La patinoire... La glace... Se laisser porter sur cette plateforme de glace pure, glisser doucement sur le sol, puis fendre l'airà toute vitesse avant d'exécuter telle ou telle figure artistique... Tel était le quotidien des patineurs artistiques... Certains venaient aussi ici pour le sport, et organisaient des courses... Mais ce n'était pas mon cas... J'étais venu, mon petit Polarhume installé sur l'épaule, pour profiter un peu de la piste. Oui, je me débrouillais un peu sur la glace. Et puis, mon petit Polarhume aimait bien venir au frais ici... Je le regardais sourire alors que je terminais d'enfiler mes patins sur le bord de la piste. J'étais venu en chemise noire, ma veste juste enfilée, sans prendre la peine de la fermer, et une longue écharpe verte et argent autour du cou. Je jettais un dernier coup d'oeil à mon ourson.

Allez, aggripe toi bien pour ne pas tomber, Arty', on y va.

Arty'. Référence au grand Rimbaud. Arthur de son prénom. Il fallait dire qu'appeler un pokémon François René aurait paru un tantinet étrange... Je regardais donc mon ourson se tenir à mon col de chemise alors que je m'engageais sur la glace, glissant tranquillement. Je fis quelques tours de piste, tranquillement, les mains dans le dos. Puis, à reculons... Je regardais alors Arty'. Il s'amusait comme un petit fou. Tant mieux alors... Je souriais tranquillement en le voyant si heureux. Je me détournais tout de même après quelques instants et partis exécuter un ou deux axels. Je préférais commencer doucement. Dommage que je n'aie pas de fond sonore...

Je m'arrêtais un instant pour vérifier que mon petit Polarhume était toujours en état et le vis, un grand sourire aux lèvres. Bien, pas de soucis à avoir donc... Je remarquais également les quelques regards tournés vers moi. Oui, je savais patiner, et alors ? Je haussais alors les épaules dans un mouvement désinvolte et repris mes tours de piste, ma veste flottant derrière moi. J'hésitais à effectuer d'autres figures... Mais je m'arrêtais un instant en appercevant un visage connu. Un joli minois si il en est... Je m'approchais alors de la demoiselle en lançant quelques mots.

Et bien Miss Pham ? On s'essaie au patinage ? Ahah, je plaisante bien sur ! Comment vas tu ma chère Diane ?

Je lui adressais alors un léger sourire. Ce sourire qui m'avait valu tant de succès auprès de la gent féminine de l'académie. Et pas juste féminine... Mais bon... Il fallait bien reconnaitre que... Mon physique restait un atout... Qu'il m'arrivait d'utiliser. Oui, aussi étrange que cela puisse paraitre...

Besoin de fraîcheur !

■ Aujourd'hui était une journée ensoleillée mais lourde. La chaleur provoqua une hécatombe chez les élèves d’Alcea Rosea, seuls les plus courageux, les plus studieux osaient s’agiter dans les diverses salles de l’académie. Pour la plupart, la farniente et la flemme étaient au rendez-vous. Pas un seul distributeur n’était sauf car vidé de toutes ses boissons fraîches. Cela devenait peu à peu une denrée sacrée. Les plus gourmands se promenaient aussi avec des glaces de toute sorte. Il n’était pas rare de voir des élèves profiter de la fraîcheur des salles communes et surtout de l’espace sportif. La piscine était bondée, même les moins sportifs savouraient les cours dans les bassins. Même la patinoire eut une grande affluence. Précisons que les moins prudents eurent droit à un coup de froid.

Diane traînait des pieds tout en se dirigeant courbée vers le complexe sportif de l’académie. Heureusement qu’elle n’avait pas oublié son parapluie, elle n’aurait jamais pu sortir des établissements scolaires. Elle soupira fortement jetant un regard noir à tous ceux qui la stoppaient pour discuter. C’était déjà un énorme effort de sortir par un temps pareil… Il ne fallait pas non plus demander à la Lychnis d’être sociable. Pendant son parcours du combattant, la dresseuse essayait des rester dans l’ombre. Les rayons du soleil piquaient sa peau et elle fatiguait rapidement. Mais elle regagna un peu de force en voyant au loin la bâtisse de la patinoire.

