Alcea Rosea ♣
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 dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw

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Menthae
Nia Antonelli
Nia Antonelli
Menthae

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MessageSujet: dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw   dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 22:06



Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi.
La jeune Antonelli était heureuse ce jour-là, avançant d'un pas décidé dans l'antre des Spiraeas. Bien que ceux-ci la terrifient plus qu'autre chose avec leurs manières un peu brutales et impulsives, elle avait rendez-vous avec Lucresia. Et rien, absolument rien ne pourrait l'arrêter. Lucresia était jolie, et gentille, et elle faisait tellement adulte ! En plus, elle appréciait autant les gâteaux qu'elle. Et elle lui parlait comme si elle la prenait au sérieux, et pas comme si elle n'était qu'une petite fille insignifiante. Cette demoiselle incroyable l'écoutait avec attention, lui souriait, lui racontait à son tour des anecdotes de sa vie. C'était étrange, si étrange. Pourtant elles étaient amies. Oui, elles étaient amies. Nia avait une amie ! Voilà qui lui paraissait extraordinaire.
Alors elle se le répétait en boucle comme pour ne pas oublier son petit bonheur de ne pas être seule.
Ses pieds frôlaient le sol vivement, ses cheveux virevoltaient en dizaines de mèches brunes autour de son visage. Il faisait froid, elle avait les oreilles, le nez et les joues rouges, elle avait ses minuscules mains planquées dans son manteau de poupée. Elle avait son écharpe autour de son cou qui ne l'empêchait pas de frissonner de temps à autre. Mais peu importait.
Nia Antonelli allait voir une amie.

Sautillant à demi, elle s'engagea dans les dortoirs, la lourde porte cédant avec une étonnante facilité. Les couloirs étaient brillamment éclairés, et il régnait une atmosphère chaleureuse qui incita la jeune fille à poursuivre son chemin. Elle croyait se souvenir que la chambre de Lucresia était au deuxième étage... Elle n'était plus très sûre. Ôtant son écharpe, elle décida de prendre l'escalier malgré son hésitation. Quoi qu'il arrive, elle finirait bien pas trouver, n'est-ce pas ? Dans le pire des cas, elle pourrait toujours demander, peut-être. Ils n'étaient pas si terribles que cela, les Spiraeas, non ?
Tout du moins elle l'espérait.

Un peu moins assurée qu'au début de son expédition, Nia passa les trois dernières marches lui restant avant le palier. Un large deux avait été peint en un doré un peu vieilli sur le mur à sa droite, lui confirmant qu'elle était bien arrivée. Il ne lui restait plus. Il ne lui restait plus qu'à toquer à la bonne porte. Ce ne pouvait pas être si compliqué.
Doucement, elle leva ses yeux noirs.
Un immense couloir s'étendait devant elle. Un immense couloir rassemblant immensément de portes. Et donc immensément de chambres. Et donc immensément de gens.
Instantanément, la petite Antonelli sentit sa gorge s'assécher et ses mains trembler dans ses poches. Elle serra les poings, faisant crisser le tissu. Comment allait-elle faire ? Elle n'était même pas certaine d'être au bon étage. Oh, elle aurait dû demander à Lucresia le numéro de sa chambre ; quelle imbécile elle avait été ! Ne serait-ce que de croire qu'elle arriverait à adresser la parole à un inconnu pour demander son chemin. Maintenant qu'elle y était, l'épreuve lui paraissait insurmontable.
Pas très à l'aise sur ses jambes, elle tenta un pas. Puis un deuxième. Puis un troisième.
Il régnait un tel silence ici...
Un quatrième et un cinquième.
Elle s'était imaginée ces dortoirs comme beaucoup plus bruyants.
Un sixième.
Mais après tout, c'était les vacances ; et les Spiraeas devaient être bien assez courageux pour braver le froid.
Un septième, un huitième.
Elle espérait que Lucresia ne l'avait pas oublié.
Un neuvième.
Elle tourna la tête, croyant apercevoir une lumière plus vive que d'ordinaire.
Son dixième pas se bloqua, manquant la faire trébucher.
La porte d'une chambre était ouverte. Grande ouverte. Et il y avait quelqu'un à l’intérieur. Debout. Un garçon plus précisément. Oui un garçon. Un garçon torse. Torse nu. Un géant. Torse nu. Sawyer Smith. Avec du sang. Sur les mains. Torse nu.

