Alcea Rosea ♣
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 Visite nocturne ... [Joyce]

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MessageSujet: Visite nocturne ... [Joyce]   Visite nocturne ... [Joyce] Icon_minitimeLun 28 Mai 2012 - 15:20


Franchement. Frannnnchement. Qu'est-ce qu'il y a de pire que de recevoir un membre du personnel dans sa chambre après le couvre-feu ? Bah déjà, le fait qu'elle soit potentiellement une vilaine couguar. Ensuite, que vous n'ayez pas fini de ranger votre chambre à cause de votre emploi du temps. Il avait reçu son message une petite heure avant. Et là, le défi se posait : Comment transformer le Mordor en Disneyland en une heure ? Peu importe comment, il avait réussi. Les étagères fourmillait de ses affaires... Consoles, collections de manga. Solochi & Natu dormaient chacun de leurs côtés. La table chauffante était prête, même s'il avait viré la couverture parce que dans sa chambre, il faisait dans les 30 degrés minimum. D'ailleurs, concernant ce point il avait la sensation d'avoir oublié un truc. Il était rentré à 20H, prêt à se reposer et glander toute la soirée et voilà qu'elle arrivait, qu'elle lui disait qu'elle débarquait dans son chez lui comme ça ... La sale petite ... Cette fille était plus immature d'apparence que les filles de son âge. Les magazines pour garçons de son âge ... Sous le lit ? Non, trop courant. Le pc fixe ? Il était éteint ; Les magazines ? Où ?! Sous le matelas ? Bordel de ... Allez hop, on range ça dans son tiroir à caleçons ... Elle n'irait pas vérifier là. Du moins, il l'espérait. Bordel, si elle le faisait, il jurait de se pendre. Les cartons vide ? Vite, on court à la benne la plus proche et on jette tout ça dedans ! Merde, le CD au fond ! Tant pis, on va le chercher ! Putain, soirée de merde ! Quelle heure ?! 20H30 ? Elle pouvait arriver à l'avance, avec elle, jamais rien n'était trop sûr !

Au pas de course il rentre. Il nettoie le cd, le range. Prochaine étape ? Les figurines ... Devait-il les cacher ? Non, pas le temps. Le verrou de son portable était mis. Le pc portable ... Pas le temps de s'en soucier, il devait prendre une douche et vite, sentir la poubelle c'était pas le must. Tout ça à cause de cette maudite secrétaire ! L'aspirateur ! Put... On prend sa douche ; Merde... Il avait oublié des vêtements de rechanges. On prend une serviette et on court vers la commode. On se latte au passage, on se relève en bougonnant face à son Natu qui commençait à drôlement s'activer. PAS MOYEN QU'ELLE ARRIVE MAINTENANT !! Putain de piaf qui n'avait que ses visions quelques minutes à l'avance ! On rentre dans la salle de bain, on enfile un boxer et un t-shirt .. LA VAISSELLE !! LUTIN !! Ses cheveux étaient toujours mouillées ! Mais pourquoi, Kami-sama ? Ah, il l'avait déjà fait la vaisselle en rentrant ... Il n'avait rien mangé d'ailleurs ... Ventre-sain-gris ! Le tiroir à sous-vêtements avec les magazines était toujours ouvert. Il passe, latte de temps, le referme. LE FRIGO ! VIDE ! Il avait prévu d'aller s'acheter à manger à la place de recevoir Joyce ...

L'enfoirée ! L'enfoirée !! Je vais la tuer ! J'vais la tuer !! Comme à l'époque des Dollars où j'ai failli buter ce salopard de violeur ! ELLE VA VOIR, BOUAHAHAH !! Putain, j'ai plus rien à boire non plus ! Elle me les casses tellement que je vais me remettre à parler Français d'ici peu, putain de saloperie !!

Il posa le pied sur sa table en serrant le poing et en regardant sa lampe. Son regard était effectivement de celui qui avait plein d'instinct meurtrier ... 20h35 ... S'il courait, il pourrait aller au Kombini et ramener de quoi manger et boire... Des sous ... Heureusement qu'il avait fait de l'endurance récemment ! Le mec du Kombini te regarde bizarre Atios ... Ah mais oui ... T'es en boxer ... On tend la monnaie, on oublie l'humiliation et l'exhibition, on rentre en courant...

Je vais vraiment la buté ...

20h55 ... Il était mort. Oh le con ... De l'alcool ... Il avait pris de l'alcool ... Sa mégalomanie voulait-il se venger de Joyce en la bourrant pour la rendre bavarde ? Avait-il fait sa consciemment ? Une minute ... Le vendeur n'avait même pas vérifié s'il avait 20 ans ! Le monde se foutait de sa gueule, c'était pas possible ... Bon, bah... Il boirait au robinet ... On ouvre la porte, on va au frigo et on range tout ça ... On retourne la tête et là ... En Français :

"Par tous les saints ... Bon sang de banzaï ..." Dit-il en Français, perdant donc son latin.