Une fois à bon port, elle salua rapidement les gérants de la patinoire et paya sa place ainsi que ses patins. Parée de tout son attirail, elle traversa un couloir avant de tomber face à la glace. Elle sourit, requinquée par l’édifice fermé et la fraîcheur des lieux. Elle s’étira de tout son long avant de rejoindre et glisser sur la surface gelée. Bien qu’elle ne savait pas réaliser des figures, elle arriva à patiner sans trop de souci. Le sport était son domaine, elle adorait ça. Bon certes il lui arrivait d’avoir des chutes mais bon il fallait bien apprendre… Diane s’amusa à faire le tour des lieux, à patiner en arrière, à tournoyer sur elle-même. Elle adorait la sensation des lames fendant légèrement la glace pour la faire avancer. L’étudiante fit même quelques dérapages, qui lui valurent quelques ecchymoses bénignes.

Puis pendant qu’elle aida un petit garçon à se relever, elle sentit un regard insistant poser sur elle. Diane pivota sur elle-même pour trouver le responsable. Bingo. Une connaissance et pas des moindres. William de la Vega, le poète. Elle leva un sourcil, étonnée de le voir ici présent. Elle avait l’habitude de le voir dans des salles d(études ou la bibliothèque en train d’écrire et encore écrire. Amusée, elle esquissa un sourire avant de le saluer de la main alors qu’il se rapprochait d’elle. Elle retint un soupir en l’entendant engager la conversation avec ce ton toujours aussi soutenu. Elle n’aimait pas vraiment qu’on lui adresse la parole ainsi. Cela lui paraissait montrer une certaine distance et lui donner de l’importance alors qu’elle n’était qu’une simple élève d’Alcea Rosea. Mais William agissait toujours ainsi et Diane s’y accommodait peu à peu. Le petit garçon s’éloigna d’elle et elle en profita pour répondre au Menthae :

« - Bah, pour tout de dire, je vais bien depuis mon arrivée ici. Et toi, comment ça va ? Etonnant de te voir ici. »

Elle en profita pour patiner tranquillement. La jeune fille détestait rester immobile et la température des lieux l’aidait à se convaincre de bouger. Elle évita le bras d’une autre élève d’Alcea Rosea qui tentait de trouver un bon équilibre et glissa en contournant les personnes sur son passage. Diane regarda ensuite William :

« - Montre-moi ce que tu es capable de faire ! » lança-t-elle brusquement avant d’accélérer sa course.

Elle adorait lancer des petits défis de temps en temps. S’arrêtant ensuite vers une zone un peu plus tranquille, elle agita sa main et croisa les bras attendant la démonstration du poète.

Hum... Intéressant... Qui a dit qu'un poète ne pouvait pas être sportif ? Pas moi en tout cas, et j'allais le prouver. Je la vis accélérer pour me dépasser et aller s'arrêter plus loin, dans un coin dégagé... Je gardais mon rythme normal et allais la rejoindre tranquillement. Oui, j'avais encore mon Polarhume sur l'épaule... Je n'allais donc pas commencer à faire des folies avec mes patins tant qu'il était là. Je ne voulais pas qu'il chute et se fasse du mal... J'allais donc rejoindre Diane et lui posais Arty' dans les bras.

Voilà, est ce que tu pourrais me le garder quelques instants ? Merci.

