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 Les réunions, ça craint. [Eric]

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MessageSujet: Les réunions, ça craint. [Eric]   Les réunions, ça craint. [Eric] Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 20:33

Les réunions, ça craint. [Eric] Hjh10

« Une réunion sert à décider de l’ordre du jour de la réunion suivante. »

En général, Mackenzie Elizabeth Davidson pouvait être considéré comme une très bonne élève, voir presque une élève modèle, avec son sérieux et son calme exemplaire. Elle vous dirait sincèrement que son poste lui plaisait, et qu'elle en était ravie (même si le fait de devoir réprimander les plus jeunes élèves de sa maison était assez pénible), presque épanouie. Tout le monde s'accorderait à dire que ses habitudes étaient presque maniaques, et qu'elle tenait un planning chargé, prévu pour parer à toute les opportunités. Rien au monde n'aurait pu être aussi gratifiant, pour elle, que le travail bien fait. Le simple fait de savoir que son devoir avait été réalisé suffisait à la mettre de bonne humeur pour toute une journée, chose que ne produisait pas l'une de ses notes. La jeune fille soupira lorsque la cloche sonna ; la journée avait été longue, et même elle devait avouer que toutes ces heures de cours n'étaient pas bénéfiques à sa santé mentale, vraiment. Quelques fois, elle appréciait vraiment se perdre dans cet océan de connaissances. Le reste du temps, elle rêvassait en regardant à travers la fenêtre, car très souvent, ce qu'elle voyait en cours était déjà su. Donc elle restait tranquillement dans son coin, à attendre que l'heure passe, avec une lassitude qu'elle ne pouvait pas cacher.

Elle rassembla ses affaires à l'intérieur de son sac et attendit que tout les autres soient sortis, prenant volontairement son temps. Dès qu'elle fut sûre que les couloirs étaient vides, elle quitta la salle de classe et traversa l'allée, le regard perdu quelque part. Le silence dans lequel elle se complaisait était bénéfique à son calme, et à se maîtrise de soi. Mack descendit les escaliers, réfléchissant à ce qu'elle devait faire. La brune avait en premier lieu une réunion avec le professeur principal des Menthae (dont elle ne connaissait absolument pas l'identité) pour planifier l'organisation de la maison en général. Elle poussa un soupir agacé en remarquant qu'il restait encore un quart d'heure avant le début de ladite réunion ; elle aurait beau trainer, cela ne changerait strictement rien. Bah, ce n'était pas si grave, elle pouvait toujours commencer le devoir de sciences de précision qu'elle venait de recevoir. Bien qu'elle n'accordait aucune d'importance à cette matière qu'elle-même jugeait barbante, elle se devait de garder une bonne moyenne pour éviter de faire plonger sa note principale : c'était là un principe élémentaire de sa vie de tout les jours. Elle fronça les sourcils et poussa un petit souffle agacé, quelque peu énervée : parfois, elle se demandait ce qu'elle faisait ici, à ressasser des choses qu'elle connaissait déjà.

Elle atteignit les bureaux du rez-de chaussée avec facilité, et sortit les clés de la salle réservée aux préfets. C'était une simple salle de repos, pourvue évidemment d'une machine à café et d'une grande table rectangulaire, ainsi qu'un nécessaire à la préparation d'un repas (caprice des narcissus, bien évidemment). Quelques canapés, tables basses, tableaux et autres fauteuils étaient disposés à plusieurs emplacements. Elle posa son sac dans un coin et s'avança vers la machine. Elle inséra une pièce, attendit patiemment que son lait au noisette arrive. Dès que ce fut fait, elle alla s'asseoir sur l'un des fauteuils disposés vers la droite. La jeune femme grommela, et serra un peu plus son gobelet contre elle, tordant les traits de son visage enfantin en une moue presque mignonne, sans le vouloir. Elle poussa sa tête vers l'arrière et s'étira de tout son long, profitant du fait que personne ne soit là pour se laisser aller à la détente. Elle prit une gorgée de sa boisson chaude, laissant le goût à la fois amer, doux et sucré passer dans sa gorge, brûlant par la même occasion son palais. Mais elle n'en avait cure : se reposer faisait disparaître le désagrément de la brûlure. Elle aurait bien voulu libérer Ampèra ici, mais elle ne tenait pas à manquer de respect aux règles. Bien qu'elle savait que sa Pachirisu bouillait d'envie de sortir, elle ne pouvait pas se permettre de la laisser vagabonder d'ici.

