionnant flux de discussion, et se contenta d'afficher son habituel sourire de crétin. La gourmandise aggravée n'était pas non plus un détail étonnant ; voilà un point de caractère que l’aîné Marshall partageait donc avec sa jumelle. Ce n'était pas si surprenant que ça, après tout. Si, comme il le pensait, l'adolescent en face de lui était un proche de la jeune fille, alors il était plus que probable que les deux soient semblables, d'une façon ou d'une autre. Pas besoin d'être un génie ou d'avoir un quotient intellectuel sur-développé pour comprendre ça. Il prit une autre bouchée de la baie Pêcha qu'il avait ramassé sur le chemin, laissant le jus du fruit envahir sa bouche, alors qu'il la mangeait avec appétit. Tout cela était d'une banalité presque affligeante ; il était dorénavant sûr que, vu qu'ils étaient partis sur ce chemin, ils ne finirent pas ce maudit devoir. Bah, tant pis, soupira-t-il intérieurement, sa moyenne était assez satisfaisante pour se permettre une mauvaise note. Ce n'était pas comme s'ils étaient en contrôle continu, en même temps... Alors ils pouvaient bien se permettre un peu de repos. Ça n'allait décidément pas les tuer.

Le jeune homme croqua une nouvelle fois dans le esprit et se perdit dans ses pensées, perplexe sur ce qu'il pouvait dire. En effet, il y avait un nombre incalculables de détails à raconter à ce sujet, tout autant sur leur passé commun tragique que sur des futilités sans nom, comme le record de nombre de fois où Ethan s'était ramassé par terre (qu'il tenait encore aujourd'hui, en plus). Il resta silencieux quelques secondes, le regard quelque peu distant soudainement. Il prit une dernière bouchée avant de jeter le noyau restant et de s'étirer à la manière d'un chat, en baillant bien sûr bruyamment. Il aurait pu lui raconter l'histoire de son arrivée, ou encore celle de Skye et le fait qu'il n'était, au départ, absolument pas au courant de son arrivée, voir même lui raconter n'importe quoi, juste pour passer le temps. Ce que l'on oublie, bien souvent, c'est qu'Ethan n'est pas uniquement un crétin optimiste, c'est également un manipulateur. Oh, il le cache, il n'en a pas l'air ; c'est là que se trouve la maîtrise. Il aurait très bien pu lui raconter la première affabulation sortie de son cerveau tordu, et il était sûr que Jay l'aurait cru (et il n'avait pas l'air très méfiant, avouons-le). Au lieu de ça, il aurait été préférable de rester discret. Toutes ces méfiances, pourquoi cela ? Car, si le Marshall ne connaissait auparavant pas son existence, cela voulait dire qu'il n'était pas au courant pour la sale affaire qui ternissait le passé commun d'Ethan et Skye. Il valait donc mieux éviter de lui révéler par une chose aussi bête qu'une inadvertance... Puis, se rendant compte qu'il n'avait pas encore réagi, il le fit, son petit sourire de mangeur de crottin affiché sur son visage d'abruti fini :

« Je suis arrivé un mois avant elle, mais je suppose que j'ai été un peu discret, en fait... Mais ouais, le ciel était magnifique aujourd'hui. J'me demandais d'ailleurs si on aurait pas pu voir une pléthore de pokémons oiseaux. Ça aurait été cool, en fait. Pas que j'aime les pokémons oiseaux en particulier, mais je les trouve sympas à dessiner... » puis, il baissa le ton, comme s'il parlait à lui-même « ... ça fait longtemps que je n'ai pas dessiné, tiens... ».

Il y pensait, et d'ailleurs, c'était étrange. Depuis combien de temps n'avait-il pas touché à un carnet de notes?Depuis combien de temps ne s'était-il pas couché dans l'herbe, caché par les brins les plus hauts, pour réaliser un croquis précis et minutieux des pokémons qui passeraient par là ? C'était son petit secret, son jardin secret, que même Skye ignorait. Parfois, cela vous fait du bien d'avoir ne serait-ce que quelque chose sur lequel vous avez le contrôle, qui est enfoui au fond de votre mémoire. On a beau parler de la confiance, seuls ceux qui savent ce qu'est s'ouvrir totalement à quelqu'un peuvent comprendre cette sensation de dénuement qui vous traverse à cet instant précis. Alors parfois, plus jeune, lorsque Skye était à l'école, il séchait les cours pour aller dans le Bois aux Chênes et ainsi pouvoir tranquillement observer les pokémons insectes qui se reposaient paisiblement dans les arbres. Bien entendu, il se prenait souvent un sermon par la suite, mais sa grand-mère ne le punissait jamais trop, car elle savait que le brun avait besoin de cet air frais ; de penser à autre chose. Il avait, presque égoïstement cru qu'en arrivant ici, il allait pouvoir prendre son propre chemin. Ne voyez pas cela comme une tare ; qui irait le condamner, après ce qu'il a vécu ? Enfin bref. Arrêtons le mélodrame ici et reprenons le court de l'intrigue.

« Hé, Jay, t'as pas envie de le terminer non plus, ce d'voir, hein ? » dit-il comme s'il s'agissait de l'évidence la plus logique du monde.