Je posais alors un pied contre le rebord de la patinoire et... D'un appui rapide, je sautais, partant dans un salto arrière, avant de retomber à pieds joints sur la glace et de partir à reculons. Je slalomais sans difficulté entre les autres patineurs, donnant l'impression d'avoir des yeux dans le dos... Je fis ainsi le tour de la patinoire, avant de terminer mon petit tour de piste par un axel pour finalement arriver à quelques centimètres de Diane. Aw. J'avais mal évalué la distance... J'avais amorcé mon arrêt trop tôt et me retrouvais à quelques centimètres de son visage. Je reculais quasi immédiatement, sans vraiment prendre le temps de réfléchir.

Hum... Désolé, on dirait que j'ai mal évalué la distance... Enfin. Voilà, tu auras compris que je me débrouille en matière de patin à glace...

Je repris alors mon Polarhume et le reposais sur mon épaule. Je voyais ses yeux briller. Ca ne pouvait vouloir dire que deux choses. Soit il avait été impressionné. Soit il avait faim... Je souriais alors, aussi bien à la demoiselle qu'à mon ourson vorace. Je caressais la tête de ce dernier du bout du doigt avant de reprendre la parole.

Enfin, pour répondre à ta question, je me porte à merveille. Et, je ne passe pas non plus tout mon temps à la bibliothèque tu sais. Et puis, par ce temps, un peu de fraicheur fait du bien à tout le monde... Bref, je t'offre quelque chose à grignotter ? Arty' a l'air d'avoir un petit creu lui aussi...

Hum, était-ce une bonne idée d'offrir à manger à cette tornade rousse ? Je n'en étais pas sur, mais d'après ce qu'on m'avait dit, j'avais affaire à une... Comment déjà ? Ah, oui. Une morfalle comme ils disent... J'allais bien voir si cette information se révélait exacte.

Pas mauvais... Hum ? A la bouffe ! Yeah !

■ Diane fit la moue mais une moue franche qui affichait la réprobation. Décontenancée par l’action du poète, elle ne put s’empêcher de taper la glace avec l’un de ses patins, montrant sa mauvaise humeur. Elle ne répliqua même par quand elle reçut l’ours de glace dans ses bras. Automatiquement, elle sera dans ses bras le petit pokemon fixant intensément son camarade. En général, les Menthae, même ceux qui se liaient d’amitié avec les Lychnis, aimaient montrer de quoi ils étaient capables surtout quand ils parvenaient à battre ces derniers dans le domaine du sport. Elle tiqua seulement quand William amorça sa démonstration qu’il y avait un léger poids dans ses bras. Elle baissa le regard et jeta un coup d’œil intéressé à l’ourson. Elle eut même le temps de taquiner son nez, ignorant le jeune homme. Puis elle caressa le Pokémon avant d’entendre des lames de fer frotter dans la surface glacée tout près d’elle.

Lorsqu’elle releva le visage, William était déjà en train de faire des pirouettes artistiques. Elle ne connaissait pas les termes exacts du patinage. Mais elle émit un sifflement, légèrement impressionnée par les mouvements du Menthae. Elle compara en le regardant à une plume glissant sur un parchemin. Cela avait la même fluidité, à la même précision. Hé bien, il était doué le bougre. Elle croisa le regard du Polarhume et lui sourit. Diane continuait d’observer son camarade tout en contemplant le reste du public présent. Certains ralentissaient pour laisser passer William, d’autres semblaient l’envier. Une poignée de patineurs semblaient aussi exceller dans ce domaine et d’autres étaient trop préoccupés par une chute imminente pour s’attarder sur ce qui les entouraient.