Il était tout pâle et se retenait de hurler. Natu ne bougeait plus. Depuis quand ... Depuis quand est-ce qu'elle ...

Depuis quand est-ce t'es là ?! Rassures-moi, t'es rentré quand j'étais pas là ...

Sa jeunesse était foutue. Spotté pratiquement à poil en dehors de la douche par la pire fille de joie d'Alcea Rosea. Vite. Un couteau. L'heure du Seppuku était là. Il fallait laver son honneur et son innocence. Atios emmerdait littéralement l'univers tout entier en ce moment. Il tomba à genou. Il se releva alors, le regard à la fois gêné et extrêmement courroucé :

Bon ................ Qu'est-ce-que tu me veux au final?
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Mirage
Joyce M. King
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MessageSujet: Re: Visite nocturne ... [Joyce]   Visite nocturne ... [Joyce] Icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 17:10

Visite nocturne ... [Joyce] 2e3yj2s
« Now dance, fucker, dance
Man, he never had a chance
And no one even knew
It was really only you. »

    Il était vingt heures. Joyce pianotait un message sur son ordinateur, ses doigts peinturlurés de noir s'agitant sur les touches à toute vitesse. Et elle souriait. Oui, elle jubilait, même ! Parce qu'elle avait appris ce jour-là quelque chose de très très intéressant, venant d'une source on ne peut plus sûre. Un élève, qui était venu toquer à son bureau à une heure ou, par miracle, elle s'y trouvait. Un élève qu'elle avait engagé pour suivre un certain Atios Kamijô.
    Vous voyez qui c'est, hein ? Ce garçon un peu étrange, avec une tête de cachet d'aspirine.
    Et bien Joyce ne lui faisait pas confiance. Elle l'avait surpris une fois en train de traficoter avec les données de l'académie. Et depuis, elle ne le lâchait plus. Il était louche, ce gars, non ? Si, si.
    Bref. Ce soir-là, la jeune femme avait envoyé un mail à sa victime pour la prévenir qu'elle arriverait une heure après. Elle avait une tonne de choses à lui dire. Des points à éclaircir, vous voyez ? En appuyant sur le bouton « envoyer », Joyce eut un petit rire sarcastique. Elle ferma son ordinateur portable et roula du côté du lit où elle se trouvait à l'autre côté, froissant un peu plus les couvertures au passage. Son bras droit se tendit paresseusement vers son verre de Scotch à moitié vide, qu'elle termina ensuite d'un trait. Le récipient, vidé, alla rouler au sol, quelque part entre les disques rayés et les vieux paquets de clopes. Et puis ce fut le silence, quand Joyce se rendit compte qu'elle n'avait plus rien à faire. Elle resta là, couchée sur son lit pendant plusieurs minutes, les yeux fixés au plafond. Se répétant inlassablement qu'elle s'ennuyait à en crever. Je me fais chier, je me fais chier, je me fais chier, je me fais chier, je me fais chier, je me... Finalement, désespérée, elle se releva sur un coude et eut un regard circulaire sur la pièce qui lui servait de chambre. Avant de s'écrouler à nouveau sur son matelas avec un soupir de damnée. C'était vraiment le bordel, là. Mais elle n'avait absolument pas envie de ranger son appartement ! Elle était désespérée, mais quand même, il ne fallait pas pousser... et puis, il lui restait bien quelques petites choses à faire, non ? Espionner les élèves par exemple. Ou rendre visite à ceux-ci au beau milieu de la soirée. Lentement, Joyce tourna la tête vers son réveil défoncé. Les chiffres défraîchis indiquaient à peine 20h15. Le temps du trajet, elle aurait une bonne demi-heure d'avance... bah ! Après tout pourquoi pas. Elle n'allait pas rester là à mourir d’ennui pendant quarante-cinq minutes de plus, quand même ! Et puis de toute façon, les femmes distinguées arrivaient toujours en avance.
    Maintenant, vous mettez à part le fait que Joyce n'était pas une femme distinguée, et vous la regardez quitter son appartement sans rien dire, mes chéris.