Mackenzie se releva, et alla chercher un beignet au chocolat dans une boîte sur un meuble de cuisine, et retourna s'asseoir. Elle prit au passage deux ou trois feuilles, ainsi que le sujet de son devoir maison. Elle se mit à plancher dessus, grommelant face aux exercices qu'elle allait devoir résoudre : les mathématiques de précision n'étaient décidément pas sa grande passion. Elle préférait de loin tout ce qui concernait la biologie et le fonctionnement du corps des pokémons ; l'obtention de son Lohklass en était la preuve formelle. Si elle ne s'était pas intéressée aux sciences, elle n'aurait jamais pu obtenir le pokémon aquatique. La brune prit une bouchée de sa pâtisserie avant de commencer à répondre aux questions. Elle jeta un regard à sa montre, et constata que l'heure arrivait rapidement.

Elle ne savait pas qui était le professeur principal des Menthae : elle n'avait été nommée qu'il y a deux semaines, après tout. Et elle n'avait pas jugé utile de s'en informer. Qui sait, peut-être allait-elle être surprise ? Mentalement, elle se fit à faire la liste des probables candidats ; le prof de capture et d'élevage était hors de jeu dès le début, celui de psychologie aussi... Bah, qui vivra verra. Et dans son cas, elle verrait très vite.



Dernière édition par Mackenzie E. Davidson le Dim 1 Juil 2012 - 1:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les réunions, ça craint. [Eric]   Les réunions, ça craint. [Eric] Icon_minitimeDim 1 Juil 2012 - 1:15

Et une réunion, une ! Pourquoi faire ? Et bien pour boire du thé et manger des gâteaux pardi ! Non mais sincèrement, pourquoi croyez-vous qu’on faisait des réunions entre collègues hein ? Prenez par exemple les « réunions » de Logan et moi. On rigole, on boit, on boit, on re-boit encore et on joue à des jeux stupides pendant les soit disantes réunions. Juste histoire de vous raconter quelques anecdotes bien sympathiques – oui, le 36 15 n’existe plus depuis quelques jours alors je me rattrape ici – un de nos jeux préférés était de noter les passantes selon des critères purement subjectifs – comprendre par là : par leur beauté – il s’agissait d’un des jeux que nous autres amis mâles – et non animal, merci pour le jeu de mot – affectionnions tout particulièrement. D’une parce que c’était drôle et de deux parce que cela nous permettait d’oublier les problèmes. Oui, d’accoutumé, les réunions nous servaient à oublier les problèmes et non à les combattre. Cependant aujourd’hui, j’étais bien décidé à prendre le taureau par les cornes. Pour ce faire, j’avais convié Mackenzie, un des préfets Menthae – l’autre étant momentanément injoignable – à une petite réunion bien sympathique où nous allions parler des cours, des élèves de mon groupe et accessoirement, de moi. Pareillement, nous allions converser d’elle et de son nouveau rôle en tant que préfet. Bref, ça en faisait des sujets à aborder. Pour ne pas tout oublier, je marquais sur un bout de papier, selon un ordre de préférence, ce qui allaient être nos principaux axes de conversations. Assis devant un bureau d’une salle prêtée par l’administration, je commençais à me gratter la barbe. Ça en général, cela voulait dire : Ou bien que je réfléchissais – ce qui arrive de temps en temps –, que je m’ennuyais – ce qui arrive à peu près une fois sur deux –, ou bien encore que j’étais bourré, ce qui arrive très fréquemment. Dans le cas présent, j’avais juste une grande envie de m’assoupir sur la table. Je n’avais pas très bien dormi l’autre jour. J’avais un peu trop mangé – c’est bien connu, un ours dort toujours mieux le ventre plein – et les quelques travaux que j’avais eu à accomplir m’avait fatigué comme jamais. Je me sentais tout léger. J’entendais déjà la douce voix de Morphée. Il m’appelait. Toutefois je ne pouvais pas encore le rejoindre. Après tout, d’une minute à l’autre, Mackenzie allait faire son entrée. Et dieu sait qu’il est difficile d’accueillir une étudiante si nous ne sommes pas éveillé.

Malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pus m’empêcher de fermer un œil. Puis deux. Non, je ne dormais pas. J’étais parfaitement éveillé. Il se trouve que je me trouvais entre deux mondes. Celui du rêve et de la réalité. J’étais à moitié endormi et à moitié éveillé. Disons pour la forme que j’étais à moitié éveillé – vous savez, c’est la théorie du verre à moitié plein ou à moitié vide – et que donc, j’étais en mesure de réagir si Mackenzie entrait dans la salle. Malheureusement, l’expérience prouve que lorsqu’un homme – surtout un homme tel que moi – se trouve dans un tel état, il a plus tendance à pencher du coté obscure de la force – c'est-à-dire le coté du monde des rêves – que du coté lumineux. Ne faisant pas exception à ce qui pouvait être considérée comme un règle, je perdis peu à peu de ma lucidité. Dieu merci, la gamine arriva pile au moment où j’allais totalement basculer du coté obscure, provoquant chez moi un sursaut ainsi qu’un cri

    « Ah non ! Je ne dors pas ! Je suis parfaitement éveillé ! Parfaitement. »


Mais oui bien sûr. On y croit tous. J’étais aussi bon quand il s’agissait de mentir que dans les combats Pokémon – Signification de cette phrase pour les nuls : J’étais très mauvais aussi bien dans le premier domaine que dans le second – Enfin bon, j’avais beau être parfaitement réveillé, et Mackenzie pouvait bien être devant moi, ce n’était pas pour autant que j’allais être sérieux dès le départ. D’ailleurs, vous savez quoi ? Si je devais noter la petite, je lui mettrai un six. Elle n’était ni trop moche, ni trop belle non plus. Boarf, non finalement je lui file un cinq, six c’est trop. Ah ! Misère ! Voilà que je reprends mes mauvaises habitudes à noter les filles qui passent pendant mes réunions. Tentons d’être sérieux cinq minutes et expliquons lui clairement la raison de sa venue ici.

    « Bien. Tu dois sûrement te demander pourquoi je t’ai fais venir ici ? Et bien tout simplement pour parler de vous, du groupe, de comment vous gérez votre scolarité, ce qui va ou ce qui ne va pas. Vu que tu as été nommée préfet il y a peu, on pourra aussi parler de tes débuts. Au départ, j’avais prévu d’aborder les sujets un par un mais finalement j’ai la flemme. Alors dis ce que t’as à dire. On va faire ça à l’arrache, c’est mieux. Ah, et si c’est pour se plaindre de la bouffe infecte qu’on vous donne à la cantine, ça sert à rien. J’y peux rien, ça sort de mes compétences ! »


Sérieux cinq minutes ? J’avais tout juste tenu cinq secondes.


Dernière édition par Eric Leak le Dim 1 Juil 2012 - 23:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les réunions, ça craint. [Eric]   Les réunions, ça craint. [Eric] Icon_minitimeDim 1 Juil 2012 - 22:12

Les réunions, ça craint. [Eric] Xion1

« On ne devrait s'étonner que de pouvoir encore s'étonner. »

Bug. Dafuq. Un professeur principal n'était-il pas censé être quelqu'un de relativement calme, sérieux, strict ? Un modèle pour les jeunes générations qui devaient voir cette personne comme un point dans repère dans l'immensité de cet établissement ? Un sorte de troisième parent qui surveillait d'un air sévère mais attentif ses élèves ? On était bien loin de la McGonagall dans Harry Potter, ou encore à des lieux du style d'un Rogue (oui, ces références sont totalement boiteuses mais la narratrice n'avait pas d'autre idée). Mackenzie, avec son sérieux presque exagéré à un certain niveau, s'attendait donc à un exemple même de la perfection ; et pour cela, elle pouvait toujours rêver, vu la tête ainsi que la réputation du vieux barbu ! Elle en fut presque à attendre qu'on lui annonce qu'il s'agissait d'une caméra cachée, d'une mauvaise blague et que le véritable représentant des Menthae arrive, un autre qui porterait véritablement les caractéristiques de sa maison (en premier lieu, l'intelligence donc). Des fois, elle se demandait si le destin avait une dent contre elle en particulier, ou si un quelconque personnage à la barbe blanche (une conspiration, qu'elle vous disait!) ne s'amusait pas à se ficher allégrement d'elle. Tiens, il y avait peut-être même des paris, qui sait ? Enfin bref, vous l'aurez compris, le cerveau de l'adolescente était temporairement hors service (pour une fois qu'elle ne se s'en servait pas, nous n'allons pas nous plaindre).