Alors qu’elle reporta son attention sur son comparse poète, elle se retrouva soudainement nez à nez avec lui. Elle faillit avoir le réflexe de lui foutre un poing dans le visage. Mais le Pokémon de glace présent dans ses bras l’en empêcha indirectement. Diane, une fois qu’elle comprit ce que cela était du à un mauvais calcul de la part du Menthae ne put s’empêcher de renifler par dédain. Il était un peu trop confiant au goût del’étudiante, qui s’abstint tout de même de commentaires. Elle ne dit rien rendant le Pokémon à son dresseur, après le geste affectueux que celui-ci adressa au petit ourson et l’écouta ensuite. Elle oublia de suite son mécontentement quand elle entendit les mots sacrés. Offrir à grignoter. Petit creux. Mais elle avait plus qu’un petit creux ! Oui vous aviez remarqué, elle avait pris seulement les morceaux de phrases qui l’intéressaient. Un vrai ventresur pattes…

Elle n’attendit pas que William la mène vers les échoppes de vivres, que telle une fusée elle glissa, sortit de la zone glacée et courut avec ses patins vers le premier couloir. Oui Diane était faite pour les courses de fond et non le patinage artistique, elle n’avait pas assez de subtilité pour. Elle se retourna en direction du poète et de son pokemon, agita à nouveau sa main avant d’hurler, se fichant nettement d’attirer tous les regards sur elle :

« - Allez on se bouge les derrières ! Tu vas regretter de m’avoir invité, je te préviens. »

Puis elle disparut dans les couloirs pour rejoindre la petite échoppe qui offrait des boissons saisonnières et des petits encas…

Quelle énergie. Tu hausses un sourcil en souriant tranquillement. Elle était partie comme une flèche en t'entendant. Tu ne peux nier qu'elle est douée elle aussi en patinage. Certes, il s'agissait bien plus de vitesse et de puissance que de finesse et de grâce, mais tout de même. Tout le monde ne peux pas atteindre de telles vitesses avec des patins à glace. Tu pars à sa suite, soupirant en l'entendant hurler. Et bien, pour l discrétion, tu repasseras. Tu passes rapidement le long de la piste et tu sors de la zone gelée pour enlever tes patins. Tu les déposes au vestiaire en passant et tu te diriges vers le kiosque.

Elle est déjà là t'attendre. Et bien, elle a vraiment fait vite. Tu la rejoins, ton Polarhume toujours perché sur l'épaule, et tu invites la demoiselle à prendre une chaise. Quelques tables sont en effet placées là, et tu t'installes à la plus proche d'entre elles. Tu laisses Arty' descendre de son perchoir et prendre place sur la table avant de reporter ton attention sur Diane.

Tu crois vraiment que je vais le regretter ? Nous allons bien voir après tout. Choisis donc ce qui te fais plaisir, je rêglerai.

Tu lui souris alors avant de sentir une légère tension sur ton écharpe. Tu vois alors ton petit ourson qui s'amuse à tirer dessus... Tu finis par l'enlever pour lui donner et tu le regardes s'amuser avec quelques instants, s'enroulant dans le long morceau de tissu... Il est vraiment plein d'énergie lui aussi... Tu attends quelques instants avant de finir par voir arriver le responsable de l'échoppe. Tu demandes alors un café noir et un coupe se glace vanille.

Le café pour toi et la glace pour ton pokémon. Oui, il aime les glaces. On donne des sucres aux chiens, tu donnes de la glace à la vanille à ton ourson... Ourson que tu vois d'ailleurs, empêtré dans ton écharpe, en train de fixer Diane de ses grand yeux humides, réclamant une caresse ou deux... Tu t'amuses de le voir ainsi, mais tu ne dis rien... Tu te contentes de regarder, silencieux, un léger sourire de satisfaction sur le visage...

Un régal s'annonce !

■ Vous vouliez voir Diane dans toute sa splendeur ? Hé bien attendez quelques instants vous serez servi. Diane trépignait devant l’échoppe, oubliant qu’il fallait s’installer sur une table pour pouvoir commander. L’appel des pâtisseries était plus forte que la raison. Quelle ironie ! En effet, la Lychnis travaillait dans un café sur la plage et en connaissait les codes et pourtant, elle était là en train d’harceler l’un des serveurs pour lui demander ce qu’ils avaient. Le client était roi, non ? De plus comment refuser de discuter quand des yeux dignes d’une folle aliénée vous fixait pour obtenir une réponse ? Oui, la résidente d’Alcea Rosea semblait avoir un potentiel de serial killeuse, discrète par son physique frêle mais dangereuse par sa force supérieure à la moyenne et imprévisible dans ses réactions.