    Il était 20h25 lorsque la secrétaire débarqua devant la chambre d'Atios. La vieille horloge, visible au loin par l'une des fenêtres, en témoignait. Et elle avait eu l'occasion de l'observer, cette horloge, au cours des trois dernières minutes ! Parce que pour une fois, peut-être la seule fois de sa vie, Joyce hésitait à entrer dans une chambre. Au départ, elle comptait entrer, tout bêtement vous voyez ? Et puis en arrivant à quelques mètres de la porte, elle avait entendu des bruits pas possible de l'autre côté du battant. Elle avait imaginé Atios en plein grand ménage de printemps. Et du coup, au lieu de continuer sans s'arrêter, elle s'était stoppée dans un coin à proximité de l'entrée. Le pauvre, déjà que je me ramène sans prévenir. Si en plus je le chope en train de ranger ses slips, il va me virer avant que j'ai pu lui parler. Hm, bon... je rentre, je rentre pas ? Gentille Joycie ou méchante Joycie... ? Et puis la porte s'était ouverte, réglant la question. Le jeune homme était sorti d'un air précipité, sans même lui jeter un coup d’œil, filant à toute allure et laissant le battant entrouvert. Vous pensez bien qu'elle ne s'était pas faite prier pour entrer. De son pas sautillant, elle avait franchi le pas, pénétrant dans la chambre sans attendre davantage. Son regard avait filé d'un coin à l'autre de la pièce d'un air parfaitement ravi. Elle se sentait juste hm, comment dire... extrêmement puissante à ce moment-là. Et le pire, c'est qu'elle trouvait ça très très amusant. Elle en riait, même. De son petit rire narquois ne la quittant jamais. Aussi décontractée que si elle était chez elle, elle s'était installée sur le lit, assise en tailleur sur l'oreiller. Juste avant qu'Atios ne revienne, courant dans tous les sens d'un bout à l'autre de sa chambre. Tranquille, Joyce s'adossa au mur et observa le petit manège de son hôte en souriant. Elle le regarda alors qu'il prenait sa douche, faillit éclater de rire lorsqu'il débarqua pour récupérer ses affaires de rechange sans même l'apercevoir une seconde, analysa un par un chaque magazine balancé à la va-vite dans les tiroirs de sa commode. Il espérait vraiment qu'elle n'irait pas fouiller... ?

    L'enfoirée ! L'enfoirée !! Je vais la tuer ! J'vais la tuer !! Comme à l'époque des Dollars où j'ai failli buter ce salopard de violeur ! ELLE VA VOIR, BOUAHAHAH !! Putain, j'ai plus rien à boire non plus ! Elle me les casses tellement que je vais me remettre à parler Français d'ici peu, putain de saloperie !!

    Oooh, c'était elle l'enfoirée ? Quel adorable langage ! Il devait vraiment être remonté, le coco ! Et pressé. Vu qu'il sortit de chez lui en boxer et tee-shirt. S'allumant une cigarette, la jeune femme étendit ses jambes sur les couvertures en se demandant vaguement s'il ne se rendait pas au supermarché le plus proche. Son frigo avait l'air plus vide que son verre de Scotch quelques minutes auparavant. Tirant une bouffée de sa clope, Joyce regarda Atios revenir en courant, un sac plein à craquer de bouteilles à la main. Ah, quelle bonne idée !

    Je vais vraiment la buté ...

    Ce soir, on aurait sa peau. Elle eut un petit sourire. Tant mieux. Sa soirée était pour le moment relativement fade. Si on ne comptait pas l'intervention « sortie de douche » de l'adolescent, bien sûr. Qui n'était en soit même pas tellement intéressante, vu qu'elle avait déjà vu mieux ailleurs. Enfin, passons.

    "Par tous les saints ... Bon sang de banzaï ..."

    La jeune femme cligna des yeux, sortant de ses pensées, réveillée par une phrase baragouinée dans une langue étrange. Elle releva la tête. Pour voir qu'Atios s'était enfin décidé à la remarquer. Pour le coup, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. HA HA HA HA ! Vous verriez sa tête, à ce pauvre garçon !

    Depuis quand est-ce t'es là ?! Rassures-moi, t'es rentré quand j'étais pas là ...

    Joyce essaya de répondre, une fois, deux fois, mais à chaque tentative sa langue fut coupée par une nouvelle salve de rires. Atios pâle comme un zombie, Atios avec sa tête de condamné à mort, Atios tombant à genou, Atios se relevant tant bien que mal d'un air mi-embarrassé mi-énervé. Tchack tchack tchack. Elle allait crever de rire. La mort la plus belle au monde, sérieux. Juste après le coma éthylique et le cancer du poumon.

    Bon ................ Qu'est-ce-que tu me veux au final?

    Une minute passa, au cours de laquelle l'étrange secrétaire d'Alcea Rosea concentra ses forces pour arrêter de glousser. Puis elle respira profondément et s'installa un peu plus confortablement pour répondre. Elle avait l'impression d'être dans une vieille série télé américaine. Du genre comédie, avec les rires préenregistrés en guise de musique de fond.
    Très classe.

    « Aaaah, trésor ! Moi aussi je suis ravie de te voir, si tu savais ! Je me suis beaucoup amusée à te voir galoper dans tous les sens. J'ai adoré le moment où tu as tenté de dissimuler tes magazines pornos, c'était très intéressant comme tentative. Quoique stupide. Enfin... »

    Lentement elle glissa sa cigarette entre ses lèvres, avant de la ressortir en soufflant une fumée blanchâtre. Le nuage se propagea dans la chambre, elle n'y prêta pas attention. Elle était bien trop occupée à se souvenir les raisons de sa venue... elle s'ennuyait chez elle ? Non, c'était trop banal. Plus d'alcool ? Probable, mais quand même, il y avait autre chose, non ? Qu'est-ce que ça pouvait être... elle avait plutôt bonne mémoire d'habitude. Ce n'était pas le moment de devenir Alzheimer ! Les secondes s’égrenèrent ainsi, infiniment lentes. Jusqu'à ce que les pièces du puzzle se remettent en place dans son esprit et qu'elle se décide à reprendre la parole.

