J’ai faim… Quelle belle façon d’introduire un texte ! Bref. Comme tout être humain, il faut manger pour survivre, il nous faut de l’énergie pour pouvoir poursuivre nos activités. Car oui, dormir est une activité. Enfin, pour moi. Vers treize heures, j’ouvris mes deux yeux de jade. Mon ventre émit un énorme grognement. Maintenant que j’y pense, je n’ai pas mangé hier soir… Maintenant, vous devez vous demandez ce que je fais encore couché à cette heure si tardive. Vous savez, cela fait moins d’une semaine que je suis sur le campus. On m’a attribué une chambre dans laquelle personne n’y réside encore. C’est un luxe que je préfère profiter au maximum le temps que cela dur. Qui sait, on va peut-être assigner des bâtards dans ma chambre…. On m’a dit que la bouffe de la cafétéria est infecte Mardi. Allez savoir pourquoi. Nous sommes Mardi, quelle coïncidence ! Pourquoi ne pas démystifier la vérité du mensonge ? Je pourrai simplement rester dans mon logement et me préparer quelque chose… mais le frigo est encore vide à l’heure actuelle. Mince. Alors, à contrecœur, je dû me lever, prendre une douche, m’habiller et sortir à l’extérieur ! Sans oublier ma ceinture auquel mes pokéballs y sont accrochés. Le tilt métallique qu’ils font à chaque fois qu’ils s’entre crochent m’énervera toujours.

Bon, c’est où déjà le réfectoire ? Oh Dieu, moi qui y suit jamais aller dans cet endroit de l’académie, voilà que je vais chercher comme un con. C’est à deux heures pilles que je trouvai le lieu concerné. Quelle chance, ils servent encore de la bouffe ! Enfin, je dois dire que ravaler ses mots est obligatoire lorsque nous voyons ce que nous a pondu les cuisiniers. Non mais c’est quoi cette… nourriture ? Puis-je vraiment qualifier ces aliments comme tels ? Je jure que ça ressemble, sauf en pire, ce que tente de faire mon père adoptif dans le domaine de lui cuisine. Oh bordel. Non, je ne fais pas confiance à ça. L’odeur me lève le cœur et la couleur laisse un doute sur la qualité de la nourriture. Je me dirigeais vers la corbeille pour y jeter cette catastrophe. N’ayant guère le choix, je ne vois nulle option que de retourner au restaurant hors du territoire de l’école.

« Putain de Narcissus, allez-vous faire foutre !! »

Qu’entends-je ? La haine des Spiraea qui fait rage. Que vois-je ? Une volée de purée qui passe au-dessus de ma tête. Ouah, j’ai eu chaud. C’est fréquent ? Maintenant, je comprends pourquoi les cuisiniers ne se forcent aucunement pour que la nourriture soit mangeable, ils l’utilisent tous pour faire des batailles ! Le côté adverse riposte avec ferveur. Et moi, je suis juste au milieu ! Même pas le temps de retourner la tête en direction de ceux qui ont commencé le bordel alors que je reçu à mon grand malheur une certaine quantité de purée sur la gueule. Infecte, dégueulasse, j’vais tuer quelqu’un. Tels sont les mots qui me sont venu à la tête. Échappant mon plateau sans oublier de prendre une serviette pour nettoyer mon visage, je jetai un regard haineux en direction de mes soi-disant « frères ». Ils avaient l’air contrarié. Le déclencheur prit la peine de s’excuser.

« Oh mec, désolé ! Viens, on te cou- »

Je suis quelqu’un plutôt de pacifique, m’voyez ? Mais je perds facilement mon calme et cela résulte souvent à un règlement de compte… Comme à cet instant précis, c’est un bel exemple. Je ne laissais pas le temps à au Spiraea de finir sa phrase. Deux, trois bonds plus tard, j’étais déjà au beau milieu d’un saut pour foutre mon pied en plein dans sa face. Il atterrit carrément sur le sol, glissant deux ou trois mètres. Par la même occasion, j’utilisai son corps comme un skatebord, quoi de plus normal. Le silence régnait maintenant dans la salle. Tous me lâchaient un regard plutôt « what the fuck ». Portant mon regard d’émeraude sur eux, je constatai que la guerre avait fait des victimes sur le bateau des rouges. Ah, pauvre eux. J’ai agi comme un imbécile vous dites ? Non mais il me lance quelque chose en pleine gueule et sali mes vêtements. Ah, ma belle veste noire !! Il le mérite, vos arguments sont invalides.Je reconnu une toute petite fille parmi les victimes du valeureux combat (tousse, tousse). Onhhhh, pauvre gamine. Elle semble si fragile et si douce ! Vais-je devoir dire à ses parents qu’elle est tombée au combat mais qu’elle a combattue telle une héroïne, une vraie ?