Nia sentit ses joues la brûler, à la seconde même où un cri terrorisé franchissait la barrière de ses lèvres. Ses mains lâchèrent son écharpe, elle ne prit pas la peine de la ramasser.
Elle se mit juste à courir comme une dératée dans le couloir, droit devant elle, peu importait l'arrivée. Tout ce qu'elle voulait, c'était mettre le plus de distance entre elle et sa honte. Elle qui d'habitude était d'une nullité presque comique dans tout ce qui touchait de près ou de loin le sport, aurait aisément pu concourir au prix de sprinteuse olympique. Sans ralentir d'un iota elle tourna à l'angle de l'interminable couloir. Les larmes au bord des yeux, elle parvint plus ou moins à distinguer un écriteau pendant lamentablement à une porte de casier. « Placard ». Parfait.
N'hésitant pas même une milliseconde, la jeune fille s'engouffra à l'intérieur, ferma derrière elle dans un claquement et se fit une place minuscule ; accroupie entre les balais les seaux et les serpillières.
Elle ne s'était jamais sentie aussi gênée de sa vie.
Elle n'était pas comme ces filles qui pouvaient remarquer un joli garçon et le siffler, ou même en rire. Elle ne savait pas se pavaner, elle ne savait pas se montrer intéressante. Draguer, grand Dieu, quelle idée à proprement parler effrayante ! Non, non, ce n'était pas pour elle ! Elle ne voulait pas, elle ne connaissait pas, elle ne pouvait pas.

Soudain, elle entendit des bruits de pas lourds approcher, de plus en plus. Elle se ratatina en une boule de vêtements et de cheveux. Une ombre gigantesque la recouvrit à travers les interstices du casier. Son souffle se stoppa. Il ne fallait pas qu'il ouvre, il ne fallait pas. Elle en serait mortifiée à jamais, pour toute son existence. Elle voulait juste qu'on la laisse tranquille jusqu'à ce qu'elle oublie cet incident. Pitié.

« Je n'ai pas fais exprès, je vous jure que je n'ai pas fais exprès, pardonnez-moi j'étais perdue je ne voulais pas, vraiment vraiment pas vous... »

Elle ne savait pas trop s'il avait réussi à l'entendre entièrement : elle venait de s'étouffer la tête dans son manteau. Et de toute façon, elle n'avait même pas fini sa phrase. Elle était si mal à l'aise. Plus rien ne lui paraissait avoir d'importance.
A part cette image ancrée en elle, de Sawyer avec du sang sur les doigts, dans sa chambre, l'observant d'un drôle d'air.
Papa, Maman, pardonnez-la.
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Spiraea
Sawyer S. Smith
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MessageSujet: Re: dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw   dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 14:46

dans mon monde à moi y'a que des poneys. ▬ pv saw Tumblr_mfpbh4FRjh1rsm53yo1_500
❝ with your feet on the air and your head on the ground, try this trick and spin it, yeah. your head'll collapse if there's nothing in it and you'll ask yourself : where is my mind ?
Un cri retentit derrière lui, qui montait incroyablement haut dans les aiguës et les décibels et le fit se retourner dans un sursaut maladroit. Une silhouette, minuscule, de gamine, disparut avec ses longs cheveux noirs, son visage rouge jusqu'aux joues dans le couloir et son écharpe qui venait de tomber à ses pieds. Sawyer, resta là, quelques secondes, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte à fixer l'entrée de sa chambre avec hébétude comme si son cerveau avait soudainement arrêté de tourner. Nia. Déconnexion.