    « J'ai entendu dire que tu t'étais proposé comme petit chien de Katerina ? Quelle jolie ambition, chéri. Néanmoins, je suis sûre qu'avec ton esprit tortueux, tu as une idée bien précise derrière la tête... et c'est ça ce que je veux savoir. En tant que secrétaire, il est de mon devoir de m'occuper de la sécurité de l'académie, je suis sûre que tu comprends ! Donc dis-moi. Ah, et sers-moi un verre, tu seras gentil mon cœur. ♥ »

    Nouveau nuage de fumée. Nouveau petit rire. Tu ne m'échapperas pas, mon gars. Fufu.


Dernière édition par Joyce M. King le Ven 22 Juin 2012 - 18:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Visite nocturne ... [Joyce]   Visite nocturne ... [Joyce] Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 20:01


L'ambiance dans la chambre avait pris une nouvelle ambiance inédite. Quiconque frappait la normalité d'Atios le regrettait. Quand vous le poussez à être ce qu'il est au fond, réellement, il faut vous attendre à autre chose qu'un agréable moment. Oui. Chacun avait sa part d'ombre. Une part de ténèbres que personne ne voulait en général voir. Même Atios, qui brillait d'un éclat si particulier le reste du temps. Le renversement de sa joie et de sa bienveillance naturelle chez lui, n'était jamais une bonne chose. Son regard se faisait plus dur, cruel. Insensible, incapable d'éprouver des remords. Incapable aussi d'éprouver la peur. En fait, "incapable", c'est faux. C'est plutôt qu'il s'en empêchait. Il tuait "ça". Il perdait son "innocence" en quelque sorte. Il n'aimait pas faire ça. C'était un moyen de rejeter sa propre humanité. Mais il arrivait assez bien à le faire, ce qui pouvait se prouver assez utile dans certaines situations où il faut garder la tête froide. Le désespoir, la colère, la morosité, étaient des déclencheurs. Ici, Joyce avait réussi à l'irriter assez pour qu'il devienne aussi froid qu'une barre d'acier. Peut-être que celle-ci et lui-même étaient deux opposés polaires. Lui brillait devant les autres, mais ce qui était parfois pris pour une lumière douce et chatoyante devenaient parfois plus froid que la glace. Et concernant Joyce, il convenait de dire qu'elle avait la réputation d'allumer les mecs comme des feux rouges et que ses victimes étaient nombreuse. D'ailleurs, il était certain que tôt ou tard, tout Alcea Rosea ou presque finirait par être tombé dans les griffes de cette secrétaire qui prenait son boulot "secondaire" on ne peut plus sérieusement.

Qu'elle ose s'approcher de lui, la veuve noir. Oh, elle était jolie. Du genre, rose carnivore. Cela n'existe pas ? Eh bien Joyce est la métaphore vivante de cette expression inédite. Pas non plus la plus belle des fleurs. Mais le genre de fleur que vous venez sentir pour vous retrouver enfermer dans sa mâchoire en train de lentement vous goûter. Et dire qu'elle était du genre Seme dans une relation n'était sûrement pas de trop. Non, dire que c'était une nymphomane n'était pas de trop. Certains aimaient le sexe. Et ils en éprouvaient un besoin quotidien, journalier. Le jeune homme n'avait pas de jugement à apporter à une adulte. Elle faisait ce qu'elle voulait de son corps. Si être une attraction touristique était quelque chose qui lui faisait plaisir, il n'avait rien à redire. Après tout, les jeunes hommes désirant une accession facilitée à la perte de leurs virginités, il y en avait plus d'un. Il n'était pas jaloux des gens qui voulaient se donner corps-et-âme à la mangeuse d'homme de l'académie. Son regard était sinistre. Pas parce qu'il était haineux, ou déformé par la colère. Parce qu'il était vide. Atios jaugeait la situation. Devait-il se montrer sous un jour totalement froid et cruel ? Effilé ? Ou changer de stratégie. Il ferma les yeux plusieurs secondes. Même lui qui arrivait à tuer ses propres sentiments pour mieux agir possédait toujours une conscience, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Qui allait-il écouter d'ailleurs ? Quelle méthode allait-il utiliser pour se débarrasser d'elle ? Devait-il se débarrasser d'elle ? Que devait-il faire ?

