Voilà, c'était officiellement la fin des cours obligatoire, pourtant l'astre solaire était toujours aussi rayonnant. Un temps à sortir profiter du temps restant pour errer sans but, voilà ce que pensais faire la jeune fille qui était seule avec son professeur. Alors que l'adulte rangeait encore ses affaires, Amalia décida de restée assise, nostalgique soupir et réminiscence d'une vie à moitié oubliée. La voilà atteinte du mal du pays, bravo. Il fallait dire que ce climat chaud et le soleil frappant aux travers des vitres lui rappelait l'orphelinat - en plus propre et moins dangereux -. Balançant les pied comme un enfant, elle se leva et s'approcha de la vitre, posant une main sur celle-ci, Amalia esquissa un sourire à la vue des personnes qui profitait de leur temps libre. Jusqu'à ce qu'elle subisse un rappel à la réalité, le professeur qui insista sur le fait qu'elle devait partir, histoire qu'il puisse fermer la porte. C'est donc du bout des doigts que notre fillette fit un second adieu à sa terre natale. Amalia trainait des pieds en directions de la sortie, et une fois celle-ci atteinte, elle salua rapidement l'enseignant avant de prendre sa route.

« Ca me rappel vraiment cet endroit... Sauf qu'ici, on risque pas de me racketter mes sandales, mes pokémon, mon argents, mes vêtements et encore moins mon identité. De plus, le climat est bien moins aride. »

Hochant la tête à la fin de ce court monologue, le fait d'avoir été dans un état d'esprit si abstrait n'arrangea rien. Car voilà une figure qui n'était pas inconnue à la jeune demoiselle. seulement, elle ne remarqua rien. Pas même la bousculade qu'elle venait de se prendre et encore moins la réception effectué par cette même personne ; agissant comme un cadavre inerte. Le réveil fut provoqué par le cri du jeune homme. Une mine interrogative, et finalement un léger sourire aux commissures des lèvres.

« Jaaay ~ ! Que fais-tu ici ? »

Se redressant, Amalia s'étira doucement. Surprise ? Pas spécialement, la gamine ne s'y attendait pas certes, mais n'était pas plus marquée par cela. Alors que certaines personnes décidèrent de remonter, probablement pour récupérer des affaires oubliées, Amalia et ce Jay. Regardant sa montre - qui n'existait pas - Amalia ré-entama sa marche, toujours la marche lente. demandant avec le ton le plus neutre possible.

« Tu ne joue pas dehors ? »

« Ben j'devais faire ce truck mais tu sais, je joue plus, j'suis un grand ! »

Oh oui, c'est vrai. Notre petit bout de femme avait pour ami, ce préfet. Serviable, mais vraiment pas fute-fute et d'une sympathie certaine, la jeune fille lui reconnaissait ça. Actuellement, Amalia se sentait vraiment stupide, elle avait posé qui n'attendait pas de réponse d'où vint sa subtile tentative de fuite, mais ça ne serait pas pour cette fois. Se retournant en essayant rapidement une tape sûr la tête -bien trop haute- ce fut sur l'avant-bras du jeune homme et avec un sourire elle hocha la tête, même si son approbation n'était que à un quart sincère, la demoiselle se permis de dire

« Absolument ! Tu es un "grand-frère" si fiable ! »

L'accentuation du mot grand-frère rendait ça phrase cruelle. La preuve certaine de son affection pour le jeune homme, était l'absence de plan pour se débarrasser du garçon.

« Et toi ? Tu profites pas du grand soleil ? Enfin gentille comme t'es, tu dois avoir pleeeins de gens avec jouer noon? Eh ! Tu veux aller quelque part ? »

« Ah ~ Si tu savais... » Voilà ce que la jeune fille voulait dire, pour l'instant, elle se contenta de continuer son excursion. Bras croisé devant une fenêtre, Amalia secoua la tête en guise de réponse, c'était terrible, cet air placide que la demoiselle avait au visage. Il faisait trop beau pour rentrer. Amalia prit la parole :

« Si tu me porte. »

Son défaut très présent, l'oisiveté avait une fois de plus eu raison d'elle. Elle était prête à aller n'importe où, son humeur badin était bien présent, même si il était difficile à apercevoir.

« Tu n'as à pas ton travail de grand à faire ? »