La patronne sortit enfin, en entendant des rumeurs à propos d’une cliente très demandeuse. La femme imposait le respect et parvint à freiner la faim vorace de Diane, qui s’inclina pour la saluer. Celle-ci lui sourit et comprit qu’elle devait les laisser travailler. Elle se retourna et aperçut William et son Polarhume… Elle se frappa le front. Elle les avait oubliés ! Quelle honte ! En plus, le Menthae l’invitait pour qu’elle puisse se repaître ! Quelle ingrate elle était. Le jeune homme lui faisait signe et elle devint étrangement sage et partit s’installer sur la chaise que ce dernier désignait. Elle fit la moue quand elle se rendit compte de la distance entre l’échoppe et la table. L’étudiante parvint à s’abstenir de commenter bien qu’elle jeta des regards entre son siège et le modeste magasin.

Une fois installée, Diane s’affala sur la table une poignée de secondes, son ventre se plaignant de l’attente. Elle tourna sa tête vers sa droite et vit Polarhume près d’elle. Elle sourit et leva son bras pour caressa à nouveau le haut de la tête du petit pokemon. La jeune femme se releva ensuite pour prendre le menu et le décortiquer en détails. Puis elle entendit William lui adresser la parole. Elle ne quitta pas la carte de l’échoppe des yeux mais n’omit pas de répondre d’une voix enjouée :

« - A tes risques et périls, mon vieux. »

Diane tapota son menton en se disant qu’elle devait tout de même se modérer et ne pas vider les poches du Menthae. Qu’allait-elle choisir pour à la fois satisfaire son estomac tout en faisant de rester décente ? Elle fronça des sourcils alors qu’elle sentit son camarade posa le menu et le refermer. Zut il avait déjà choisi sa commande. Elle savait que l’un des garçons allait se précipiter vers eux pour prendre en note leurs demandes. Ah les réflexes de serveuse surgissaient brusquement. La Lychnis se dépêcha de lire toute la carte. Elle savait que les serveurs avaient beau sourire et se montrer plus que courtois, ils préféraient que les clients ne fassent pas fioriture en tou genre. Ce fut pourquoi elle pointa quatre points différents de la carte et hocha de la tpete avant de reposer le menu.

Le jeune garçon qui les salua était l’un de ceux qu’elle avait agressé il y avait peu. Celui-ci lui sourit amusé par l’enthousiasme de Diane, qui le lui rendit. Elle semblait d’ailleurs vouloir s’amuser d’une autre manière. Elle voulait vérifier quelque chose… Elle laissa d’abord William dicter sa commande avant de se lancer :

« - Un café gourmand, une religieuse, une part de flan et une glace trois boules : banane, vanille, melon. Merci.» déclara-t-elle d’une voix douce en jouant avec ses mèches de cheveux et en faisant un petit clin d’œil au jeune serveur, qui sembla se troubler une poignée de secondes.

Diane éclata d’un rire franc, satisfaite de son effet. Il arriva qu’elle se rende compte qu’elle pouvait charmer les personnes qui l’entouraient. Mais elle n’en faisait pas toute une affaire, la jeune femme ne cherchait pas à séduire mais à observer et charrier les gens. Le serveur comprit et soupira, interloquée par le phénomène roux. Il partit et laissa les deux Alcearoséens ensemble. La Lychnis en profita pour caresser encore Polarhume en l’embêtant avec l’écharpe. Elle reporta son attention sur William, toujours souriante et s’informa, taquine :

« - Pour le moment, ce n’est qu’un échauffement… Je paierais la partie suivante. »