Réfléchis Atios. Prends la bonne décision. Tu es face à des milliers de ficelles, certaines te mèneront à l'échec. Trouve la bonne corde à tirer. C'est toi qui dirige la barque. Peux-tu te révéler plus intelligent que la fille la plus dévergondée du coin ? Peux-tu vaincre l'indécence par la pureté et l'innocence ? Prends-tu le pari plutôt que de celui qui consiste à devenir le méchant de l'histoire ? Tu sais que tu as toutes les possibilités en main. Il soupira alors, rouvrant les yeux, l'air déterminé. Il s'était décidé. Adviendra que pourra. Après tout, il pouvait être autant un ange qu'un véritable démon. Il éteint la rancune qu'il pouvait avoir contre cette femme. Il allait la vaincre. Elle aussi. Ainsi, il s'avança vers elle, la dépossédant de sa cigarette, l'écrasant sans vergogne. Il se retourna vers la jeune femme, alors que son regard semblait toujours aussi neutre. Et il alla sur son lit, avant de la plaquer littéralement contre son lit. Et de la prendre dans ses bras. Sa tête se posa contre l'épaule de celle-ci. Il l'avait attrapée, pour ainsi dire. Il pouvait aussi tuer la nymphomane de cette façon fortement métaphorique. Il ne dit rien pendant une longue minute avant de dire, sur une voix plutôt faible et neutre : ▬ Je ne savais pas qu'on me surveillait, Joyce. Ni que des gens pouvaient s'intéresser à où va ma loyauté. Cependant... Il la regarda droit dans les yeux : Cela n'intéresserait qu'un groupe. Puisqu'en ce moment, les Astrias se font bien voir des élèves en général ; donc les mirages. Il lui sourit, pas un sourire hypocrite ou chaleureux, juste un sourire, simple et amical. Je n'ai aucune preuve pouvant l'affirmer, mais sait-on jamais. Ses mains allèrent se poser sur le visage de Joyce, pour mieux regarder ses yeux. Après tout, il est clair que tu protèges l'académie jusque dans les chambres des garçons, ce pourrait-être une simple coïncidence... Néanmoins... Il passa dans le dos de Joyce, qu'il avait plaqué sur son lit, pour se mettre dos à celle-ci. Peu importe ce que je prévois de faire, je ferais juste ce qui me semble juste. Ensuite, à toi de voir ce qui est ou non juste pour moi. Et de me faire confiance, bien évidemment.

Il se recroquevilla dans le dos de la jeune fille. Il avait joué son rôle jusqu'au bout. Il n'avait rien laissé transparaître. Être aussi proche de la secrétaire avec quelque chose d'aussi excitant qu'effrayant. Quelque part, c'était comme regardé un film d'horreur. On le fait parce qu'on sait que ça peut-être drôle, mais à côté, on sait aussi qu'on sera mort de peur ou impressionné à un moment ou à un autre. Certes, il était un garçon, elle une fille. Certes, elle était désirable, mais tout ce qui avait été fait ici avait un seul but : être innocent. C'était peut-être du faux, mais il avait posé les limites ainsi. Elle tenterait peut-être de les franchir, mais peut-être qu'elle se contenterait de rester dos à dos avec lui. Il ne laissait pas transparaître, mais le plus vrai dans toute la scène qui venait de se dérouler, c'était encore ses paroles. Il le savait : être sur un lit avec la mangeuse d'homme du coin, c'était louche, c'était transformable de façon fortement perverse. Mais peut-être qu'au fond de Joyce, il y avait aussi la place pour quelque chose d'aussi platonique que cette échange de la part d'Atios. Il n'en restait pas moins un garçon, elle une fille, mais dans les deux cas, les deux peuvent avoir quelque chose de plus spirituelle que physique, non ? Parfois, plutôt que d'enlacer, être dos à dos avec quelqu'un est une meilleure façon de le comprendre. Bon, à côté de ça, il y avait aussi un message du genre : " Si tu veux à boire, tu peux te servir. " et quelque chose comme : "Tu ne m'impressionnes pas." Mais il avait surmonté au moins temporairement l'attitude de Joyce qu'il ne pouvait comprendre et accepter. Mais au moins, il l'avait affronté d'une manière fine et intelligente.
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MessageSujet: Re: Visite nocturne ... [Joyce]   Visite nocturne ... [Joyce] Icon_minitimeJeu 28 Juin 2012 - 20:50

Visite nocturne ... [Joyce] Htwsc8
« You fall on me for anything you like
And years make everything alright
You fall on me for anything you like
And I no I don't mind. »