Il cligna des yeux : plusieurs fois à la suite, de manière très rapide avant qu'un juron ne sorte de ses lèvres sur un ton de colère. D'un geste rapide, l'adolescent attrapa le premier t-shirt qui traînait sur la chaise, les mains encore rouges, avant de se jeter dans les couloirs à la suite de la minuscule silhouette. Elle venait de disparaître au coin d'un couloir, il agrandit encore ses foulées, espérant pouvoir la rattraper avec ses grandes jambes. Il y eut un bruit métallique comme une porte qu'on claque. Il prit l'angle et puis...plus rien. Une nouvelle fois, le fils Smith cligna plusieurs fois des yeux avec surprise, le souffle court sans trop savoir si c'était la surprise du moment ou cette petite course, ce sprint de quelques mètres qui l'avait essoufflé ainsi. Sûrement un peu des deux, dans la panique, il s'était simplement élancé derrière elle sans trop savoir pourquoi, maintenant qu'il y réfléchissait.

Nouveau juron tout aussi fleuri que le précédent. L'adolescent prit une grande inspiration, essayant de se calmer en fixant les couloirs devenant chaque jour un peu plus familier devant lui. Il pinça les lèvres, dérivant lentement jusqu'aux casiers. Les casiers ? Le bruit métallique, le claquement aiguë comme une plainte de surprise. Les casiers. D'un pas beaucoup plus sur, il s'approcha de ceux-ci, plissant les yeux pour discerner en vain quoi que ce soit.

« Je n'ai pas fais exprès, je vous jure que je n'ai pas fais exprès, pardonnez-moi j'étais perdue je ne voulais pas, vraim... » La petit voix disparut, devenant quelques marmonnement incompréhensibles et inaudibles pour une oreille humaine. Saw retira lentement sa main de l'une des poignées, faillit l'ouvrir mais, se rétracta à nouveau dans un dernier élan d'hésitation. Elle devait avoir eu peur, ou quelque chose comme ça : elle avait l'air d'être une de ces filles sages qui ne font jamais rien, qui ne connaissent jamais rien, qui vivent dans une petite bulle où tout se passe bien. Un peu comme sa mère, sauf que sa mère était folle, bruyante, violente et excessive. Il secoua vigoureusement la tête, non impossible. Elles ne se ressemblaient
ABSOLUMENT pas.

L'adolescent se laissa glisser le long d'un casier, espérant que ce ne soit pas celui où elle s'était enfermée, étendant ses jambes devant lui et se laissa finalement reposer contre la surface froide. Il avait d'ailleurs un peu froid dans son simple t-shirt, n'ayant pas eu le temps de mettre quoi que ce soit d'autre. Il inspira un peu d'air, une longue inspiration avant de finalement lancer :

« Pas besoin de s'excuser, c'pas comme si j'ten voulais ou quelque chose comme...ça. » A dire vrai, maintenant qu'il l'avait rattrapé, il ne savait pas vraiment quoi lui dire ou quoi faire, il ne comprenait pas vraiment lui-même ce qui s'était vraiment passé. Et, surtout, le fils Smith était loin d'être connu pour son maniement des mots et sa délicatesse : il se retrouvait penaud, à chercher de bons mots, des mots qui pouvaient sonner juste en se triturant nerveusement les doigts. Il n'était pas vraiment habitué à rassurer les gens, qui ont peur de lui qui plus est, il n'en avait ni le caractère, ni la carrure.

« Err...je suis désolé de...mmh...t'avoir fait peur ? » Sawyer se frotta nerveusement le bras, il ne pensait pas croiser quelqu'un à cette heure et il ne l'avait pas entendu arriver, trop occupé à pester contre un peu tout le monde. Il avait les poings douloureux et quelques égratignures au visage après une nouvelle intercalation disons où il s'était une nouvelle fois laissé emporté. Et...il ne voulait pas.

(well...j'ai essayé de faire ocurt mais je. devais ajouter des trucks ; ; ) (faisons de plus en plus court 8D )
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