Évidemment, la motivation de l'adolescent avait comme soudainement disparue. Le Spiraea s’affaissa contre l'un des casiers contenant il ne savait quel produit, et croqua dans une baie Oran.
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MessageSujet: Re: Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment.   Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Icon_minitimeDim 1 Juil 2012 - 14:16

« i need a good day sailing to tell the sun
and the moon that Ii am turning for no
reasons too
Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Stock28 Après les cours, le réconfort... Non, pas vraiment. Gardening11
    « Je suis arrivé un mois avant elle, mais je suppose que j'ai été un peu discret, en fait... Mais ouais, le ciel était magnifique aujourd'hui. J'me demandais d'ailleurs si on aurait pas pu voir une pléthore de pokémons oiseaux. Ça aurait été cool, en fait. Pas que j'aime les pokémons oiseaux en particulier, mais je les trouve sympas à dessiner... »
    Jay attrapa une nouvelle baie, au hasard, après avoir terminé la précédente et jeté le noyau quelque part. Il n'était pas nécessaire de se torturer sur ce qu'on pouvait raconter à l'adolescent puisque qu'il n'était pas tout le monde, du genre à se soucier des banalités. Lui-même devait sortir à peu près tout ce qui lui passait par la tête il ne se formaliserait pas si l'on ne lui répondait pas, ce qui rendait un mur parfait comme interlocuteur bien qu'Ethan était beaucoup plus intéressant qu'un mur. Heureusement pour lui d'ailleurs. Tout en avalant une bouchée du fruit, le jus sur ses lèvres roses, l'adolescent écouta son binôme avec un certain intérêt ( Jay quoi).
    D'ailleurs, la dernière information lui fit lever un sourcil et laissa sa dentition se dévoiler dans un sourire. Il était évident que le Préfet Lychnis ne s'était jamais découvert aucuns talents à part sa stupidité, ou en tout cas, surtout pas en dessin. Une tête ronde pour la tête, un corps plus ou moins difformes et des bâtonnets pour les jambes ou comment simplifier n'importe quoi en quelque chose d'absolument pas ressemblant. C'était un peu ce type qui vous dessine un papillon qui ressemble à une grenouille et qui n'embrassera donc jamais la moindre carrière artistique comme peintre. Mais tout de même, le môme il aimait bien regarder les gens dessiner. La feuille blanche où se métamorphosera quelque chose en quelques coups de crayons, c'était comme magique. D'accord, l'adolescent voyait son intérêt porté sur autre chose en moins de vingt secondes mais, il restait quand même à s'extasier comme l'enfant qu'il était. C'était comme un tour de magie.
    « Tu dessines ? Alors t'es un magicien ! Moi j'dessine pas super bien, ça ressemble jamais et j'y connais rien du tout mais...Tu me montreras un jour ? T'as déjà dessiné un pikachu ? J'peux te présenter le mien s'tu veux un jour ! Doit y avoir pleins de pokémons avec tous les élèves qu'il y a à l'académie non ? » le questionna-t-il, d'un ton curieux.
    Il allait s'en dire que le môme était de toutes façons un peu trop curieux, du genre à vous poser des questions parfois un poil indiscrète ou mal-venue sans s'en rendre compte à la façon d'un enfant. Il aimait bien poser un milliard de questions (parfois plus stupides les unes que les autres) et arrivait à s'extasier pour à peu près tout, même la chose la plus insignifiante possible. Comme quoi, certains n'ont vraiment pas besoin de beaucoup pour se sentir heureux : discuter en mangeant des baies au lieu de travailler dur par exemple.
    « Hé, Jay, t'as pas envie de le terminer non plus, ce d'voir, hein ? »
    Pas la peine d'être le dernier Einstein pour comprendre que la réponse était bien évidente positive vu le manque total d'intérêt et de sérieux qu'avait porté l'adolescent au fameux devoir jusqu'à-là. Il pouvait se montrer sérieux parfois mais, absolument pas pour ce genre de tâche ennuyeuse à mourir qui vous fait soupirer toutes les cinq secondes de désespoir alors que vous vous demanderez quand vous en viendrez à bout. Et puis, miraculeusement, l'aîné Marshall réussissait toujours à passer les années même s'il était à la limite et qu'il ne ferait jamais un fabuleux dresseur à ne rien écouter. En vérité, il ne savait même pas ce qu'il allait pouvoir faire de sa vie plus tard, déjà qu'il avait du mal à définir ce qu'il allait faire le lendemain. Il était plutôt du genre à décider au jour le jour, dans l'adrénaline du moment.
    L'adolescent étira ses jambes comme s'il essayait d'atteindre un point invisible avant d'avouer en riant, avec son habituelle gaieté : « Non, pas vraiment en fait...»
    Ils pouvaient même très bien rester encore une bonne heure à manger des baies maintenant, que ce détail était passé à la trappe et laisser tout ce travail derrière eux. En même temps, quelle idée avait eu ce professeur d'allier deux élèves aussi flemmard l'un que l'autre ? Peut-être que la rumeur que certains enseignants mettaient des choses peu recommandables dans leur café matinal était fondé après tout et pourrait d'ailleurs expliquer plusieurs choses. Ceci méritait une enquête approfondie un peu plus tard et disparut dans les méandres de son esprit.
    Jay attrapa une nouvelle baie, il était bien capable d'en dévorer la moitié et de laisser l'autre moitié à son camarade. Après tout, deux estomacs sur pattes près de baies toutes plus délicieuses les unes que les autres, était quelque chose de particulièrement risqué.
    « J'crois que j'pourrai rester ici encore un momeent ! Fait frais ici. Et puis c'tellement agréable les belles journées, je vois même pas pourquoi on était obligé de faire ce devoir par un temps pareil. C'est l'été qui arrive, ils pourraient être gentils ! Au fait t'es de quelle maison ? T'es pas un Lychnis, j't'aurais déjà vu sinon. Mais tu peux pas être un Narcissus j'imagine, ils sont pas très commodes en général et t'es trop gentil ! 'fin doit y avoir des exceptions mais t'vois c'que j'veux dire non ? C'pas le genre que t'vas voir comme ça. »

    (Je viens de voir ça va faire bientôt 2 mois qu'on est sur ce rp fufu ♥)
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