    Installée confortablement sur les couvertures, Joyce savait ce qu'elle voulait.
    Une information.
    Et pas n'importe quelle information. Elle voulait savoir ce que traficotait Atios Kamijô en essayant de rejoindre la Team Astria. Elle voulait savoir ce qu'il comptait faire. Elle voulait connaître ses plans, ses projets, ses ambitions étranges. Elle voulait tout ça. D'un seul coup. Parce qu'elle détestait l'incertitude dans laquelle Atios la laissait, en agissant sous cape, en gardant tout un tas de pensées dans sa petite tête. Ça la rendait étrangement mal à l'aise.
    Elle doutait. Et elle ne voulait plus douter. Alors il fallait que son hôte réponde à sa question. Et vite de préférence. Ce qu'il ne paraissait pas avoir compris. Au contraire, il paraissait... prolonger encore et encore le moment où il se déciderait à parler. Les yeux clos, il se tenait debout devant le lit, immobile. Parfait pantin de cire. Et Joyce trépignait.Qu'est-ce qu'il se passait, dans sa caboche, hein ? Qu'est-ce qu'il se racontait ? Pourquoi il ne répondait pas tout de suite ? Pourquoi il ne lui servait pas un verre en ronchonnant, comme prévu ? Pourquoi était-il aussi... imprévisible ? Elle allait en devenir dingue. Si seulement elle pouvait lire dans les pensées des autres, la vie serait beaucoup plus simple. Il lui suffirait de se concentrer un peu pour tout savoir, elle n'aurait plus la nécessité d'user de mille stratagèmes. Elle n'aurait même plus besoin de réellement se déplacer. Il lui suffirait de claquer des doigts pour convoquer un élève dans son bureau et obtenir les informations qu'elle désirait. Tellement facile.
    Le rêve.
    Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas qu'Atios avait enfin ouvert les yeux. Absorbée par ses songes inaccessibles, elle ne vit pas le jeune homme se pencher vers elle, jusqu'à ce qu'il empoigne sa cigarette et l'écrase sans la moindre pitié. A partir de ce moment-là, elle revint dans le monde réel, et fut bien étonnée de ce qu'elle y trouva. Un Atios sérieux. Enfin, encore plus sérieux que d'habitude. Il avait quelque chose dans le regard, comme de la... détermination. Bien cachée derrière ses iris. Juste une petite flamme, à peine perceptible, qui tira un sourire moqueur à Joyce. Un sourire qui s’agrandit quand elle le vit s'approcher d'elle jusqu'à la prendre dans ses bras et poser sa tête sur son épaule. Voilà qui était inhabituel. Qu'est-ce qu'il me veut, là ? Il croit pouvoir m'atteindre en jouant au môme cajoleur ? C'te blague, il est mal barré, avec son esprit pur ! Enfin, c'est amusant. Voyons voir...
    Il y eut un silence.
    Il y eut un souffle de vent contre la fenêtre.
    Il y eut une inspiration.

    Je ne savais pas qu'on me surveillait, Joyce. Ni que des gens pouvaient s'intéresser à où va ma loyauté. Cependant...

    Joyce écouta le ton neutre et bas résonner dans ses oreilles. Elle sentit les draps dans son dos se froisser quand elle se tortilla un peu pour se dégager. Elle écarquilla les yeux en comprenant qu'elle était coincée dans ces drôles de bras. Le regard d'Atios se ficha dans le sien. Un léger frisson d'angoisse parcourut sa colonne vertébrale. Piégée.

    Cela n'intéresserait qu'un groupe. Puisqu'en ce moment, les Astrias se font bien voir des élèves en général ; donc les mirages.

    Plus le moindre éclat moqueur dans son regard. Elle se figea devant le sourire léger qu'Atios lui lança. Ses traits prirent un air sérieux. Un air disant « tu te rends compte de ce que tu avances ? ». Il la soupçonnait. Il savait, peut-être, même. Mais que savait-il, exactement ? L'heure n'était plus aux tirades enjouées. Elle allait devoir se faire tatillonne.

    Je n'ai aucune preuve pouvant l'affirmer, mais sait-on jamais.

    Il ne sait rien. Il ne sait rien. Il ne sait rien. Mais il se doute de quelque chose. Alors je me tais et j'attends. Les lèvres closes, elle laissa le jeune homme caler ses doigts fins sur son visage pour pouvoir la fixer à sa guise. Elle se modela sans problème deux iris neutres et calmes. S'il voulait voir une chose dans ses yeux, c'était raté. On ne l'avait pas aussi facilement. Sinon, il y a bien longtemps qu'elle aurait été balancée à la Team. Joyce l’exubérante savait se faire petite les moments venus.

    Après tout, il est clair que tu protèges l'académie jusque dans les chambres des garçons, ce pourrait-être une simple coïncidence... Néanmoins...

    La jeune femme sentit les doigts couler sur son visage, le corps d'Atios basculer, jusqu'à ce qu'il arrive dans son dos. Ainsi, il ne pouvait plus la contempler. Ainsi, elle ne pouvait plus le voir. Ainsi, ses yeux ne pouvaient plus la trahir. Mais sa voix, si. Ses mots également. Elle devait continuer à faire attention.
    Elle ne savait toujours pas ce qu'il attendait d'elle.

    Peu importe ce que je prévois de faire, je ferais juste ce qui me semble juste. Ensuite, à toi de voir ce qui est ou non juste pour moi. Et de me faire confiance, bien évidemment.