Elle le laissa débiter son petit speech, un air quelque peu interloqué, ses traits se froissant en une grimace qui en était presque comique – et on avait d'ailleurs le droit de se demander comment elle arrivait à soulever pareillement un unique sourcil –, car de tout ce qu'elle avait vu d'étrange (la palme d'or irait vraisemblablement à l'un de ces livres sur la construction moléculaire), c'était de loin quelque chose d'absurde. Sérieusement, qu'avaient-ils bu, à l'administration ? De la vodka au citron ? Pourquoi de la vodka au citron, ça, elle ne savait pas pourquoi son cerveau déjà fatigué par toutes ces histoires prenait cette boisson en particulier, mais elle se doutait que... Oh, et puis mince. Ça faisait longtemps qu'elle se doutait que les gens de la direction étaient des fous furieux ; jouer la gamine étonnée ne servait donc à rien ici. Elle hocha la tête, tentant de rester attentive au discours de son professseur (malgré le fait qu'elle souhaitait tout de même se mettre à hurler) alors que, quelque part au fin fond de sa conscience, sa logique criait au scandale. Mouais. Elle pouvait crier autant qu'elle le voulait, sa minuscule conscience ; cette école n'avait rien, mais alors de logique. Tout ce qui se passait ici paraissait défier toutes les lois scientifiques qu'elle connaissait (et ça en faisait un joli petit paquet, croyez-moi).

Elle attendit qu'il termine de parler pour, en soupirant, ouvrir son sac et en tirer une épaisse couche de feuilles noircies de nombreuses lignes de texte. Elle le plaça sur la table, un air soudainement plus méticuleux sur son visage, avant de le mettre à découvert en s'expliquant sur le champ :

« J'ai la liste de tout les élèves collés ou avertis durant les quinze derniers jours ; en rouge, les récidivistes, ceux qui devront aller à un conseil de discipline ; en bleu, ceux pour qui il s'agit de la première fois ; et enfin, en vert, les complices à qui il suffira simplement de faire une petite frayeur pour les calmer. En plus de cela... » elle tourna plusieurs pages, toutes remplies de noms colorés avant de s'arrêter. « … Les différentes plaintes des élèves, que ce soit à propos des dégradations des dortoirs, du harcèlement quotidien des élèves les plus doués, ou encore de la qualité de la nourriture ; sur ce point-là, je n'ai pas réussi à les faire changer d'avis, ils voulaient absolument vous en faire part . » Elle tourna une autre page. « Ici, par contre, il s'agit des différents papiers pour l'orientation scolaire des élèves qui vont bientôt débuter un master, ainsi que les résultats des examens qu'il faudra faire distribuer au plus vite pour éviter les éventuels retards. »

Elle finit par s'arrêter, n'ayant pas une seule fois repris son souffle ; elle ne portait aucun signe d'exhaustion. Là voilà, la véritable Mackenzie, celle qui montre sans cesse un sérieux agaçant et un professionnalisme que l'on n'attendrait pas même d'une personne plus âgée qu'elle. Elle en énervait beaucoup, de par cette apparence froide et insensible ; elle n'était pas normale, lui avait-on souvent dit, avec son regard impassible, ce manque d'action. Mais beaucoup se refusaient encore à le lui avouer, car n'importe quel homme sensé savait que provoquer sa colère équivalait à une mort certaine, inévitable. Personne n'était assez fou pour tenter de provoquer son courroux, ou alors ils savaient comment la gérer, mais ça, c'est une autre histoire qu'il sera totalement inutile d'aborder ici, dans ces circonstances. La préfète remarqua qu'elle avait laissé son devoir de mathématiques de précision dans un coin, et le rangea dans son sac. Une fois qu'elle eut fait ça, elle planta son regard dans celui de l'ainé, quelque peu laissé par tout cela (c'était compréhensible, en même temps.)

« Et vous ? Que vouliez-vous dire ? »

Il faudrait un jour penser à dire à cette gosse qu'elle était vraisemblablement trop déroutante pour le commun des mortels. Car oui, elle avait déjà tout prévu. C'est là son plus grand défaut et sa meilleure qualité.
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MessageSujet: Re: Les réunions, ça craint. [Eric]   Les réunions, ça craint. [Eric] Icon_minitimeLun 2 Juil 2012 - 0:42