    Après ces quelques phrases, un silence s'installa. Joyce comprit bien vite que le monologue était terminé. Que ç'allait être à elle de jouer. Et elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle allait pouvoir répondre. Elle se sentait étrangement coincée, comme pliée en quatre dans une pièce trop petite pour elle.
    Pourtant, on lui demandait de bouger quand même.
    Autant aller cueillir la lune à la nage. Déglutissant doucement, la secrétaire sentit sa gorge sèche se nouer. Il lui fallait trouver une issu. Une faille où elle pourrait se faufiler. Une fêlure.
    Alors elle sentit Atios se recroqueviller dans son dos. Et elle se rappela à qui elle avait affaire. Un garçon. Un garçon avec des idées de bambins. Un pauvre gosse incapable en amour. Un enfant tressaillant au moindre geste déplacé. Et elle se souvint de qui elle était. Madame la nymphomane de service. Soit, en quelque sorte, elle devait lui faire peur. Rien que pour l'approcher autant, il avait dû déployer des trésors de courage. Un autre jour, ç'aurait été admirable, mais là... c'était le point faible qu'elle pouvait se permettre d'attaquer. Il lui fallait des informations, elle ne fallait pas qu'elle l'oublie ! Et pour les obtenir, elle était prête à tout. Absolument tout. Restait à savoir jusqu'où son petit camarade pourrait aller.
    Il lui avait tourné le dos ? Il croyait lui échapper en se faisant minuscule après son vaillant éclair ? Elle allait lui prouver qu'il ne parlait pas à n'importe qui.

    « T'es bien sérieux, d'un seul coup, mon ange... »

    Se décontractant et peignant son plus joli sourire sur ses lèvres roses, elle se tourna vers Atios et se redressa sur un coude pour pouvoir le fixer à nouveau. Elle ne voulait pas le quitter des yeux. Il pouvait se passer tellement de choses, dans un regard. Un tressautement de surprise, un éclair de bonheur, une pincée d'amour, un vacillement de peur. Et pour atteindre son but, elle devait être au courant de tout. Absolument tout. Je veux être dans ta tête.
    Oui, c'est ça. Laisse-toi amadouer. Laisse-la entrer. Laisse-la courir dans ton esprit. Tu auras perdu. Mais quand elle en aura fini avec toi, tu ne t'en rendras même pas compte. Lentement, elle se pencha sur le jeune homme, de plus en plus. Elle se stoppa à quelques centimètres de ses lèvres ; insignifiante limite. Son index se posa sous son menton. Elle eut un petit sourire.

    « Écoute, je ne sais pas exactement ce que tu insinues, mais sache que... je ne fais pas confiance aux petits magouilleurs, c'est tout. Les garçons s'amusant à pirater les informations, par exemple... quoique, je dois admettre que je trouve ça incroyablement sexy, hm. »

    Elle prononçait chaque mot un par un, soigneusement, comme si elle craignait d'en oublier. Son index alla danser sur la lèvre inférieure d'Atios. Il avait voulu jouer à ça ? Elle allait le réduire en cendres.

    « C'est peut-être ton côté aventurier, qui m'attire. Tu n'as peur de rien, je me trompe ? Enfin, je m'égare... je ne suis pas là pour parler de moi, mais de toi. Explique-moi, que cherches-tu ? Je trouve ça... on ne peut plus passionnant. »

    Et voilà qu'elle se faisait onctueuse. Et voilà qu'elle devenait chasseuse. Elle aurait sa proie. Elle ne perdrait pas.
    Elle était prête à tout.
    Et à n'importe quoi.
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MessageSujet: Re: Visite nocturne ... [Joyce]   Visite nocturne ... [Joyce] Icon_minitimeVen 29 Juin 2012 - 12:10

Atios éclata de rire. Un rire, pur, sincère, qui lui donna envie de se bidonner. Son rire était honnête. Il avait été un peu gêné quand elle avait rapproché ses lèvres des siennes jusqu'à presque les frôler. Son index sous son menton l'avait poussé à soupirer. Mais les mots qu'elle lui envoya ensuite le terminèrent. Pans dans le sens qu'elle eusse espérer, mais ça restait un finisher magnifique. Trop gros pour que ça passe sur Atios. Lui sexy ? C'était fourbe. Il ne s'était jamais considéré comme beau ou sexy. Il était juste lui-même. Juste Atios. Alors, forcément quand elle lui caressa la lèvre inférieure, il avait déjà réprimer un rire. Son côté aventurier ? Mais What the fuck là. Peur de rien ? Si elle cherchait à l'exciter là, c'était bien parce qu'elle se doutait qu'il avait particulièrement peur de se lancer dans ce genre d'aventure à faire couiner les jointures de son lit ... Putain, mais plus hypocrite c'était ... Fort. Trop fort. Il en pleurait de rire. Il la releva gentillement en quête d'oxygène. Il se releva un peu précipitamment, en roulant au sol et s'éclatant le genou contre sa table tout en continuant de rire, presque à s'uriner dessus, le temps que la douleur passe, il se roula quelques secondes au sol. IL se releva ensuite en allant jusqu'à son évier pour servir un verre d'eau parce qu'il fallait que ça passe. Il s'accouda à son évier propre comme s'il était bourré ou sur le point de tomber. Il tapa deux fois sur celui du poing, histoire de faire passer. On ne lui avait jamais dit quelques choses d'aussi marrant en pensant qu'il le croirait. Ah ça, pour être une sacrée ordure, là il avait géré son coup.

Mais parce que ce n'était pas méchant, mais juste de l'hilarité, il alla enfin verser un verre de bière (qu'il ne boirait pas de toute façon.) en espérant que son amour pour l'alcool soit plus fort que son amour pour le sayks. Enfin ... Si elle buvait trop, il s'imaginait presque la taty Joycie en train de se foutre nue devant lui. Pas que ça l'aurait dérangé d'un point de vue masculin, mais il ne pouvait se le permettre. Et il savait déjà que ses arguments honnêtes ne serviraient autant à rien que les compliments malhonnêtes qui lui avaient fait éclater de rire. Lui tendant son verre d'un sourire agréablement trop pur et amical, juxtaposé à de la sincérité. L'attitude totalement opposée de celle de Joyce qui elle était bien décidée à lui faire cracher ses projets quitte à se le faire au passage. Ou peut-être voulait-elle juste s'amuser à violer un nouvel élève pour le saluer et ensuite lui faire cracher les morceaux ensuite ? Alalah. Peu importe, après lui avoir donné son verre, il alla chercher son portable pour montrer une photo qui était partout sur les réseaux de l'école où on le voyait avec la chef de la team Astria, collés comme des amoureux, lui avec un bisous de rouges à lèvres sur la joues gauches. Son sourire était tout aussi amusé qu'auparavant. Il allait lui expliquer alors, ses véritables intentions. Parce qu'en fait, il n'avait rien à cacher. Astria ? Mirage ? Très peu pour lui. Il ne suivrait que ses convictions. Encore et toujours. Il se rassit à côté de Joyce et posa sa tête contre son épaule, l'air un peu fatigué après avoir tant ri : ▬ C'est gentil de me dire tout ça, mais tout ce que tu veux, c'est me faire parler. N'importe qui l'aurait vu. Enfin j'espère. C'est pas que t'es pas jolie - au contraire, t'es jolie, je trouve ça dommage que tu te fasses une telle réputation -, que tu ne me plaîs pas, mais déjà, je n'ai rien à cacher. Ensuite, aussi foireux que ça te paraîtra, je suis bel et bien en couple avec Katerina Malikov. Le tyran pour certains. Pour moi, bien que j'imagine que comme toi, elle joue la comédie, elle est une fille très jolie avec une réputation un peu triste qui s'est vengée de mon malheur en diffusant des rumeurs sur moi et elle.

Il souriait, en se collant à la fille qui était largement plus âgée que lui en racontant la vérité qu'il n'avait pas à cacher. De toute façon, quelque soit les rumeurs ... Vu qu'il les avait confirmer, il aurait du mal à revenir en arrière. Mais il avait repris l'avantage temporairement. Même si lui avait des pensées pures dans ses actes. Il serra Taty Joyce contre lui comme l'eut fait un enfant avec une peluche. Sans trop forcer ceci dit, le but n'était pas de faire mal à cette dernière : ▬ Je connais les rumeurs sur ma nouvelle petite-amie. Un peu dans ton genre, il paraîtrait... Restes que je ne lui ferais pas ce que je ne veux pas qu'elle me fasse. Même si je sais que si elle en a envie, elle ira faire ce qu'elle à faire. Mais bon, ce couple n'est vrai que par mon consentement, donc j'imagine que je n'ai pas le droit de lui reprocher les libertés qu'elle prendra sûrement.

C'était étrange comme sentiment. Il n'imaginait pas Katerina dans des positions impurs dans sa tête, mais pouvait largement se dire qu'elle irait voir ailleurs. Peut-être était-ce qu'il sous-estimait son physique et qu'il manquait de confiance en lui concernant ce sujet qu'il appréhendait pour la première fois. Ou peut-être était-ce parce que c'était sa toute première petite-amie qu'il ressentait autant de loyauté envers celle-ci ? Il était son petit-ami. Même si c'était faux. Donc il se devait d'être parfait pour elle. Même si c'était bête, il n'aurait rien à se reprocher. Il ajouta alors : ▬ Pour ce qui est de mes projets, sois rassurés. C'est pas parce que je sors avec qu'elle m'a fait adhérer à ses idées. C'est pas parce que je ne veux pas me laisser aller avec toi par respect pour elle que ça m'empêchera de lui reprocher ce que je trouverais injuste ou mal. Si elle doit faire quelque chose de mal, je tenterais de le corriger pour elle. Donc comme je te l'ai déjà dit, tu n'as pas de soucis à te faire de côté-là. Tu n'auras qu'a revenir quand elle m'aura jeté par manque d'intérêt, j'imagine que je serais plus vulnérable à ce moment-là, héhé.
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