Résumons la situation. Je suis fatigué. J’étais sur le point de m’endormir quand soudainement Mackenzie arrive. A partir de là, je lui pose des questions SIMPLES – et j’insiste sur ce mot et sa signification – et à cela, je n’obtiens que des réponses longues, complexes, barbantes et qui auraient données la nausée à un bébé singe du Guatemala…Non mais cette gosse veut me faire dormir c’est ça ? C’est une conspiration. Un test. Elle tente par tous les moyens de me faire somnoler avec ces pages par centaine, hein ? Et bien croyez-moi, ça n’allait pas fonctionner. Ah ça non mes frères ! Je saurai résister à l’appel de Morphée ! L’attaque Bâillement n’avait aucun effet sur moi ! Après tout je ne suis pas n’importe qui. Je suis Eric Leak. Professeur principal des Menthae, gentleman et très mauvais dresseur. Bon, en fait, on va éviter de mentionner la dernière qualification sans quoi je risquais encore de taper sur mon Skelenox qui n’avait pas évolué depuis quinze ans. Ce qui avait le don de m’agacer profondément. En conclusion, l’idée à retenir de ce paragraphe était que j’étais grand, que j’étais beau, que j’étais fort et surtout, le plus important, que je m’étais endormi. Enfin disons pour être tout à fait exact que j’avais juste les deux yeux fermés et une grosse bulle sortant de mon nez – vous savez, comme dans ces comics américains.

Ah ! Ne me regardez pas comme ça. Je décline toute responsabilité ! C’était sa faute, sa faute à elle, Mackenzie. En même temps, je ne vois pas pourquoi vous êtes si surpris. Que je m’endorme était une chose tout à fait logique – et puis, ce n’est pas non plus comme si ça avait été la première fois – au vu de son laïus. Qui plus est, je vous avais prévenu. En effet, je vous avais dis qu’elle allait me faire ronfler avec sa pile de dossier. Soit dit en passant, je ne sais même pas quand suis-je passé de l’autre coté de la barrière. Il faut dire que même quand j'étais éveillé, je ne l'écoutais pas et ne comprenais ses dires que par bribe. Je crois qu'elle parlait d’un truc en bleu, de première fois où je ne sais trop quoi. Bwarf. Ce n’est pas non plus comme si ce qu’elle disait était utile. Après tout c’est vrai, qu’est-ce que je m’en moquais de savoir qui l’avait fait pour la première fois ces deux dernières semaines. C’était leur vie privée bon sang ! Hein ? Comment ça on ne parle pas de cette première fois là ? Vous êtes sérieux ? Ah bah mince alors... Bon, peu importe. Ce n’est que lorsqu’enfin elle eut terminé et lorsqu’elle me demanda ce que j’avais à dire que la petite bulle qui se trouvait au dessus de mon nez éclata. Alors, que dire. Euh…Bah, n’ayant quasiment rien écouté aux dires de miss Davidson, ça allait être difficile pour moi de déclarer quoi que ce soit. D’autant qu’il y avait de fortes chances qu’elle l’ait déjà dis. Notez que vu son débit de parole, il n’avait pas dû y avoir énormément d’oubli, pour ne pas dire aucun. Ainsi, comme le disait si bien mon père : « Fiston, il vaut mieux se taire et passer pour un imbécile que l’ouvrir et prouver que tu en es un. » D’un autre coté, il disait aussi que : « Se taire était le langage des faibles, des lâches, des imbéciles et très souvent des trois à la fois. » Euh… Je ne sais pas vous mais moi je trouve que ces deux citations se contredisent en certain point. Bref, à bas l’argument d’autorité que pouvait représenter une des déclarations de mon papa et lâchons-nous.

    « Je voulais dire tout pareil que toi, m’écriai-je d’un ton outré. De plus en plus de jeunes le font pour la première fois ici, c’est scandaleux ! A leur âge moi, j’étais encore pur et innocent. Oh et puis ces récidivistes. Ce sont les pires de tous. Ils ne tiennent pas en place ceux-là. Toujours à fourrer leurs affaires à droite puis à gauche. Parfois même à droite ET à gauche, en même temps ! C’est terrible ! Par contre faut que tu m’expliques comment on peut être complice. A mon époque, ou tu le faisais ou bien tu ne le faisais pas, hein. Bref, changeons de sujet, tu veux bien ! Laissons-les s’amuser, ils verront bien un de ces jours quand ça leur tombera dessus. En tout cas, c’est du bon travail. Et au fait, je n’ai pas fais très attention à ce que tu as dis mais il n’y a rien sur moi ? Pas même une seule remarque désobligeante à mon égard, que dalle ? Si oui, je suis choqué. »


…Quoi ? Je vous avais dis que j’avais mal capté le sujet de la conversation hein ! Ce n’est pas ma faute ! C’est la sienne. Le flot de paroles qu’elle avait déversé m’avait mis dans un état proche du végétatif. Oui, c’est exactement cela. J’avais actuellement la vivacité d’esprit d’un concombre. Miam.
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